Demi-queue Ignace PLEYEL

[jean-séb]

Une personne amie d'ami souhaite transmettre un vieux piano de famille à quelqu'un qui pourrait en avoir l'usage. Il s'agit d'un piano Ignace PLEYEL qui serait de 1870, à vérifier d'après son numéro de série 32626.
Voici un extrait de ce qu'en dit sa propriétaire actuelle :
« Il est dans la famille depuis 1950. Ma grand-mère l’avait acheté en salle des ventes à Drouot je pense.
Depuis que ma fille est partie et que je me suis cassée l’épaule, plus personne n’en joue, aussi il n’a pas été accordé depuis 2008 je pense. Quand il est accordé il a une très belle et bonne sonorité (selon l’accordeur M. Pascal Aubin).
Le piano est situé à un rez-de-chaussée, on peut le visiter (jouer dessus sans être accordé, ce n’est pas extra, mais dépenser plus de 100€ pour ne pas y jouer m’est un peu difficile).
Je ne veux pas le jeter comme les marchands de piano me l’on suggéré.
Si jamais il pouvait aller chez quelqu’un qui en prendrait soin cela me ferait plaisir. »
Quelle somme raisonnable pourrait être proposée à son propriétaire ? Si quelqu'un est intéressé, qu'il me contacte par MP.

[Caralire]

Coïncidence étonnante : deux heures avant que tu ne publies ton annonce, on m'a présenté à un ancien Pleyel venant d'être restauré. "piano de Chopin" m'a annoncé le monsieur, l'enthousiasme le faisant oublier un mot (contemporain). L'instrument date de 1848, et ressemble beaucoup à celui-ci : silhouette générale, essence du bois, poignées, tous petits étouffoirs, et même étiquette... Enfin même, pas tout à fait. En tout cas la logique me dit que ce ne doit pas être tout à fait la même : celle présentée ici mentionne les années 1849 et 1855, donc si le piano que j'ai rencontré datait de 1848... Mais je n'ai pas été assez attentive pour relever le détail de ce qui était écrit au moment dit.

J'ai été invitée à jouer sur ce piano, de ceux sur lesquels Chopin et ses contemporains composaient leur musique. J'ai remballé mon Debussy, et sorti l'étude qui m'accompagne à la place... Mais ce clavier ne m'a pas pardonné : le do sous mon troisième doigt ne sortait jamais. C'était déroutant il faut avouer : la longueur d'enfoncement des touches était toute petite, et pas de double échappement. J'ai arrangé mon jeu en sur-articulant un petit peu, pu entendre toutes les notes souhaitées, avant de souhaiter bonne route à ce temoin du temps passé.

J'espère que le piano de ton amie d'amie trouvera un abris.

[jean-séb]

Merci Caralire.
Tu as raison, les pianos anciens nécessitent un temps d'apprivoisement, contrairement aux pianos modernes standardisés.