J'ai toujours eu le problème contraire et toujours eu du mal à "lâcher le morceau" et quand ça devait se faire avec ma prof c'était toujours un cours très difficile à passer... Je remarque que 20-30 ans après malgré toute la diplomatie de mon actuelle prof le problème n'est pas encore résoluLee a écrit :Bonjour,
Est-ce que ça vous arrive d'abandonner tes oeuvres avant qu'il soient bien réussi ? Avez-vous évalué le pourquoi ?
Je me rends compte de nombre des morceaux que j'ai commencé et abandonné depuis ma reprise étant adulte et sans contraintes réels de les terminer.Les raisons ne sont pas toujours les mêmes, mais souvent c'est la frustration de ne pas franchir une étape essentielle de progresser dans l'oeuvre, pour qu'il soit intéressante pour continuer à travailler...ou bizarrement combiné avec une perception de manque de challenge...
Et pour ceux qui ont réussi à ne pas relâcher jusqu'au bout : comment faîtes-vous ?
Merci.

Leçon de l'histoire : pousser un morceau pas trop difficile fait progresser, pousser un morceau difficile peut accentuer des défauts (je n'aime pas cette idée, mais elle a du vrai et l'acharnement c'est jamais bon).
Mais faut quand même faire le boulot et passer le cap du j'aime / j'aime pas qui d'ailleurs n'a pas de sens (comment aimer un endroit sans aimer la route qui y mène?). Ou alors on fait autre chose.
Ma solution : je laisse reposer mais n'abandonne pas

Ensuite faut se faire une raison : je ne jouerai jamais un exercice ou une sonate de Clementi comme Laval, une des premières de Beethoven comme qui vous voudrez et un Mozart, un Bach ou un Scarlatti un Chopin ou un Liszt comme un vrai pianiste.
Mais c'est pas grave, ce qui compte c'est le chemin et d'arriver à quelque chose qui se tienne et qui ne soit pas trop vain et puis j'aime ça
