Evidemment d'accord avec Davsad. Pour moi, aucun lien entre l'arbitraire du diapason et le fait que l'oreille absolue s'acquière. L'oreille absolue, c'est le fait de garder définitivement en mémoire une hauteur de son. Par exemple, je chante une note, et tu es capable le lendemain (ou beaucoup plus tard) de chanter précisément la même. Peu importe le nom qu'on lui donne. Toujours pas convaincu?davsad a écrit :Okay encore une fois je suis d'accord, le diapason 440 est arbitraire ce qui ne change rien à ce que je dis, si on change le diapason, celui qui a l'oreille absolue entendra "la" lorsqu'on jouera "sol" mais ce ne sont que des mots, il n'y a eu aucun formatage au diapason, juste douze noms de notes à retenir. D'ailleurs ce que tu dis va plutôt en mon sens, puisque le diapason est arbitraire, il n'y a aucune différence fondamentale entre Mi majeur et Mi bémol majeur.
Mais ce que tu dis Okay me laisse tout de même perplexe. Si, selon toi, l'oreille absolue s'acquiert, comment peux-tu considérer que les différentes tonalités ont des caractéristiques intrinsèques, qui leur sont propres (ce que j'ai cru comprendre au fil de mes lectures du forum)?
Lee : l'enregistrement dont tu parles est un enregistrement publié sur le forum? Si toutefois j'ai bien compris ce que tu dis, c'est surtout l'oreille relative qui fait défaut au pianiste en question et c'est ce qui a posé problème à ses auditeurs. Ou bien tu veux dire que le piano était convenablement accordé "relativement", mais qu'il était simplement "décalé" uniformément? Auquel cas cela signifierait que tous les auditeurs avaient l'oreille absolue
