J'ai suivi ton histoire avec intérêt et .... consternation .
Je suis donc heureuse de lire cette nouvelle et j'espère que tu t'en tiendras à ton excellente conclusion : faut arrêter le délire !
Je pense que vous vous êtes montrées beaucoup trop conciliantes et qu'il faut briser net . Même si tu avais donné des cours d'anglais gratuits à leurs enfants cela n'aurait rien changé !
Il ne te reste plus maintenant qu'à faire abstraction de l'existence de ces odieux voisins et oublier par la même occasion leur inadmissible diktat horaire : tu peux tranquillement jouer en journée et début de soirée à des heures décentes (en dehors des heures des repas et autres siestes du voisinage) et BASTA !!!
Bon courage à toi pour faire admettre cela à ta compagne et profite enfin de ton piano sans aucune arrière-pensée !
"Il faut que cela soit si gai , si gai , que l'on ait envie de fondre en larmes ."
Là c'est la fin de mes vacances. Je vais encore jouer à l'horaire prescrit aujourd'hui, demain relâche, lundi boulot et le week-end prochain je recommence à jouer QUAND JE VEUX. (à 3h du mat', nan je dèc'...)
Comme ça, ça laissera le temps à ma compagne d'aller les voir cette semaine et de leur expliquer de façon diplomate que leur diktat est terminé, que nous aussi on les entend beaucoup et que ce serait bien qu'ils se détendent deux secondes. Là elle est dans le salon (pièce du piano) depuis une heure et elle a déjà deux pages pleines (voire, trois, ça fait bien vingt minutes que je n'ai pas été voir où elle en est) avec une liste des bruits qui viennent de chez eux avec les heures (et les minutes...).
Bravo Pr Tournesol pour le courage montré et merci d'avoir partager. Nous sommes vraiment très contents pour toi.
Quant à être diplomate, tu peux toujours inverser ce qu'il a fait, en proposant 1 ou 2 heures par jour que tu es d'accord de ne PAS jouer, par exemple entre 2h et 4h du matin !
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
C'est moi qui ai été viré par la société qui gérait l'immeuble, suite à un voisin "maudit"...
Je n'ai pas tout lu, seulement le début et la fin du sujet .
En tous cas, tu peux peut-être (et très vite), aller voir tous les voisins qui t'"acceptent" pour leur demander de te faire un petit mot disant que tu ne les a jamais dérangés.
Si jamais ton voisin fait cette démarche en sens inverse avant toi, tu risque les mêmes problèmes que j'ai eus..
Et je crains que tant qu'il n'y a aucun acte concret contre sa volonté malfaisante, il ne soit pas prêt à baisser les bras..
Si une majorité de voisins disent que tu ne joues pas plus d'une demi-heure par jour, et qu'en plus ça n'est pas désagréable, tu auras le droit ( et la force !..) avec toi.
(il faudrait par exemple que tu leur expliques que l'autre voisin est vraiment menaçant et que c'est une précaution que tu prends légitimement contre lui..).
En arrivant dans mon nouveau logement, j'ai pris contact avec tous mes voisins qui m'assurent que je ne les dérange pas.
Mais si jamais l'un ou l'autre change d'avis, je prends tout de suite les mesures qui s'imposent : celui du dessous m'a dit que ça le gênait le matin, mais en fait, il n'est là que le week end, donc je m'abstiens de jouer samedi et dimanche matin. ça n'est pas bien grave, et il est très satisfait de cette décision. Bien sûr, si un autre devient vraiment méchant, alors j'irai à la pêche aux témoignages !..
Méfie-toi encore d'un voisin qui saurait persuader les autres que tu les gêne tout de même, même un tant soit peu... Si ils t'ont écrit un petit mot favorable, ils ne pourront pas revenir dessus, et surtout, tu pourras ainsi démontrer que l'autre voisin est en tort.
Tous mes avocats m'ont toujours encouragé à recueillir des témoignages favorables, malheureusement, je n'en ai pas eu assez, et surtout, pas assez vite!..
Le mien avait fait une pétition, puis recueilli des témoignages contre moi. Apparemment tu ne risques pas autant que moi, mais deux précautions valent mieux qu'une..
Eh bien Zeb, ça fait froid dans le dos.
En fait, on est en sursis dans ce genre de situation, on va jouer la tête dans les épaules, en serrant les fesses, on n'osera plus un seul vrai forte... Et pour quelqu'un comme moi qui est en plein apprentissage et en pleine évolution, ce serait un grave handicap.
Mais dis moi, il me semble que tu n'es pas seulement pianiste mais aussi Prof.
Est ce que tu donnais des cours à domicile dans cet immeuble?
Parce que là oui, comme le disait ma première prof, cela change tout juriquement sur le concept de nuisance.
Le fait que ce soit une activité professionnelle, c'est facile à prouver en plus, augement les risques de procès non?
En tous cas, tu peux peut-être (et très vite), aller voir tous les voisins qui t'"acceptent" pour leur demander de te faire un petit mot disant que tu ne les a jamais dérangés.
Si jamais ton voisin fait cette démarche en sens inverse avant toi, tu risque les mêmes problèmes que j'ai eus..
Si une majorité de voisins disent que tu ne joues pas plus d'une demi-heure par jour, et qu'en plus ça n'est pas désagréable, tu auras le droit ( et la force !..) avec toi.
(il faudrait par exemple que tu leur expliques que l'autre voisin est vraiment menaçant et que c'est une précaution que tu prends légitimement contre lui..).
Merci pour le conseil. Ma compagne va aller les voir ce week-end (elle a mis en place une stratégie pour faire passer la pilule...) et selon le résultat, je verrai s'il y a lieu d'aller plus loin. Par contre c'est maximum une heure par jour que je joue, pas une demi-heure. Le juriste m'a bien dit que c'était de l'ordre de ce qui était toléré.
Méfie-toi encore d'un voisin qui saurait persuader les autres que tu les gêne tout de même, même un tant soit peu... Si ils t'ont écrit un petit mot favorable, ils ne pourront pas revenir dessus, et surtout, tu pourras ainsi démontrer que l'autre voisin est en tort.
Il a déjà essayé de le faire en réunion de syndic. Il s'est retrouvé très seul. Absolument aucun autre propriétaire n'a voulu adhérer. Je suppose que ce serait consigné au PV. Je vais demander à ma compagne si elle peut en obtenir un exemplaire. Ca serait déjà une preuve.
Je rêve... Il n'y a RIEN sur le PV. Mais vraiment RIEN. Un PV de trois pages... Aucunes paroles rapportées, juste des listes d'élus ou des conneries comme ça. Je n'ai jamais vu un PV pareil... Quand j'étais au conseil d'UFR à la fac, les PV faisaient dix pages et on rapportait TOUTES les paroles de chacun...
Incroyable.
Donc aucune trace. Si môssssieur n'est toujours pas content, j'irai recueillir des témoignages moi-même.
Apparemment, vous courez tout de même moins de risques que moi : je travaillais parfois plusieurs heures par jour (tout au moins avant l'apparition des grosses menaces, car après, je jouais au casque..), et effectivement, il ont fait valoir que j'étais prof et ont prétendu (ou plutôt : "il a prétendu", car c'était le seul à porter cette accusation), ce qui était faux, que je recevais des élèves chez moi.
Une autre idée que j'ai eue plus tard, après la bataille, c'est de filmer avec un portable discret, ou autre, les réunions, ou même les discussions éventuelles avec le voisin maudit, ou des témoins éventuels..
A l'occasion, vous pourrez constater qu'il y a parfois dans les discussions "anonymes" des débordements qui démontrent très la vérité des choses et des gens...
A mon avis, si ils n'ont rien noté dans le PV, c'est qu'ils n'ont pas trop envie d'en entendre parler, donc ne pas trop insister, ou avec tact..
la situation étant moins grave que pour moi, vous pouvez essayer de trouver des arguments radicaux face au "vilain", mais avec mesure, douceur et sérénité.
la meilleur défense étant l'attaque, pourquoi ne pas prendre les devants, et avant qu'il ne se manifeste de façon officielle lui envoyer un courrier RAR en lui demandant de cesser de vous harceler, qu'il n'y a aucune nuisance constatée par les autres copropriétaires, faire référence à son intervention lors de la réunion qui ne figure même pas dans le pv, mentionner que par courtoisie et par souci de bon voisinage vous avez fait des efforts d'isolation et que vous aussi vous les entendez et que vous n'avez fait de problèmes,
en laissant une trace écrite en premier c'est vous qui vous placez en "victimes"
J'ai repensé à ce fil en lisant chez Olivier Bellamy cette citation de Courteline : "Les pianos devraient être frappés de deux impôts, le premier au profit de l'État, le second au profit des voisins !"
Je crois qu'on va droit au conflit ouvert avec les cons du dessus. Ma compagne est montée, il y avait juste lui. Elle lui a mis sous le nez (de façon hyyyyyyyyper diplomatique en racontant un paquet de salades pour faire passer le truc) les listes de tout ce qu'on entend venant de chez eux (et il y a du bruit à chaque minute...), et il a très mal réagi en disant qu'elle renversait le problème etc. Bref... Elle a calmé le truc, mais il ressort de tout ça qu'il ne se contentera pas de ce qu'on a fait. Elle lui a dit qu'on continuerait à chercher (histoire de temporiser le truc), et lui aussi a dit qu'ils chercheraient de leur côté (mon oeil) mais je n'y crois pas une seconde.
Pfff. Ca me gonfle. Je suis loin de chez moi toute la semaine, et depuis décembre quand je rentre les week-ends c'est pour gérer ce connard et bientôt ce sera sûrement pour gérer un procès.
Je ne vois pas comment ça peut finir autrement. Nous on ne fera rien de plus. Je suis dans mon droit, j'ai fait des efforts financiers et horaires (maintenant c'est de nouveau 10h-12h et 14h-17h, on ne leur a pas demandé leur avis, ça suffit), je ne ferai pas plus. Et eux de leur côté ne feront rien. Donc voilà...
J'aurai une discussion bientôt avec ma compagne pour voir si et comment on va faire pour les témoignages des autres voisins.
Merci bernard également pour ta suggestion. C'est une bonne idée. Mais on ne va pas le faire "trop" vite. Je ne voudrais pas que nos relations se dégradent définitivement à cause de ça. On le fera quand le dialogue sera coupé. Pour l'instant, on n'est encore officiellement pas fâchés...
On n'a pas l'habitude des ploucs... On évolue toutes les deux quasiment tout le temps dans un milieu intellectuel (bon, il y a des cons là aussi hein, mais on peut leur parler au moins). Alors quand on rencontre des ploucs allergiques à la culture, on a du mal.
J'ai l'impression qu'en plus d'avoir affaire à des c... et des pl...ks, cela évoque un couple parano auto-entretenu, qui transfèrent leurs problèmes sur les voisins ( ils m'envoient des ondes..), et là pas grand chose affaire, malheureusement, dialogue impossible.. J'ai des voisins charmants qui disent apprécier mon piano, mais au niveau du sous-sol, la voisine du parking m'accuse régulièrement de dégrader sa voiture. Bon courage, malgré tout.
Bon. La voisine est descendue. Même pas pu finir la sonate de Beethoven. En 7 minutes elle est venue gueuler.
Ma femme l'a calmée comme elle a pu mais il en ressort une seule chose : elle ne veut plus "jamais" entendre mon piano.
Donc pour moi le "dialogue" est terminé. Je vais rédiger cette lettre et l'envoyer au plus tôt. Je m'en occupe et je vous la mets ici avant de l'envoyer. J'aimerais votre avis.
Merci à tous.
Concernant ma pratique du piano, je souhaiterais rappeler un certain nombre de faits.
- Je joue au maximum une heure par jour.
- Je joue au maximum six jours par semaine.
- Je suis pianiste confirmée : je joue très bien.
- Je joue à des horaires extrêmement décents : 10h-12h et 14h-17h.
- Par courtoisie et par souci de bon voisinage, j'ai consenti un effort supplémentaire au niveau de l'horaire (horaire unique : 15h-16h) pendant près de trois mois. Horaire qui n'était pas tenable sur le long terme.
- Par courtoisie et par souci de bon voisinage, j'ai consenti des efforts financiers pour atténuer le son : cela s'est avéré très efficace, selon vos propres mots (plus de bruit dans les chambres).
- Par courtoisie et par souci de bon voisinage, je ne jouerai désormais plus le dimanche même si cela était déjà très rare. Ceci sera le dernier effort que je consentirai.
Par ailleurs, je porte à votre attention les faits suivants :
- Il n'y a aucun trouble anormal de voisinage constaté par les autres copropriétaires. En effet, malgré votre intervention lors de l'AG du jeudi 11 décembre 2014, aucun autre copropriétaire ne s'est rallié à vous et il n'a donc même pas été jugé nécessaire de reporter la question au PV.
- Nous vous entendons beaucoup, toute la journée, tous les jours, ce qui est autrement plus dérangeant qu'une heure de piano par jour. Or, nous nous montrons très tolérantes et ne vous l'avons jamais reproché, si bien que vous avez été étonnés de tous les bruits que nous pouvions entendre venant de chez vous (éternuements, discussions, objets qui tombent, chaises et meubles déplacés...).
- Ce n'est pas parce que quelqu'un est dérangé par un bruit que ce bruit doit cesser. En effet, le fait d'être "dérangé" par un bruit est complètement subjectif, et la loi ne s'appuie pas sur du subjectif.
- Voici les décisions de jurisprudence concernant la pratique du piano :
"lorsque les plaignants ne démontrent pas qu’un piano est utilisé pendant une durée excessive, le trouble anormal ne sera pas retenu (T.I. de Paris, 3 déc. 1992, M. Cange, préc.)."
"le fait de jouer du piano une heure par jour constitue un trouble normal de voisinage même si le joueur est débutant (les sons étant moins harmonieux) (C.A. de Paris, 7 oct. 1999, Begorre, préc.)."
D'autre part, je me permets de vous faire remarquer que votre attitude aura dès le début été très agressive, voire menaçante.
En mars 2011, M. X était venu frapper à ma porte en me demandant d'arrêter de jouer en des termes à la fois violents et blessants.
Le 21 septembre 2014, M. X m'a écrit une lettre à nouveau très blessante.
Le 20 décembre 2014, M. X est venu tambouriner fort et longuement à ma porte alors qu'il était 14h07 et que je jouais depuis exactement sept minutes, se montrant très menaçant, si bien que nous n'avons pas osé ouvrir.
Le 22 mars 2015, Mme X s'est montrée agressive dans ses propos alors que je jouais depuis quelques minutes et qu'il était 14h45, exigeant que je ne joue plus jamais du piano.
Ces comportements doivent cesser car cela devient du harcèlement. Merci d'en tenir compte.
Qu'en pensez-vous ? Je vais attendre quelques jours pour l'envoyer, le temps que ma femme contacte le syndic.
Et envoyer en recommandé avec accusé de réception. Ce n'est pas anodin, ça signale clairement le début d'une procédure, et la fermeté de l'expéditeur. On peut aussi respecter une progression : envoi simple, puis envoi en recommandé.
Avant de parler d'avocat , Il te faut l'appui du syndic et du conseil syndical ( composé de quelques membres de la copropriété) qui doivent être mis "en copie" de ta lettre, l'exemplaire adressé à M. et Mme X portant la mention : copie à etc..
Si suite à ce courrier le syndic ( essaie de le contacter personnellement) pouvait se fendre d'un petit courrier moralisateur incitant , par exemple, à un peu plus de tolérance entre copropriétaires puisqu'il n'y a pas de véritable nuisance reconnue, ça le fera peut-être se tenir tranquille.
On n'en est pas encore à la procédure, mais ainsi tu montres ton intention de ne pas te laisser intimider.
Mais tu ne devrais pas proposer de ne pas jouer le dimanche, s'il n'y a pas de mention explicite interdisant le piano le dimanche dans le règlement de copropriété ( c'est parfois le cas pour les perceuses et les tondeuses à gazon) Ne te place pas en situation de fautive, puisque ce n'est plus du tout l'esprit de cette lettre.
Très bonne idée Arabesque.
J'ai parlé à ma nana. Elle va voir le représentant syndical demain et essayer de réunir un conseil syndical cette semaine. Je lui ai imprimé une copie de ma lettre, des jurisprudences, et j'attendrai pour envoyer le recommandé (ou non ? si le syndic se range de mon côté - comme je l'espère... - ce sera sûrement lui qui en mettra plein la gueule sur nos chers voisins). Je vous tiens au courant... Pas sûre d'avoir internet la semaine, au pire vendredi soir je donne des news.
Par contre je vais maintenir ma proposition de ne plus jouer le dimanche (même si selon les horaires je sais que j'ai le droit...). Je veux montrer que je veux bien faire un dernier effort.
EDIT : Notre règlement intérieur est hors-la-loi (comme beaucoup). Il exige le silence complet... Ce qu'il n'est pas en droit de faire. J'ai amendé ma lettre pour rajouter cette précision. J'ai aussi ajouté une phrase pour dire que ça fait 16 ans que je joue du piano dans 4 immeubles différents et que je n'ai jamais eu de problème.
C'est un feuilleton ton histoire ! Mais que de soucis pour vous... T'es-tu arrêtée de jouer après la descente énergique de cet après-midi?
Je voudrais te suggérer quatre choses :
1/ certaines assurances incluent la possibilité d'un conseil juridique une fois par an, tu devrais peut-être les contacter pour voir ce qu'il en est. Obtenir des conseils sur une marche rigoureuse et progressive d'une procédure, et peut-être une relecture de ta lettre.
2/ dans ta lettre, tu devrais rester factuelle, et précise : les faits sont suffisant, sans avoir besoin d'être qualifiés. Je précise : quand tu parles de termes agressifs et blessants, il s'agit d'un jugement que tu portes. Il vaudrait mieux que tu cites ce qui a été dit ou fait.
3/ Ce point là, c'est ma vision personnelle, plus qu'un véritable conseil. Je structurerais la lettre autrement :
Une phrase d'introduction sur les nuisances sonores de voisinage dans un immeuble en copropriété
Puis tu développes le désaccord sur le piano en suivant un fil chronologique : description de leur demande/exigence/action en assemblée générale, suivie à chaque fois de votre réaction. Tu tournes les choses pour mettre en évidence votre bonne volonté. Tu ne mets pas de jugement sur l'agressivité ou le caractère blessant, tu te contentes de citations et de descriptions factuelles.
Ensuite, tu fais le paragraphe sur la jurisprudence, suivi de la description de l'usage raisonnable du piano auquel tu t'es toujours astreint et que tu t'engages à maintenir.
Pour finir tu soulignes que les nuisances sonores vont dans les deux sens à travers le plancher, et tu leur demande dorénavant de faire preuve de la même tolérance à votre égard que vous au leur, c'est à dire de ne plus vous importuner à ce sujet (surtout pas de jugement de valeur sur qui est plus gêné par le bruit de l'autre, le but est de dire que vous êtes à égalité).
J'éviterais de mentionner ton niveau de piano, il ne change pas ton droit de le pratiquer dans les limites de la jurisprudence. J'éviterais aussi la mention du règlement de copropriété, surtout si c'est pour dire qu'il est illégal. A moins éventuellement qu'eux l'aient déjà mentionné eux-même par le passé. Et dans ce cas plutôt que le qualifier d'illégal, je préfèrerais le dire inapplicable, étant donné le manque d'insonorisation de l'immeuble : référence au paragraphe précédent et le double sens de la nuisance sonore.
4/ S'il devait y avoir encore une action de leur part, je commencerais à déposer des mains courantes à chaque fois.