Je prépare un concours international pour mi-octobre, et ils exigent dans le programme (en plus d'un prélude&fugue, un mouvement de sonate classique et une oeuvre contemporaine belge) un morceau romantique.
J'aurais bien voulu présenter soit :
-Le 2e Mvt du 1er Concerto de Chopin
-Le 2e Mvt du 2e Concerto de Chopin
Je les adore tous les deux, et dans les 6 mvts des 2 concerti réunis, c'est ce qui me semble le plus abordable.
Qu'en pensez-vous?
Est-ce une bonne idée de présenter un mouvement de concerto avec une adaptation pour piano seul? Sans orchestre?
Lequel choisiriez-vous? Pourquoi?
Lequel préférez-vous?
Le quel pensez-vous le plus simple?
Merci à tous à l'avance de m'avoir éclairé.
Marmou
"Gagner sa vie en jouant du Piano, c'est savoir compter sur ses doigts."
D. Cowl
1) C'est bien d'essayer des trucs, de mettre des couleurs dans le message etc... mais c'est moyennement lisible.
2) Je serais à ta place, je ne saurais pas choisir non plus. Mais en te lisant, une question me turluzob : où va tu trouver une version pour piano seul de ces deux conerti ? J'ai déjà vu des versions pour deux piano, mais jamais un seul (c'est une manière subtile pour que tu nous fasse tourner la partoche si tu l'as )
Le premier concerto, c'est bien celui qui ressemble à la "Ballade pour Adeline" de Clayderman ?
Bon, je vais continuer à faire mon chieur :
- c'est quoi la référence des partoches (édition, etc...) ?
- quel interprète a enregistré ces transcriptions ?
Hanhan aucun concerto ressemble à la Ballade pour Adeline (enfin je trouve...).
Editions Breitkopf, No.3654.
Mais tu les trouveras pas chez un marchand... J'ai passé des coups de fil tout l'aprem pour savoir si un l'avait, mais personne n'a trouvé (du moins ici en Belgique...).
Je ne connais personne ayant enregistré ça au piano seul (malheureusement...)
"Gagner sa vie en jouant du Piano, c'est savoir compter sur ses doigts."
D. Cowl
Mmm...personnellement ça me dérange un peu de jouer une adaptation d'un concerto pour piano seul pour un concours. Pour soi pourquoi pas, on n'a pas toujours un orchestre ou un deuxième piano avec soi, mais dans le cas présent...
En ce qui concerne le choix d'un mouvement lent, il faudrait que tu indiques les autres morceaux présentés, question d'équilibre. Même sans cette considération, je serai intéressé de les connaître.
Pour ce qui est de ta question entre les deux concerti, je préfère le deuxième mouvement du premier concerto. Mais ce n'est qu'une appréciation personnelle, et étant donné que c'est toi qui jouera, je te conseille de choisir que tu sens le plus.
Au passage, tu as donc choisi d'abandonner le Moszkowski ?
Je sais que je vais en faire flamber encore plus d'un, mais en même temps, niveau orchestration, les concerti de Chopin.... c'est très limité.
Alors les jouer en piano seule ou non, je ne vois pas en quoi c'est dérangeant. ce serait Schumann ou un Mozart, en effet ce serait dommage, mais ouvrez vos oreilles ! avez vous déjà écouter les concerti de Chopin en se focalisant uniquement sur l'orchestre ???
Il peut avoir fait de belles choses et être doué pour l'écriture pianistique, niveau orchestration.... il aurait eu des cours à prendre.
Ah que moi je trouve ses compositions pour orchestre parfaitement défendables.
Je vais même vous donner un exemple de finesse pure chez Chopin: prenez la mazurka qu'il glisse en plein milieu de sa grande polonaise brillante après les doubles octaves. On dit tout le temps que l'orchestre n'est pas nécessaire dans cette pièce car peu présent, mais à ce moment précis, retirez ne serait-ce qu'un violon et le passage perd de son charme.
La composition de Chopin pour orchestre se caractérise selon moi par la mesure, la retenue, la mise en valeur du piano ! car c'est l'objectif dans un concerto.
Nan, la présence de l'orchestre est un plus... Mais pour des concours, n' y a t-il pas d'orchestre à disposition des candidats ?
La composition de Chopin pour orchestre se caractérise selon moi par la mesure, la retenue, la mise en valeur du piano ! car c'est l'objectif dans un concerto
Je sais que je vais en faire flamber encore plus d'un, mais en même temps, niveau orchestration, les concerti de Chopin.... c'est très limité.
Alors les jouer en piano seule ou non, je ne vois pas en quoi c'est dérangeant. ce serait Schumann ou un Mozart, en effet ce serait dommage, mais ouvrez vos oreilles ! avez vous déjà écouter les concerti de Chopin en se focalisant uniquement sur l'orchestre ???
Il peut avoir fait de belles choses et être doué pour l'écriture pianistique, niveau orchestration.... il aurait eu des cours à prendre.
Je suis d'accord avec louna. J'ai beau considéré chopin a l'égal d'un dieu (un peu comme louna et sa wanderer), il faut bien reconnaitre que l'orchestration est vraiment faible si on la compare à la mélodie du piano qui elle, est géniale.
Et ce n'est pas que nous qui le disons mais aussi la plupart des grands critiques.
Il faut garder en tête que chopin était vraiment jeune quand il a écrit cela.
J'ai travaillé ces deux concertos et naturellement, n'étant pas attendu par un orchestre pour concerter de concert..., j'ai travaillé à construire mes versions 'piano seul'.
D'ailleurs, comme je l'ai déjà écrit ici, travailler la réduction d'orchestre et les enchainement de l'un à l'autre est une excellente entrée en matière et une vraie étude en soi.
Ceci pour dire que le 2cd mouvt du Fa m est assez ingrat sans l'orchestre,
il ne peut que décevoir un jury.
Pour un concours on joue souvent ces condensés du 1er mouvt du mi m.,
en évitant soigneusement (!) ainsi de s'attaquer à la fin qui est salement ardue avec ses trilles martiaux à main gauche. Bof.
Moi, je préconise le 3e du mi m. (la seule pièce que j'aurai étudiée cette année, d'ailleurs) qui donne en soliste le meilleur résultat
et offre un terrain de vélocité très démonstratif, finalement assez abordable. Enfin presque assez...
Pff... Rien de plus facile que ce concerto! Si seulement...
"Le piano! À la pensée de ce terrible instrument, je sens un frisson dans mon cuir chevelu; mes pieds brûlent; en écrivant ce nom, j’entre sur un terrain volcanique."
-Hector Berlioz dans "Les Grotesques de la Musique"