votre ( vos) morceau chéri...

[sylvie piano]

Mon morceau chéri, celui qui rassemble tous les autres, qui me permet de dépasser toute contingence. C'est prélude choral et fugue.
Il ne me quitte jamais.

[jean-séb]

C'est un morceau magnifique, le plus beau peut-être de tout le piano de Franck. Il est un cran au-dessus de mon niveau, je vais essayer pour 2015 de jouer enfin la transcription de Bauer de l'opus 18 (prélude, fugue et variation) du même Franck, que je déchiffre périodiquement depuis plus de vingt ans sans jamais avoir le courage de la travailler.

[Mylène]

Mon morceau chéri, celui qui rassemble tous les autres, qui me permet de dépasser toute contingence. C'est prélude choral et fugue.
Il ne me quitte jamais.

C'est mon morceau chéri à moi celui-ci !
Mais je n'y touche plus, c'est sacré.

Celui sur lequel je reviens souvent, depuis 2 ou 3 ans, c'est Papillons de Schumann.
Avec certitude, c'est la pièce qui m'a donnée le plus de plaisir depuis que je pratique le piano. Depuis, je ne la lâche jamais, j'y reviens sans cesse.
Depuis longtemps je la déchiffrais sans oser travailler, et un jour, j'ai franchi le pas.
Je crois que je vais l'user de bonnes dizaines d'années encore.

Jean-Seb, moi aussi j'ai beaucoup lu cette transcription du prélude fugue et variation. Ah et le prélude aria et final que je lis, désespérée... César Franck est si passionnant !!!

[rachmaninoff]

En ce qui me concerne, à peu près tous les morceaux que j'ai joués sont mes "morceaux chéris". Soit pour certains parce que je les ai choisis, soit pour d'autres parce que les travailler m'a permis d'apprendre à les apprécier.

Bon, allez, si je devais faire un choix, je pense que ce serait le Nocturne op. 48 n°2 de Chopin. Quelle mélodie de génie, c'est vraiment sublime !

Mylène, j'adore aussi les Papillons ! Il faudra que je m'y remette, je les ai vus il y a assez longtemps, je n'avais alors absolument pas la technique ni la maturité musicale nécessaires (et ne les ai probablement pas encore)... mais j'avais énormément apprécié ce morceau.

[Line-Marie]

Comme Rachmaninoff, j'aime tout ce que je travaille. ....mais un plaisir intense m'est venu quand j'ai travaillé Jeunes Filles au Jardin de MOMPOU , ce plaisir est resté lorsque je l'ai joué à mes amis. La même chose s'est produite avec l'étude Pour les arpèges composés de Debussy et aussi Les Valses Poétiques de Granados.
J'adore votre morceau chéri Mylène et Sylvie.

[Pierrig]

Pour moi, c'est du Chopin, et c'est sa première ballade, que je n'ai d'ailleurs toujours pas finit, mais que je travaille quand bon me semble...

Cette ballade, c'est un peu mon appât, "Comment faire venir Pierrig?", règle 1, jouer la première ballade de Chopin.

Et je me rends compte, avec du recul, que lorsqu'on joue cette ballade, notre état d'âme du départ changera tout au long du morceau et nous laissera seul à la fin, en tout cas c'est comme ça que je le ressens. Vous me direz que c'est peut-être le principe de la musique d'un côté, la définition apprise au début est que la musique est une combinaison de note agréable à l'oreille, mais je pense que cette définition est erroné, seulement agréable est un peu court je trouve, la musique c'est l'art de changer d'humeur par un son, si je me lève le matin et que j'écoute du Barbara, je serais beaucoup moins enthousiasme que si j'écoute le boléro de Ravel ou une sonate de Mozart, la musique à le pouvoir à le pouvoir de transmettre une émotion, elle a le pouvoir de nous faire changer d'avis, de nous encourager, et dans le cas contraire, nous devons la recevoir, écouter lE 20ème nocturne de Chopin me rendra plus doux et me calmera, alors que la révolutionnaire du même compositeur, ne fera qu'envenimer les choses.

Voilà j'a déborder complètement du sujet, n'empêche que ça mérite discutions.

Pierrig, le revenant...