nox a écrit : Si on n'a pas besoin de le faire, pourquoi essayer ?
Et comment être sûr qu'on n'en a pas besoin si on n'essaye pas!
nox a écrit : Si on n'a pas besoin de le faire, pourquoi essayer ?
Mais enfin, si ta technique est vraiment correcte, la précision, quel que soit son niveau, est forcément là!!nox a écrit :Je m'y résoudrais s'il le fallait, mais pour moi les seuls cas qui pourraient demander un tel niveau de précision sur des rythmes aussi biscornus, ça serait de la musique contemporaine.zebestovol a écrit : Maintenant, je vois bien dans ta façon de réagir que tu trouves absolument déplacé de recourir à mes petits bâtons, et que comme tu ne l'as jamais fait, il faut bien que tu aies de bonnes raisons pour ça.
Certes, cher ami, mais pour moi, le recours à mes petits bâtons ou à un ordinateur pour décomposer n'est pas inaccessible.nox a écrit :Et comment tu peux être sûr que pour restituer des nuances parfaitement égales dans une oeuvre tu n'as pas besoin de faire un enregistrement puis un étalonnage précis des niveaux d'intensité du son à restituer ? Si tu n'essayes pas, tu ne peux pas savoir, n'est-ce pas ? Ca serait peut être vachement mieux en le faisant !
Oui, du 7 pour 5 c'est biscornu. C'est pas péjoratif, c'est un constat.zebestovol a écrit : Mais enfin, si ta technique est vraiment correcte, la précision, quel que soit son niveau, est forcément là!!
A ta façon de parler, on a presque l'impression que tu associes musique contemporaine et "rythmes biscornus"!
Ravel serait content d'apprendre que ses rythmes sont biscornus..
Ah, tu vas donc faire ce travail sur tes prochaines oeuvres ?zebestovol a écrit :Certes, cher ami, mais pour moi, le recours à mes petits bâtons ou à un ordinateur n'est pas inaccessible.Et comment tu peux être sûr que pour restituer des nuances parfaitement égales dans une oeuvre tu n'as pas besoin de faire un enregistrement puis un étalonnage précis des niveaux d'intensité du son à restituer ? Si tu n'essayes pas, tu ne peux pas savoir, n'est-ce pas ? Ca serait peut être vachement mieux en le faisant !
Mais je n'arrête pas de dire que mon système n'est pas universel et qu'un nocturne de Chopin ne se travaille pas comme la fantaisie -impromptu!!!JPS1827 a écrit :Il ya tout de même une grande différence entre des cas de polyrythmies mélodiques (comme posté plus haut) et les cas ou une arabesque souple se superpose à un rythme de base qui n'a pas de raison de se modifier (cas des groupes de 3 croches de la basse du 3ème nocturne de Chopin par exemple, qui doit rester régulier quand il est surmonté de 5 ou 8 notes à la main droite) ; quelquefois, quand il y a vraiment beaucoup de notes à jouer, il pourra être un peu ralenti mais de façon régulière). Dans des cas de polyrythmie complexe il me paraît important d'établir s'il y a une voix "prioritaire" quant à la stabilité du rythme. Il y a des cas où travailler au début en décomposant peut avoir un sens, ne serait-ce que pour arriver à jouer le passage lentement, et d'autres où ça manque de sens de décomposer (par exemple les onze notes pour 6 de la 3me mesure du 1er nocturne de Chopin, on ne va pas se mettre 66 bâtons pour avoir "le rythme exact")
J'ai écouté l'autre jour le Krakowiak opus 14 à la radio, qui est un peu une oeuvre jumelle de cette fantaisie et souffre du même désamour.
En voilà un qui étudie le piano sérieusement !nox a écrit :Et en exclusivité, une photo d'un pianiste en plein travail sur la fantaisie op.13 de Chopin.Gracou a écrit :Mais même si on était sur un système de bâtons à 135, au bout d'un moment, nous avons la chance d'être au 21° siècle et de disposer de tout un tas d'outils, notamment informatique. Il existe ce qu'on appelle des éditeurs de musique qui permettent de rentrer les notes dans l'ordinateur, qui peut ensuite nous les rejouer, à la vitesse voulue, en enlevant des voix, etc. Bref, même sans décortiquer de manière rigoureuse, ne serait-ce que par imitation, il y a des moyens qui permettent de faire autrement qu'au pif.
Bonne chance à lui !
Gracou a écrit :Tous les gens qui étudient le piano sérieusement font du Hanon en faisant un exercice à la main gauche en sept et un autre à la main droite en cinq (et en do dièse, bien sûr).
JPS1827 a écrit :Pour la Fantaisie-impromptu je suis d'accord sur le fait que rares sont ceux qui vont faire directement le 4 pour 3 synthétiquement sans passer au début par une étape de décomposition (pour ma part j'ai dû décomposer les premières fois que j'ai eu à jouer des 3 pour 2 ou des 4 pour 3). Parfois, sans aller jusqu'à décomposer complètement le rythme j'ai dû apprendre lentement à "placer les notes" d'un triolet entres les bonnes triples croches dans un 8 pour 3. 9a n'est devenu "instinctif" que bien plus tard. En fait ça me paraît typique du cas où l'approche doit être pragmatique : on commence par la méthode qu'on croit préférer et si ça ne marche pas on en essaie une autre (j'ai horreur de rester plusieurs jours sur une difficulté,je cherche toujours un autre chemin quand ça ne marche pas, et quand je ne trouve pas je vais demander à quelqu'un qui sait).
Ca confirme quand même queBluePhoenix05 a écrit :C'est sur la FI que j'ai appris le 4 pour 3, en auto-didacte et en la déchiffrant en cachette, et en décomposant(désolé de te décevoir nox).
c'est un morceau souvent travaillé à tort par des quasi-débutants
Oui, j'ai compris, et je suis d'accord.BluePhoenix05 a écrit : on ne veut pas entendre chaque note et à quel moment exact elle rentre, on veut entendre un kaléidoscope de notes ! Ca ne veut pas dire qu'on travaille et joue n'importe comment et de façon pas soignée ! Je sais que ça paraîtra paradoxal mais je suis sûr qu'au moins nox me comprendra (sinon je retourne sur ma planète).