Musiques de l'enfance

[Midas]

Moi aussi je crois que j'avais les rondes et chansons, mais les 4 barbus, n'était-ce point les Frères Jâcques??

On avait aussi 2 - 78 tours avec une espèce de manège qu'on fixait au centre du disque, recouvert de glaces qui créaient un dessin animé perpétuel en nous projetant les dessins du milieu du disque!

Non, non, ce sont bien les Quatre Barbus (chez Phillips, avec Lucienne Vernay), qui chantaient d'ailleurs le célèbre "La Pince à linge" de Francis Blanche. Je crois que les Frères Jacques se sont inspirés des Quatre Barbus pour former leur groupe.

[zebestovol]

Un aperçu pour les p'tits jeunes :

https://www.youtube.com/watch?v=Qek9IpKm_Kc

[Presto]

Ma mère avait acheté une radio-cassettes, la première fut la Petite musique de nuit, et tout de suite j'ai accroché : je ne voulais entendre que de la musique comme ça ! Ensuite du Bach, mais quand est arrivée la cassette du Sacre j'ai jugé ça du grand n'importe quoi...
Collégien c'était les concerts du dimanche soir sur RTL et les disques, beaucoup de Mozart (les concertos) Bach, les Brandebourgeois, de l'orgue, des cantates, peu de piano dans Bach à part une suite anglaise, la 2e je crois. Beaucoup de Beethoven ensuite, les symphonies et les concertos. Je voulais faire de la trompette mais on a décidé pour moi le piano, ça s'est mal passé !
Parmi mes premiers coups de foudre : la Polonaise de Chopin (l'op 53), Gershwing, le concerto en fa et la Rhapsodie in blue.
Puis sont venus vers 13-14 ans les pianistes : Beethoven, Chopin (les Ballades, les études), Brahms (mais plus tard pour la musique de piano)
Les disques qui m'ont vraiment marqué : les Goldberg par GOuld, les Beethoven par Arrau et Karajan, les Polonaises et les Ballades, les deux premières surtout, par Rubinstein, les Etudes par Pollini, les Liszt par Arrau. la Saint Matthieu par Karajan, la St Jean par Corboz, les impromptus de Schubert par Perahia (puis le quintette à deux violoncelles), les ravel par Perlemutter, les Debussy par Heidsieck, le Requiem de Verdi (sinon jamais d'opéra sauf les Mozart). En fait les interprètes comptaient pour peu, mais avec le recul je me dis que je ne suis pas trop mal tombé.
1er coup de foudre pianistique : l'op 11 de Schumann puis la Fantaisie, la 2e sonate... et le second fut Debussy, la suite Pour le piano
plus tard : 1ers CD : le Requiem Allemand et les derniers Mozart par Perahia.

[Midas]

Un aperçu pour les p'tits jeunes :

https://www.youtube.com/watch?v=Qek9IpKm_Kc

Pour rester sur Frère Jacques:

https://www.youtube.com/watch?v=KoExePir6sU

C'est sûr que c'est plus enjoué que la version de Gustav Mahler mais... grosse bouffée de nostalgie, quand même.

J'oubliais: le tour de mes "madeleines de Proust" serait incomplet si je ne mentionnais pas le chant choral de ma mère. Sa chorale venait répéter chez nous toutes les semaines, et nous a rabâché jusqu'à plus soif des "Yver, vous n'êtes qu'un vilain", "Il est bel et bon, bon, bon, bon, bon commère..." et autres "Réveillez-vous cœurs endormis...".

[Arabesque44]

Non, non, ce sont bien les Quatre Barbus (chez Phillips, avec Lucienne Vernay

Mais bien sûr! Que de madeleines, n'en jetez plus
Ca prouve qu'à l'époque, l'offre des "médias" pour la jeunesse n'était pas très fournie. Tout le monde écoutait la même chose !
Nous avions le n°7 à la maison, et il a été tellement écouté pendant des années que je m'en souviens parfaitement ( alors que ce ne sont pas les chansons les plus connues, mais quel humour par exemple dans "la chèvre" " la Grenouille" ou " le Crocodile", et quelle poésie dans "la poule grise" ou "les petits poissons")

[Midas]

Mais bien sûr! Que de madeleines, n'en jetez plus

J'en jette encore un peu pour dire que le nom de la chorale maternelle de mon enfance était ton pseudo, chère Arabesque.

Ca prouve qu'à l'époque, l'offre des "médias" pour la jeunesse n'était pas très fournie. Tout le monde écoutait la même chose !

Au moins, elle n'était pas débilitante. Ces chansons étaient traitées sur un mode artistiquement très riche (harmonie, accompagnement, musicalité). Dans beaucoup de versions ultérieures, ce sont des chœurs d'enfants pas très bien exercés qui les braillent à tue-tête.

Nous avions le n°7 à la maison, et il a été tellement écouté pendant des années que je m'en souviens parfaitement ( alors que ce ne sont pas les chansons les plus connues, mais quel humour par exemple dans "la chèvre" " la Grenouille" ou " le Crocodile", et quelle poésie dans "la poule grise" ou "les petits poissons")

Exactement.

[mieuvotar]

Tiens, histoire de remettre quelques madeleines au four pour les réchauffer :
viewtopic.php?f=1&t=12978&p=221813

[Midas]

Les sujets se rejoignent. Et tu m'incites à exhumer une vieillerie encore plus incongrue de ma mémoire: chez ma grand-mère, il y avait des enregistrements microsillons sous forme de feuillets plastifiés et souples, du format d'une page A5 (donc rectangulaires). La musique enregistrée dessus: de la musique folklorique bulgare! J'ignorais d'où ça sortait, mais c'était encore écoutable quand j'étais gosse (et d'ailleurs, ça n'avait jamais dû être écouté).

[Moderato Cantabile]

Mais , mais ..... Midas , tu caches drôlement bien ton jeu !
En fait c'est Mathusalem qu'on devrait t'appeler .
......
ou alors Mesrobes .....
(tu vois , t'es pas tout seul pour les private joke )

[Midas]

Mais , mais ..... Midas , tu caches drôlement bien ton jeu !
En fait c'est Mathusalem qu'on devrait t'appeler .
......
ou alors Mesrobes .....
(tu vois , t'es pas tout seul pour les private joke )

En effet, et en plus, c'en était une préférée de ma mère: "vieille comme mes robes", disait-elle (l'expression originale étant "vieille comme Hérode").

Quant à mes réminiscences mathusalémiques, elles viennent de ma mémoire d'éléphant (pas seulement la mémoire, diront les mauvaises langues ), et de mon penchant à la nostalgie, y compris pour des époques que je n'ai pas connues.