

Il faut croire que je ne m'ennuie jamais...nox a écrit :Quand je m'ennuie, je joue souvent le concerto de Schumann à la main droite et celui de Grieg à la main gauche.
Ah oui clairement, ça pullule. Surtout chez Prokofiev d'ailleurs, dont l'écriture au piano est peut-être la plus variée depuis Liszt.nox a écrit : Chez Brahms ou Prokofiev, ça doit pouvoir se trouver aussi.
Puisqu'on parle de Prokofiev, il y a un bel exemple de ça à la toute fin de sa 6e sonate. On y trouve une gamme en mouvements contraires où la main droite grimpe la gamme de si b majeur tandis que la gauche descend ré majeur.Wladyslaw a écrit :Dans la série des loisirs tordus, est-ce qu'il vous arrive de jouer :
- à la main droite et a la main gauche deux gammes de tonalité différentes ?
étrange ta question, mais en jazz savoir jouer en tierces ou avec d'autres intervalles en doublant à la main gauche ce que fait la main droite c'est courant. moi j'y arrive un peu, et ça m'arrive parfois de le bosser. alors la plupart du temps les deux mains sont quand même dans le même mode (la même tonalité, ou la même gamme), mais pas toujours. et quand les deux mains ne jouent pas dans le même mode, improviser un truc joli ça devient tout de suite beaucoup plus chaud ! et il faut l'utiliser avec parcimonie parce que de toute façon la plupart du temps si c'est plus qu'un cours passage, c'est moche.Wladyslaw a écrit :Dans la série des loisirs tordus, est-ce qu'il vous arrive de jouer :
- à la main droite et a la main gauche deux gammes de tonalité différentes ?
- pareil avec les exercices du Hanon : un exercice à une main et un autre à une autre main ou deux tonalités différentes ?
nox a écrit :Quand je m'ennuie, je joue souvent le concerto de Schumann à la main droite et celui de Grieg à la main gauche.
Mmmm... D'après ce que tu décris, je pense que tu ne sauras jamais jouer cette étude correctement. Tu n'as pas l'air de savoir choisir tes doigtés, ce qui est tout à fait rhédibitoire. Désolé, la vie est dure, mais c'est comme ça ! Il faut arrêter d'idéaliser les choses. On a le talent ou on ne l'a pas. Point.acx01b a écrit :et quand vous avez un morceau où il y a plein de doigtés indiqués, en général vous avez plutôt tendance à les suivre presque tous ou pas ? parce que là je suis en train de re-bosser l'étude 23 de chopin (à terme il faut la jouer très vite), et il y a presque tous les doigtés indiqués, j'ai commencé par les jouer, puis comme ça y est je connais les notes par cœur, j'ai arrêté de regarder leurs doigtés et je fais les miens. ce qui me prend du temps parce qu'à force de maîtriser le morceau, mes doigtés changent. donc je dirais que je ne suis les doigtés de la partition qu'à 30 ou 50%, rarement plus. et vous ?
Gracou a écrit :Pour rebondir sur cette histoire de doigté, je ne résiste pas à l'envie de citer Marguerite Long (dans "Le piano") :
"Si un doigté vous oblige à des déplacements de la main et de bras dont l'imprudence et la dureté sont visible à l'oeil, changez-le, car l'élégance de la main est inséparable de l'élégance du phrasé. Il y a dans la plastique de la main en action un mystérieux élément de noblesse et de grâce qui se communique au texte qu'elle traduit. Un doigté gauche et disgracieux ne peut engendrer une belle sonorité. Laid à l'oeil, laid à l'oreille."
moi j'ai installé un miroir pour pouvoir regarder mes mains de côté quand je joue, je trouve ça pas mal utileWandarnok a écrit :Gracou a écrit :Pour rebondir sur cette histoire de doigté, je ne résiste pas à l'envie de citer Marguerite Long (dans "Le piano") :
"Si un doigté vous oblige à des déplacements de la main et de bras dont l'imprudence et la dureté sont visible à l'oeil, changez-le, car l'élégance de la main est inséparable de l'élégance du phrasé. Il y a dans la plastique de la main en action un mystérieux élément de noblesse et de grâce qui se communique au texte qu'elle traduit. Un doigté gauche et disgracieux ne peut engendrer une belle sonorité. Laid à l'oeil, laid à l'oreille."![]()
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je viens de me rendre compte qu'en improvisations j'utilisais pas mal de trucs genre - à la main droite, montées chromatiques en croches avec le pouce qui fait des blanches une quarte/sixte en dessous, et ça amène clairement à des 'doigtés spéciaux' du type ceux que j'ai mis en titre du post, ou ceux de natty_dreadnatty_dread78 a écrit :Salut,
L'appassionata de Beethoven, ou l'etude op 10 no 2 de Chopin regorgent de doigtés "spéciaux" comme tu dis: passage du 3 au dessus du 5, du 2 au dessus du 3, du 3 au dessus du 4, pareil en dessous, etc etc.
nox a écrit :Je n'arrive pas à le visualiser celui-là. Tu penses à quel passage ?natty_dread78 a écrit :passage du 3 au dessus du 5, du 2 au dessus du 3, du 3 au dessus du 4, pareil en dessous, etc etc.
Un exemple dans la fugue en ré m du CBT2, mes.21 MD (ce doigté, il doit en fourmiller chez les clavecinistes.)natty_dread78 a écrit : Dans l'appassionata mvt 3, dans certains arpèges MD, on peut mettre 3-2, par exemple à la fin de la 1ère partie. Il y a aussi du 3 au dessus du 2 à la MG, d'ailleurs. Cela dit, il y a beaucoup de doigtés possibles dans ces arpèges du mvt 3.