Nocturnes Nos. 2, 4 & 11 - Enregistrements

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Ans00
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Re: Nocturnes Nos. 2, 4 & 11 - Enregistrements

Message par Ans00 »

Salut,

Merci André pour tes commentaires encourageants. :D
Merci aussi à tous ceux qui ont écouté et à ceux qui ont commenté.
Je viens de mettre en ligne l'enregistrement d'un nouveau nocturne (oui, encore un :roll: ): Nocturne No. 2 en mi bémol majeur, Op. 9-2.
Je perçois à l'écoute de nombreux problèmes, tout particulièrement la main gauche globalement (beaucoup) trop forte et irrégulière. Si vous avez des conseils/remarques sur ce point ou sur d'autres que je n'aurais pas remarqué, ils sont les bienvenus. :)

Edit: Je viens de faire un nouvel essai en essayant de faire attention à la main gauche, sans succès je crois. J'ai pris un peu (beaucoup) de liberté mes. 19-20, j'espère que ça ne choque personne. :mrgreen:
Nocturne No. 2 en mi bémol majeur, Op. 9-2 (bis)

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Récapitulatif de mes enregistrements:
- Nocturne No. 2 en mi bémol majeur, Op. 9-2
- Nocturne No. 4 en fa majeur, Op. 15-1
- Nocturne No. 11 en si mineur, Op. 37-1
N'hésitez pas à commenter aussi les autres, pour ceux qui n'auraient pas écouté.
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rachmaninoff
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Re: Nocturnes Nos. 2, 4 & 11 - Enregistrements

Message par rachmaninoff »

En général, ton nocturne est vraiment bien senti, Ans00, c'est vraiment du Chopin, bravo !

Quelques petites remarques, pour améliorer l'ensemble déjà très bon et très satisfaisant :
- Le rubato est bien là, peut-être que je mettrais un peu plus de "basculement" si j'étais toi, des sortes d'hésitations (contrôlées bien sûr) par endroits.
- Fais attention aux montées de doubles liées deux à deux (par exemple, mes.7), qui ont il me semble tendance à donner un rythme doubles pointées-triples, justement à cause de ces liaisons.
- Certaines phrases pourraient être mieux abordées, même si globalement le phrasé est très bien pensé et bien présent. Par exemple, mes.12, tu pourrais plus ralentir, j'ai l'impression qu'ici, il faut insister de plus en plus croche après croche, faire vivre cette modulation, et surtout, comme c'est écrit sur la partition, isoler la dernière croche de la mesure des précédentes.
- Oui, les libertés prises aux mes.19-20 sont assez... étranges. :D
- Mes.30, tu pourrais aller un peu plus je pense vers le ff (ou est-ce l'enregistrement qui cache ces nuances ?).

Voilà, ce sont quelques petits détails qui ne compromettent que peu, à mon humble avis, la qualité de ton interprétation. Encore bravo ! :D
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Ans00
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Re: Nocturnes Nos. 2, 4 & 11 - Enregistrements

Message par Ans00 »

Merci Rachmaninoff pour ton écoute attentive. :)

- Concernant le rubato, c'est vrai que j'ai toujours tendance à être un peu trop sobre. Mais quand j'essaie de me "lâcher plus", j'en fais trop et je m'écœure à tel point que je n'arrive pas à terminer le morceau. Difficile de trouver l'équilibre!
- Pour le mes. 12, j'ai vérifié sur ma partition (Peters) et sur la première édition, la dernière note est bien incluse dans la phrase. J'aurais dû faire plus attention à la partition utilisée pour la vidéo.
- J'ai en effet beaucoup de mal avec mes nuances qui sont toujours trop timides. Je crois que j'ai un mauvais rapport physique au piano, qui fait que je n'arrive jamais à obtenir des piano satisfaisants ou des fortissimo ni percussifs ni violents. Quand j'entends les enregistrements de grands pianistes (même Katsaris, dont le son me déplaît souvent...), je suis toujours désespéré en entendant le son plein et maîtrisé qu'ils obtiennent. #-o
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rachmaninoff
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Re: Nocturnes Nos. 2, 4 & 11 - Enregistrements

Message par rachmaninoff »

Au temps pour moi, j'ai eu la flemme d'aller regarder sur mon édition, Paderewski, qui en fait inclut aussi cette note dans la phrase. Mea culpa, je suis trop fainéant parfois :mrgreen:
Peut-être un problème de poids ? C'est l'un des principaux problèmes auxquels je fais face, ayant pris de mauvaises habitudes.
Pour le rubato, écoute Rubinstein, modèle selon moi du rubato sobre, non excessif (le meilleur rubato pour moi, c'est le sien...) : https://www.youtube.com/watch?v=Nu48Z45ibxQ
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JPS1827
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Re: Nocturnes Nos. 2, 4 & 11 - Enregistrements

Message par JPS1827 »

Moi je trouve le 2ème enregistrement de l'opus 9 n°2 très bien dans l'ensemble, poétique, et avec un son approprié, ce qui n'est pas si facile. Pour les nuances tu ne peux absolument pas comparer un enregistrement fait en studio (ou un concert dans une grande salle sur un Steinway D) à un enregistrement artisanal sur un piano de travail. Mais c'est vrai que tu peux faire un peu mieux. Pour l'équilibre basse-aigu il ne faut pas accuser son micro, il faut admettre qu'on joue la main gauche un poil trop fort (ça m'arrive très souvent de le constater quand j'essaie d'enregistrer ce genre d'œuvre une première fois, et c'est pour ça que je fais souvent un enregistrement dès le début du travail, même si ce n'est pas bien par ailleurs).

Un détail pour les mesures 13 et 21 : s'appliquer à jouer la première note de l'arpège de la main droite sur le temps donne un résultat très laid, avec l'impression que la 2ème croche de la mesure à la main gauche arrive trop tôt. C'est une recommandation d'éditeur qui n'a jamais été écrite par Chopin. Bien sûr il faut jouer la basse à peu près entre le si et le mi de la main droite.

Pour les broderies en triples croches, il est tout à fait naturel de prendre le temps de les jouer de façon chantante en adaptant la main gauche, l'important est que ce "rubato" sonne naturel. Pour cela, il ne faut à mon avis pas du tout écouter Rubinstein, ni personne d'autre d'ailleurs, mais chercher et trouver soi-même quelque chose dont on puisse se convaincre. Ecouter des disques, c'est un plaisir, c'est très utile à la formation du goût musical et artistique en général, ça permet de découvrir des œuvres et de se faire une idée des types d'interprétation qu'on préfère, mais ce n'est vraiment pas utile pour travailler une œuvre en particulier.
Ans00
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Re: Nocturnes Nos. 2, 4 & 11 - Enregistrements

Message par Ans00 »

@rachmaninoff: Je suis bien d'accord :) . Pour moi, Rubinstein est un modèle absolu pour presque tout. J'ai même acheté la collection complète de ses enregistrements (144 disques!). Là où, chez certains pianistes, les nuances sont impressionnantes de finesse, le phrasé très subtil et les sonorités riches et variées, Rubinstein ne présente que de la simplicité. Mais, inexplicablement, je suis absolument transporté quand je l'écoute, comme si je devenais la musique qu'il joue. Je regrette infiniment d'être trop jeune pour avoir pu l'entendre en concert.

@JPS: Merci pour l'écoute et les commentaires. Je vais essayer ce que tu proposes mes. 13 & 21.
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