A mon avis, surtout si tu as la chance d'avoir un beau piano, tu devrais t'en tenir à chercher le plus beau son sur ton piano, sans trop penser à celui de ta prof. Avec le temps tu t'habitueras à cet autre piano mais c'est sur le tien que tu passes tes heures de travail et de recherche sur le son, et puisque c'est un piano à queue tu as forcément des sensations utiles pour travailler, et tu as du temps devant toi pour en faire le tour!
C'est bien de jouer quand on le peut sur des pianos différents.
J'ai souvent été déstabilisée par les pianos quand je joue en dehors de chez moi. Ça va dans les deux sens, en bien ou en mal. Certains pianos m'aident clairement à jouer, je me sens bien, le piano m'aime bien, et même si je me rends bien compte qu'un piano à queue ne pardonne rien (problèmes de "trous" dans la pédale, et d'équilibre sonore en général) j'accepte maintenant un peu mieux ce ressenti (qui avait tendance à me paralyser il y a deux ans) et je note dans un coin de mon archive de mémoire ce qui ne sonne pas comme je le voudrais, pour le travailler ensuite chez moi. D'autres pianos sont "too much" pour moi, sur un Steinway à queue mes mains sont clairement des sabots et je ne réussis rien, mais vraiment rien, avec la pédale.
J'ai une sorte de sympathie pour les petits pianos malaimés, les vilains petits canards, je me dis, tiens toi je vais quand même te faire chanter un peu.
problèmes de passage d'un piano à l'autre
Re: problèmes de passage d'un piano à l'autre
Je suis d'accord avec Oupsi, je trouve que c'est vraiment dommage de brider ton piano... D'autant plus que si ton Pleyel réagit comme le mien, il est vraiment plus beau ouvert, c'est là que la sonorité développe vraiment toute son ampleur et sa personnalité. C'est vrai que la plupart des musiciens ont la chance de pouvoir jouer sur leurs propres instruments où qu'ils aillent, et nous devons quant à nous nous adapter à d'autres touchers, d'autres claviers, d'autres sonorités, ce qui peut être très perturbant... Je suis un peu moins en difficultés qu'au début quand je joue sur un nouveau piano, sans doute à force d'en avoir joué un peu partout, dans différentes situations, en stage, chez des amis, dans des magasins... Lee, plus tu joueras chez d'autres, plus tu te familiariseras avec des touchers différents, et plus tu t'adapteras vite à un nouvel instrument. Après, ça dépend aussi beaucoup du piano en lui même, certains sont plus faciles, ou nous conviennent mieux... Je me rappelle n'avoir eu aucun mal à passer sur le Bosendorfer de Strumpf, au contraire, il me facilitait la tâche, les morceaux passaient tout seuls. Je suis par contre toujours en difficultés avec le 1/2 queue Seiler de mon ancienne prof, et pourtant c'est un piano que j'adore. Mais le toucher n'est pas facile. Tu vas finir par te faire au vilain piano étouffé de ta prof, mais par pitié, n'empêche plus ton Pleyel de chanter ! 

Re: problèmes de passage d'un piano à l'autre
Pas difficile de me convaincre d'écouter mon 3bis en toute sa beauté. Merci pour vos opinions.
Quant au prof, elle a un ancien Steinway demi-queue rénové qu'elle garde chez un élève car son salon est trop petit.
Peut-être plus tard je dois essayer de négocier mes leçons chez cet élève.

Quant au prof, elle a un ancien Steinway demi-queue rénové qu'elle garde chez un élève car son salon est trop petit.
Peut-être plus tard je dois essayer de négocier mes leçons chez cet élève.

“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: problèmes de passage d'un piano à l'autre
Bonjour,
Juste pour info: j´ai un Seiler piano à queue (en location) depuis 7 mois : Le touché est effectivement très lourd - Cette marque est considérée comme étant de premier rang, mais je suis épuisé car c´est vraiment très physique. Le vendeur m´a dit que ces pianos sont destinés à un entrainement professionnel. Maintenant je comprends pourquoi...
Quand je passe sur un autre piano tout devient bien plus simple.
Je n´aime pas vraiment. Disons que celá m´a servi à atteindre une de mes prioritées: Muscler les doigts et préparer à jouer sur n´importe quel autre piano.
Je n´ai plus aucun problème pour jouer sur un Steinway ou tout autre piano d´ailleurs. Ce qui était le contraire avant. Le fait d´avoir joué sur de très nombreuses marques comme Kawai, Sauter, Yamaha, Rösler, Lenica, Stingl, Bösendorfer, Steinway, C.Bechstein, August Förster (une de mes marques préférées), Rameau, Petrof etc... (que j´adore, mais également touché très lourd, mais des basses envoutantes), est également un très bon entraînement à condition de s´entraîner plusieurs semaines sur chacun des pianos. Bref il faut de l´expérience.
Je pense que l´expérience en général joue un grand rôle: Avec 20 ans d´expérience on aura forcément moins de mal pour passer d´un Bösendorfer à un Seiler qu´avec seulement 3 ou 4 ans d´expérience. Le cerveau et les doigts sont capable de s´adapter plus rapidement à un environnement différent.
J´ai prévu de louer un Hoffmann piano droit avec Silent Fonction. Moins cher, un joli son, et touché bien plus léger. Il sera parfait pour les 6 prochains mois qui seront très très intensifs... en attendant un prochain objectif.
A bientôt, Alexis
Juste pour info: j´ai un Seiler piano à queue (en location) depuis 7 mois : Le touché est effectivement très lourd - Cette marque est considérée comme étant de premier rang, mais je suis épuisé car c´est vraiment très physique. Le vendeur m´a dit que ces pianos sont destinés à un entrainement professionnel. Maintenant je comprends pourquoi...
Quand je passe sur un autre piano tout devient bien plus simple.
Je n´aime pas vraiment. Disons que celá m´a servi à atteindre une de mes prioritées: Muscler les doigts et préparer à jouer sur n´importe quel autre piano.
Je n´ai plus aucun problème pour jouer sur un Steinway ou tout autre piano d´ailleurs. Ce qui était le contraire avant. Le fait d´avoir joué sur de très nombreuses marques comme Kawai, Sauter, Yamaha, Rösler, Lenica, Stingl, Bösendorfer, Steinway, C.Bechstein, August Förster (une de mes marques préférées), Rameau, Petrof etc... (que j´adore, mais également touché très lourd, mais des basses envoutantes), est également un très bon entraînement à condition de s´entraîner plusieurs semaines sur chacun des pianos. Bref il faut de l´expérience.
Je pense que l´expérience en général joue un grand rôle: Avec 20 ans d´expérience on aura forcément moins de mal pour passer d´un Bösendorfer à un Seiler qu´avec seulement 3 ou 4 ans d´expérience. Le cerveau et les doigts sont capable de s´adapter plus rapidement à un environnement différent.
J´ai prévu de louer un Hoffmann piano droit avec Silent Fonction. Moins cher, un joli son, et touché bien plus léger. Il sera parfait pour les 6 prochains mois qui seront très très intensifs... en attendant un prochain objectif.
A bientôt, Alexis
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- Enregistré le : lun. 30 mai, 2011 18:16
- Mon piano : Pleyel 3Bis 1924
Re: problèmes de passage d'un piano à l'autre
Ça ne fait que 3 ans que je joue du Piano, mais comme j'en accorde souvent et que j'en règle quelques uns, j'ai la chance de jouer sur des pianos différents. je trouve que le plus difficile c'est de doser les aigus main droite par rapport à la main gauche pour qu'ils passent par dessus. Je précise j'aime particulièrement les œuvres qui se jouent p voir pp, d'où la difficulté.
J'ai particulièrement cette difficulté sur le Piano droits, où je ne dois pas ouvrir du tout le capot, sinon j'ai l'impression que les médiums me sautent dessus.
Par contre je trouve les piano à Queue beaucoup mieux équilibrés, après c'est peut être un problème d'harmonisation.
Hier j'ai eu la chance d'enfin de jouer sur le Steinway B que j'ai du réparer dans ma ville dans un espace culturel.
qu'elle facilité de jeu et de réserve de dynamique. Avec seulement 3 ans de Piano et un touché pas encore bien maîtrisé au niveau dynamique, sur ce piano j'avais l'impression d'exprimer et de doser ce que je voulais avec un facilité dé-concertante. En plus avec un touché pas trop dur. Sur Mon Pleyel où j'ai durci les ressorts de la mécanique pour pouvoir jouer + facilement pp, je suis loin d'avoir cette facilité. Sur le Steinway on sent bien le cran de l'échappement qui permet de doser la dynamique.
Mon expérience d'ancien batteur m'a bien aidé pour m’adapter d'un piano à l'autre. Car c'est aussi un instrument difficilement transportable où on est obligé de s'adapter à la batterie qui est sur place. et comme sur le Piano je trouve que ce sont les différent réglage des pédale qui perturbe le plus.
J'ai particulièrement cette difficulté sur le Piano droits, où je ne dois pas ouvrir du tout le capot, sinon j'ai l'impression que les médiums me sautent dessus.
Par contre je trouve les piano à Queue beaucoup mieux équilibrés, après c'est peut être un problème d'harmonisation.
Hier j'ai eu la chance d'enfin de jouer sur le Steinway B que j'ai du réparer dans ma ville dans un espace culturel.
qu'elle facilité de jeu et de réserve de dynamique. Avec seulement 3 ans de Piano et un touché pas encore bien maîtrisé au niveau dynamique, sur ce piano j'avais l'impression d'exprimer et de doser ce que je voulais avec un facilité dé-concertante. En plus avec un touché pas trop dur. Sur Mon Pleyel où j'ai durci les ressorts de la mécanique pour pouvoir jouer + facilement pp, je suis loin d'avoir cette facilité. Sur le Steinway on sent bien le cran de l'échappement qui permet de doser la dynamique.
Mon expérience d'ancien batteur m'a bien aidé pour m’adapter d'un piano à l'autre. Car c'est aussi un instrument difficilement transportable où on est obligé de s'adapter à la batterie qui est sur place. et comme sur le Piano je trouve que ce sont les différent réglage des pédale qui perturbe le plus.
" Imite, assimile, et ensuite innove…" Clark Terry