Je souhaite édifier une construction pour y loger un piano à queue (sans doute un quart de queue). Je me pose plusieurs questions :
- quel volume minimum faut-il compter pour que le son s'épanouisse bien ? Je pense faire une surface de 25 à 30 m2, sur deux niveaux (le terrain étant incliné).
- au niveau des matériaux pour les murs, je comptais utiliser un mélange argile / paille, est-ce que ça vous paraît bon pour la conservation du taux d'humidité ? (j'habite dans les Cévennes où il y a des grosses variations d'humidité : sec en été et très humide en automne...). Et pour l'acoustique, est-ce qu'il ne faut pas plutôt du bois ?
Voila, merci pour vos tuyaux...
quelle construction pour un piano ?
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- Mon piano : YAMAHA : P120-num. + S4-1/4 queue 1m91
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Re: quelle construction pour un piano ?
Pour un quart de queue 25 à 30 m² c'est bien, mais il faudra peut-être un petit traitement acoustique de la pièce selon son remplissage, si on souhaite un son de qualité (si elle est entièrement vide ce sera la plupart du temps intenable. Si elle est bourrée de meubles absorbants, ce sera trop mat. Si les baies vitrées sont trop importantes il faudra prévoir des double rideaux lourds. Etc...).
Pour l'humidité les matériaux même assez adaptés ne pourront pas régler tous les problèmes liés à des défauts d'hygrométrie prolongés si les variations sont importantes. Tout au plus pourront-ils lisser des variations à l'échelle de la journée ou de quelques jours selon les masses en jeu (on parle de "déphasage").
Mais si c'est sec en été, au bout d'une ou deux semaines ce sera sec également dans la pièce. Et idem dans l'autre sens à l'automne.
Les seules solutions valables pour respecter une hygrométrie tout au long de l'année consistent en l'utilisation de moyens mécaniques musclés (humidificateur et déshumidificateur, ou équivalent), même les solutions intermédiaires (VMC hygroréglable par exemple) ne permettront qu'un mieux mais pas plus.
Maintenant il faut voir l'intensité des variations d'hygrométrie réelle dans la pièce (si c'est humide dehors mais qu'il fait froid, ce peut être acceptable à l'intérieur avec un peu de chauffage par exemple. Idem en été, si c'est peu humide mais que dans la maison il fait frais à cause de murs épais, d'arbres apportant de l'ombre, ça peut être acceptable aussi).
Pour l'acoustique, ce peut être un bon matériau, il faut voir (paille+argile apparent ?? Curieux, ou alors les murs sont lissés à l'argile et alors effectivement c'est pas terrible).
BM
Pour l'humidité les matériaux même assez adaptés ne pourront pas régler tous les problèmes liés à des défauts d'hygrométrie prolongés si les variations sont importantes. Tout au plus pourront-ils lisser des variations à l'échelle de la journée ou de quelques jours selon les masses en jeu (on parle de "déphasage").
Mais si c'est sec en été, au bout d'une ou deux semaines ce sera sec également dans la pièce. Et idem dans l'autre sens à l'automne.
Les seules solutions valables pour respecter une hygrométrie tout au long de l'année consistent en l'utilisation de moyens mécaniques musclés (humidificateur et déshumidificateur, ou équivalent), même les solutions intermédiaires (VMC hygroréglable par exemple) ne permettront qu'un mieux mais pas plus.
Maintenant il faut voir l'intensité des variations d'hygrométrie réelle dans la pièce (si c'est humide dehors mais qu'il fait froid, ce peut être acceptable à l'intérieur avec un peu de chauffage par exemple. Idem en été, si c'est peu humide mais que dans la maison il fait frais à cause de murs épais, d'arbres apportant de l'ombre, ça peut être acceptable aussi).
Pour l'acoustique, ce peut être un bon matériau, il faut voir (paille+argile apparent ?? Curieux, ou alors les murs sont lissés à l'argile et alors effectivement c'est pas terrible).
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
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