C'est amusant, justement hier soir, un copain m'a montré une vidéo du même, au même endroit, jouant Vers La Flamme de Scriabine. Et juste avant, il dit : "it's difficult to play, I have to remove my jacket"
Je vous laisse imaginer (ou trouver sur emule) ce que ça veut dire pour lui "difficult".
En ce qui me concerne, ma conclusion a été : à partir du moment où il enléve ne serait-ce que sa chaussette gauche pour le jouer, ça veut dire que je peux classer la partition dans la catégorie : "a jouer àprés douze réincarnations"
Modifié en dernier par egtegt le mer. 10 mai, 2006 0:16, modifié 1 fois.
Zut ! qu'est-ce que je peux bien écrire maintenant que je me suis trompé et que j'ai envoyé le même message deux fois et que je ne peux plus effacer le second ?
Pour info, c'est extrait d'un DVD qui s'appelle The Last Romantic, Horowitz y est filmé chez lui à son piano. Il joue une dizaine de pièces dont ce choral, un impromptu de schubert, le premier scherzo, une magnifique mazurka et la polonaise héroique de frédo, une sonate de mozart (la K330 je crois, vraiment magnifique), du Schumann, un prélude de Rachmaninov.... Je ne crois pas en oublier. C'est très bien filmé, très intimiste, on a l'impression d'être assis à côté et je trouve horowitz touchant.
Les stars sont des fleurs sujettes à se faner. Les musiciens sont des arbres, sujets à grandir encore et toujours.
Ce qui est le plus étonnant, en plus du phrasé, du touché de cet immense pianiste (pour cette interprétation très romantique superbe... on est loin de Gould mais tout aussi près du bonheur) est l'impression de légèreté du clavier et de puissance sans effort.
Impression qui n'est pas feinte, je crois, car Horovitz se faisait faire des pianos au clavier extrèmement léger... vraiment beaucoup plus léger que la moyenne.
Sebos a écrit :Pour info, c'est extrait d'un DVD qui s'appelle The Last Romantic, Horowitz y est filmé chez lui à son piano. Il joue une dizaine de pièces dont ce choral, un impromptu de schubert, le premier scherzo, une magnifique mazurka et la polonaise héroique de frédo, une sonate de mozart (la K330 je crois, vraiment magnifique), du Schumann, un prélude de Rachmaninov.... Je ne crois pas en oublier. C'est très bien filmé, très intimiste, on a l'impression d'être assis à côté et je trouve horowitz touchant.
melp1967 a écrit :Ce qui est le plus étonnant, en plus du phrasé, du touché de cet immense pianiste (pour cette interprétation très romantique superbe... on est loin de Gould mais tout aussi près du bonheur) est l'impression de légèreté du clavier et de puissance sans effort.
Impression qui n'est pas feinte, je crois, car Horovitz se faisait faire des pianos au clavier extrèmement léger... vraiment beaucoup plus léger que la moyenne.
Avez-vous des informations à ce sujet ?
Si tu lis l'anglais couremment, que tu aimes Jésus, tu peux te procurer l'autobiographie du technicien de Horowitz, Franz Mohr.
Il parle (surtout) de religion, mais aussi de la façon dont il préparait les pianos pour Horowitz, Rubinstein, Gould, etc... http://www.amazon.com/gp/product/080105 ... e&n=283155
Je vous laisse, j'ai ma clé d'accord qui refroidit...
melp1967 a écrit :La, tu vas finir par me coûter cher en bouquins... Je viens d'acheter celui que tu recommandais d'Arthur Reblitz et qui est remarquable.
Merci pour ton conseil avisé : ce livre est une bible. On y comprend vraiment les termes techniques, l'accord, ...
A recommander !
ah! tu vois !
je ne raconte pas QUE des bêtises !
Celui de Reblitz vaut le coup parce qu'il y a plein de pages et plein de photos pour 45€.
Celui de F.Mohr vaut un peu moins le coup, mais ça reste interessant!
Je vous laisse, j'ai ma clé d'accord qui refroidit...
Il me semble que cette vidéo est disponible en entier ou en petits bouts là où vous savez.... Sinon, je peux toujours apprendre à faire des copies de DVD....
Les stars sont des fleurs sujettes à se faner. Les musiciens sont des arbres, sujets à grandir encore et toujours.
Il jouait aussi très bien Mozart. Dans cette vidéo d'un enregistrement du 23ième concerto avec Carlo Maria Giulini et l'orchestre de la Scala, il dit que c'est le compositeur <<number one>>. C'est délicieux car rempli d'humour. Avant d'attaquer le troisième mouvement, il se retourne vers le jeune tourneur de pages et lui demande
<<you think that my fingers are going ?>> (vous pensez que mes doigts ça va ?)
L'autre, interloqué : <<hein??>>
Il répète sa question. L'autre <<Oh, YES!>> http://pianosheets.org/browse.php?cat=5&page=1
On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein