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hmmm, Camille SAint SAens est un des plus pompés et des plus cités dans le cinéma mais le grand public le connais peu il est vrai. (perso, j'adore ! )Val a écrit :Et Camille Saint-Saens ?
Lui aussi a eu un immense succèsLe mettre au Panthéon remettrait peut-être ses œuvres au goût du jour ...
Normal qu'il soit cité au cinéma, il est le premier à avoir composé pour le cinéma :Ecalucie a écrit :[Camille SAint_SAëns est un des plus pompés et des plus cités dans le cinéma mais le grand public le connait peu il est vrai. (perso, j'adore ! )
Quand on voit comme sont peu jouées les oeuvres du moyen-âge, l'éternité me semble un peu longue pour ce cher Chopin.robbi a écrit :Chopin n'a vraiment pas besoin de ça et il restera joué pour l’éternité je pense.
Et pourquoi donc ?Gracou a écrit : Si ce qui nous est parvenu du moyen-âge est plutôt vocal qu'instrumental, ce devrait être plutôt un atout, en tout cas pas un handicap.
Ouf, heureusement que tu as mis le "relativement". Et je pense que c'est surtout valable pour la fin du moyen-âge, à partir du XII ou XIIIème siècle.Gracou a écrit : Les sources sont tout de même relativement nombreuses
Eh bien on peut développer. Qu'est ce que tu ne comprends pas ?Gracou a écrit : J'ai du mal à te suivre sur la qualité qui serait inférieure. Je ne comprends pas non plus le parallèle que tu fais avec les prémices de la théorie musicale.
C'est vraiment différent pour moi, outre tout ce que j'ai indiqué au-dessus, parce que la grande différence c'est que pour la musique médiévale...ba on garde ce qu'on trouve, ce n'est pas la qualité des oeuvres qui les fait arriver jusqu'à nous...Gracou a écrit : Enfin je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas comparer deux grandes phases de la musique occidentale ou par exemple deux grands compositeurs de leur temps dans le sens où l'on peut imaginer que le second (par exemple Chopin) connaîtra probablement le même destin que le premier (n'importe quel grand nom du moyen-âge ou de la Renaissance), à savoir rester dans l'Histoire, mais d'être au fil des siècles de moins en moins interprété.
La musique de cette époque n'est absolument pas simpliste, il y a énormément de polyphonie, le rythme est bien réel et parfois très complexe.nox a écrit : La théorie musicale en est à ses prémices, et la musique de cette époque est beaucoup plus simpliste. Pas de réelle tonalité je crois (mais on parlait déjà de modes, je pense), pas de polyphonie, peu de notations de rythme etc...
Là encore, c'est loin de la réalité de l'époque. Alors bien sûr, la circulation des êtres et des idées était plus développés aux 17° et 18°, mais les compositeurs étaient loin d'être isolés dans leur coin et certains ont eu une zone d'influence considérable, de même que les échanges étaient nombreux (lors de voyages, de changements de cour, etc).nox a écrit : Par ailleurs comme je l'ai dit, il y avait alors beaucoup moins de transmission du savoir, à la fois bien sûr à cause des moyens de notation et de transmission rudimentaires, mais aussi parce que savoir lire, écrire et compter n'était pas donné à tout le monde. Donc les évolutions et améliorations ne se propageaient pas aussi rapidement.
Alors qu'à partir du XVII ou XVIIIème siècle, grâce à cette transmission écrite facilitée, et à la mise en place d'une véritable théorie musicale aboutie, plusieurs musiciens à travers l'Europe ont pu œuvrer de concert à l'évolution de la musique, chacun pouvant plus facilement profiter du savoir des autres.
Bref, la musique médiévale est surtout intéressante historiquement.
Là encore, c'est un sacré raccourci. On a quand même beaucoup de sources d'auteurs nombreux du moyen-âge (et aussi de la Renaissance, période assez peu "populaire" elle aussi).nox a écrit : C'est vraiment différent pour moi, outre tout ce que j'ai indiqué au-dessus, parce que la grande différence c'est que pour la musique médiévale...ba on garde ce qu'on trouve, ce n'est pas la qualité des oeuvres qui les fait arriver jusqu'à nous...
Alors que pour la musique du XVIIème siècle et au-delà, on a énormément de compositeurs et d'oeuvres. Certains bons, qui ont traversé les siècles et qui de ce fait semblent vraiment atemporels, d'autre moins bons, qui ont sombré dans l'oubli.
Donc on va de 600 à 1400 à peu-près. On est d'accord ?La musique médiévale est un terme général pour désigner une période couvrant à peu près 800 ans de l'histoire de la musique occidentale religieuse et profane, et commençant avec les premières musiques chrétiennes d'avant la réforme grégorienne, jusqu'aux musiques du XVe siècle
donc on est déjà à la fin de la période médiévale pour cette première notation. Et quand je vois la musique grégorienne, que je joue assez souvent, je ne vois quasiment aucune notion de rythme.La première sorte de système d'écriture du rythme est développée au XIIIe siècle et est fondée sur une série de modes.
C'est sûr qu'il y a peu de chance pour que la musique médiévale devienne très populaire. Cela dit, à part quelques thèmes très connus de Chopin ou Beethoven, on ne peut pas non plus dire que le "Classique" soit accessible au grand public, si on va par là. Il s'agit dans les deux cas de musiques du passé aux esthétiques bien définies, complexes et pour lesquelles il faut une sensibilisation, l'apprentissage d'un goût, enfin bref, pas quelque chose de grand public.nox a écrit : De toute façon, on a encore aujourd'hui des débats sur la manière dont cette musique doit être lue et jouée, donc de là à ce qu'elle soit accessible au grand public...
Super, mais tu m'en voudras pas si je te dis que la musique qui n'a pas été notée est forcément vouée à l'oubli.........Donc même si on met de côté notre débat du complexe ou pas complexe (sur lequel je suis évidemment en désaccord, mais baste !), il me parait difficile de dire que Chopin sera oublié puisque cette musique là a également été oubliée. Ca n'a rien de comparable encore une fois...Gracou a écrit :Le fait que le rythme n'était pas noté ne veut pas dire qu'il n'était pas complexe. De mémoire, il me semble que les recherches de l'Ars nova et l'Ars subtilior étaient assez poussées sur le paramètre rythmique. De même qu'en Afrique il existe des polyphonies très élaborées, des rythmes très complexes, sans que rien ne soit noté. On est donc loin de pouvoir dire que "ce n'est pas encore très fin".
Mais non, il n'est même pas question de goût ou de sensibilisation pour la musique médiévale ! Mais déjà on a très peu d'oeuvres de cette époque qui nous sont parvenues ! Tu ne vas pas me dire le contraire ?? Et pour le peu qu'on a, on n'est même pas sûr de la manière dont ça doit être joué...C'est quand même mal barré pour rester dans les mémoires !Gracou a écrit : C'est sûr qu'il y a peu de chance pour que la musique médiévale devienne très populaire. Cela dit, à part quelques thèmes très connus de Chopin ou Beethoven, on ne peut pas non plus dire que le "Classique" soit accessible au grand public, si on va par là. Il s'agit dans les deux cas de musiques du passé aux esthétiques bien définies, complexes et pour lesquelles il faut une sensibilisation, l'apprentissage d'un goût, enfin bref, pas quelque chose de grand public.
C'est peut-être la seule chose sur laquelle nous serons toujours d'accord.nox a écrit : je sais qu'on ne sera jamais d'accord...
Je ne suis pas un grand spécialiste, mais le rythme de la musique grégorienne était je crois basé sur la prosodie latine qui était donc rythmée (longues-brèves), d'où notation "implicite" ou connue de tous à l'époque. Je dirais donc que ce sont les transcriptions qui sont fautives.nox a écrit :Et quand je vois la musique grégorienne, que je joue assez souvent, je ne vois quasiment aucune notion de rythme.
Difficile pour moi de ne pas voir dans l'emploi du terme "simpliste" une appréciation esthétique dévalorisante au lieu d'un jugement objectif...nox a écrit :la musique de cette époque est beaucoup plus simpliste.
nox a écrit :La théorie musicale en est à ses prémices, et la musique de cette époque est beaucoup plus simpliste. Pas de réelle tonalité je crois (mais on parlait déjà de modes, je pense), pas de polyphonie, peu de notations de rythme etc... La musique notée faisait ses premiers pas.
Je ne vois pas en quoi la polyphonie, polyrythmie, le rythme mesuré ou non, la tonalité, etc. seraient des critères de valeurs esthétiques. Qu'ils soient des critères d'appréciation esthétique relativement à une oeuvre donnée ou bien par rapport à une oreille actuelle, je suis d'accord, en reconnaissant alors que cela relève alors de la subjectivité individuelle.Gracou a écrit :La musique de cette époque n'est absolument pas simpliste, il y a énormément de polyphonie, le rythme est bien réel et parfois très complexe.
Je veux bien savoir ce que tu entends par "théorie musicale".nox a écrit :La théorie musicale en est à ses prémices [...] Alors qu'à partir du XVII ou XVIIIème siècle, grâce à cette transmission écrite facilitée, et à la mise en place d'une véritable théorie musicale aboutie, plusieurs musiciens à travers l'Europe ont pu œuvrer de concert à l'évolution de la musique, chacun pouvant plus facilement profiter du savoir des autres.
Tout à fait d'accord - qu'on soit capable d'appréciation de tel ou tel style musical c'est autre chose.Gracou a écrit :Le fait de dire que "la musique médiévale est surtout intéressante historiquement", je peux le comprendre, cela veut dire que tu n'es pas sensible à ces esthétiques, mais on pourrait dire la même chose du Baroque ou de toute autre période, si on va par là. Le moyen-âge a été une période passionnante de développement musical et de nombreuses choses y furent développées ou crées (Bach ne venait pas de nulle part, il n'a pas été une anomalie dans le développement de la musique, loin s'en faut).
Si tu veux, on est quand même loin de la profusion rythmique tel qu'on la connait dans la musique classique...BluePhoenix05 a écrit : Je ne suis pas un grand spécialiste, mais le rythme de la musique grégorienne était je crois basé sur la prosodie latine qui était donc rythmée (longues-brèves), d'où notation "implicite" ou connue de tous à l'époque. Je dirais donc que ce sont les transcriptions qui sont fautives.
Du tout, il ne faut pas trop chercher à lire entre les lignes...Je dis exactement ce que je dis. C'est une musique beaucoup moins complexe, et c'est normal, puisque la complexification passe par la tradition écrite.BluePhoenix05 a écrit :Difficile pour moi de ne pas voir dans l'emploi du terme "simpliste" une appréciation esthétique dévalorisante au lieu d'un jugement objectif...nox a écrit :la musique de cette époque est beaucoup plus simpliste.
Je ne crois pas avoir dit le contraire.BluePhoenix05 a écrit : Je ne vois pas en quoi la polyphonie, polyrythmie, le rythme mesuré ou non, la tonalité, etc. seraient des critères de valeurs esthétiques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_musiqueBluePhoenix05 a écrit : Je veux bien savoir ce que tu entends par "théorie musicale".
Je parle évidemment de la théorie musicale telle que nous la connaissons aujourd'hui, et qui est le fruit d'un enrichissement constant au cours des 10 derniers siècles.BluePhoenix05 a écrit : Chaque époque a tenté de "théoriser" ce qui n'a été au final qu'une description du goût de l'époque et des moyens musicaux à leur disposition (ce qu'ils arrivaient à "entendre"). Mais ce n'était nullement des "théories musicales générales".
Pour moi il est clair que, comme pour le langage, c'est le passage à l'écriture et à l'élaboration de règles qui vont être reprises puis évoluer et s'affiner au cours des siècles (voire des millénaires) qui a permis d'aller plus loin dans la communication, dans la richesse et la subtilité.BluePhoenix05 a écrit : Je récuse totalement une conception "évolutionniste" (au sens péjoratif, c'est-à-dire téléologique) de l'histoire musicale (voire peut-être de l'histoire tout court), qui verrait dans les musiques passées ou "primitives" (extra-occidentales ou occidentales) des musiques "arriérées", "sous-évoluées".
Ces "règles d'écriture", ce n'est pas de la théorie (au sens scientifique), ce sont justement une description des usages en vigueur à une époque donnée.nox a écrit :http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_musiqueBluePhoenix05 a écrit :Je veux bien savoir ce que tu entends par "théorie musicale".
BluePhoenix05 a écrit :Difficile pour moi de ne pas voir dans l'emploi du terme "simpliste" une appréciation esthétique dévalorisante au lieu d'un jugement objectif...nox a écrit :la musique de cette époque est beaucoup plus simpliste.
Sans aller vers une analyse linguisitique, le terme "simpliste" n'a pas la même connotation que "simple".nox a écrit : Du tout, il ne faut pas trop chercher à lire entre les lignes...Je dis exactement ce que je dis. C'est une musique beaucoup moins complexe, et c'est normal, puisque la complexification passe par la tradition écrite.
Il y a plein d'écrits du Moyen-Âge qui discourent sur l'usage des différents modes, leurs combinaisons, etc. auxquels peu de gens ne comprennent grand chose aujourd'hui - c'est ça que j'appelle "raffinement". Ils faisaient de la musique comme nous aujourd'hui ou comme Beethoven à son époque, mais avec les moyens sonores à leur disposition. Pareil avec les "restes" d'ouvrages grecs sur leur musique. Ca pouvait être très élaboré.nox a écrit :Je parle évidemment de la théorie musicale telle que nous la connaissons aujourd'hui, et qui est le fruit d'un enrichissement constant au cours des 10 derniers siècles.BluePhoenix05 a écrit : Chaque époque a tenté de "théoriser" ce qui n'a été au final qu'une description du goût de l'époque et des moyens musicaux à leur disposition (ce qu'ils arrivaient à "entendre"). Mais ce n'était nullement des "théories musicales générales".
Par rapport à ce qu'on connait aujourd'hui, l'époque médiévale correspond aux fondations. On commence juste à noter la musique, à essayer de trouver un système de notation du rythme, à explorer la polyphonie...On commence à établir des règles et des traités, et à les faire évoluer.
Bref, la notation musicale et la théorie musicale contemporaines prennent leurs racines dans l'époque médiévale. Mais encore une fois, il ne s'agit là que des fondations.
irais-tu jusqu'à dire que la musique de Beethoven est dépassée par celle de Debussy, celle de Debussy par celle de Messiaen, celle de Messiaen par... ? Au niveau de l'"affinement"(?) du langage et de la subtilité ? La musique de Beethoven est plus "grossière" que celle de Ohananox a écrit :Moi non...Pour moi il est clair que, comme pour le langage, c'est le passage à l'écriture et à l'élaboration de règles qui vont être reprises puis évoluer et s'affiner au cours des siècles (voire des millénaires) qui a permis d'aller plus loin dans la communication, dans la richesse et la subtilité.BluePhoenix05 a écrit : Je récuse totalement une conception "évolutionniste" (au sens péjoratif, c'est-à-dire téléologique) de l'histoire musicale (voire peut-être de l'histoire tout court), qui verrait dans les musiques passées ou "primitives" (extra-occidentales ou occidentales) des musiques "arriérées", "sous-évoluées".
Je peux difficilement dire qu'il existait à la préhistoire des musiciens du calibre de Beethoven............
Non, pas juste une description des usages en vigueur, il y a aussi toute une recherche pour noter, comprendre, expliquer, améliorer.BluePhoenix05 a écrit : Ces "règles d'écriture", ce n'est pas de la théorie (au sens scientifique), ce sont justement une description des usages en vigueur à une époque donnée.
Les musiques d'autres lieux ou temps ne sont pas inclues (au sens ensembliste) dans ces "théories".
Bien sûr que non ! Mais ce n'est absolument pas la même chose.BluePhoenix05 a écrit :irais-tu jusqu'à dire que la musique de Beethoven est dépassée par celle de Debussy, celle de Debussy par celle de Messiaen, celle de Messiaen par... ? Au niveau de l'"affinement"(?) du langage et de la subtilité ? La musique de Beethoven est plus "grossière" que celle de Ohana![]()
Franchement rien ne m'agace plus que cette pensée du "tout se vaut".BluePhoenix05 a écrit : Moi je suis sûr que s'il y avait de la musique à la préhistoire (ou tout autre lieu ou toute autre époque), alors il y avait des musiciens extraordinaires