pour ce qui est des marges, je vais parlé du marché de la guitare que je connais mieux.
ou les marges des vendeurs et distributeur sont très largement au dessus de tes estimations Ecalucie,
celle des fabricants peuvent ce montré également extrêmement confortable en fonction de leurs notoriété et du niveau de gamme qu'ils produisent.
j'imagine que ce ne doit peut être pas être très différent sur le marché du piano.
M Chavanne en tant que facteur d’instruments a sans doute une idée très concrète sur le coup réel de production d'un piano.
@Bonusmalus,
Commencer par l'image de marque, c'est le mal de notre temps, le tout marchandisation.
hélas un entrepreneur est soumis a cette triste réalité
Qu'un entrepreneur soit soumis à la réalité de l'image de marque est une chose, mais commencer par l'image sans se préoccuper de la marque, outre le fait que c'est gonflant, ne mène pas bien loin.
Le sens de mon propos est que se payer de la pub pour acquérir une réputation (image de marque) avant d'avoir fait ses preuves (faire une bonne marque, de bons produits) n'a pas de sens à long terme. Or le piano est une industrie du moyen et long terme.
Ecalucie a écrit :
on retire la TVA.... ça fait.... 66 000 euros HT
Ensuite on déduit la marge du magasin (20%?)===> 55000
puis on déduit la marge de l'importateur (20%?) ===> 44 000
puis on déduit la marge du fabricant (30% ?) ====> 30000
coût de revient 30000 ?
Admettons une marge d'erreur de 20%.... ça fait un coût de revient à 24 000 euros ? Ce ne serait pas plus juste ?
C'est surtout la marge du fabricant qui est très sous estimée, il faut savoir que le temps de fabrication d'un piano a queue de facture semi artisanale est de 380 H, à titre de comparaison, le temps de production d'un Yamaha C6 est de 220 H. Dans le cas du Steinway, il faut ajouter le prix d'une mécanique Renner (2300 €) et clavier Klugg (700 €).
Bonusmalus a écrit :Le sens de mon propos est que se payer de la pub pour acquérir une réputation (image de marque) avant d'avoir fait ses preuves (faire une bonne marque, de bons produits) n'a pas de sens à long terme. Or le piano est une industrie du moyen et long terme.
On imagine bien qu'une entreprise plus ou moins nouvelle, ne puisse attendre passivement de nombreuses années pour qu'un beau jour les ventes décollent grâce à sa bonne réputation! la pub sera simplement beaucoup moins efficace si le produit ne tient pas ses promesses. Et de toute façon il y a une grande part de subjectivité dans nos préférences.
Je viens de lire le nom Jean-Pierre Klein à Montreuil-sous-Bois comme un des trois derniers fabricants de pianos français (ils citent Paulello et Chavanne), je crois qu'on n'a pas parlé de lui... http://www.rtl.fr/actualites/info/econo ... 7765859271
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
... aujourd'hui les vendeurs ne veulent plus prendre aucun risque.
il faut que ça se vende tout seul, que ça rapporte et que le produit se fasse oublier du point de vue de sa fiabilité
A ce petit petit jeu et bien que je ne sois pas revendeur de la marque
il ne s'en dégage qu'une seule...
sa réputation est hélas méritée et enterre petit a petit les anciennes marques et comme les nouvelles.
Face a cela,
Pour un nouveau fabricant les risques sont énormes les investissements colossaux et l'issue totalement incertaine
donc c'est pas pour demain...
Il faudrait qu'une fortune française soit assez ambitieuse pour racheter une des grandes marques française (Pleyel, Gaveau et cie) ou se créer un nouveau nom, puis avoir une équipe d'expert qui vise la pointe technologique du son et de la précision méchanique plutôt que l'esthétique du meuble. Ensuite une baisse des prix pour des pianos de haut standing qui du coup le rendrait attractifs auprès des pôles d'enseignements et le tour est joué.
Fazioli c'est récent comme marque de facture de piano si je me trompe pas, et ils ont réussi leur parti en proposant des pianos à la pointe des prouesses qu'un piano haut de gamme peut faire. Pour un facteur français n'est il pas capable de faire de même. Il faut juste avoir le courage d'oublier le passé et d'avancer (et ça c'est dur dans notre mentalité française le changement ).
A propos de la création d'entreprises, lu l'article de François Taquet du 18/2/1014, intitulé "Une loi tous les 5 jours, où est la simplification" dans le journal "La Tribune".
Extrait: "Or, ces deux éléments n'apparaissent guère dans le texte, le gouvernement n'ayant de cesse que de promouvoir son arsenal répressif !. Il y a peu de temps, un entrepreneur racontait sur les ondes, que quand il avait installé son commerce à Chicago, il avait eu la visite du maire de la ville, quand il s'était installé à Berlin, il avait également eu la visite du maire. Et de terminer son histoire en disant de manière dépité mais réaliste : quand je me suis installé à Paris, la première visite que j'ai eue, est celle… de l'inspection du travail !"
Quant à moi, comme "serge", obligé de payer l'impôt sur la fortune auquel s'ajoute les 75 %, mes revenus dépassant le million d' euros annuels, je préfère aller monter mon entreprise aux îles Caïmans. C'est mieux que Paris plage. ))
Serge a écrit :C ce que je voulais faire, mais j ai 75°/° d impôts à Payer cette année...
Ah toi aussi .decidement on arrivera a rien dans ce pays ..sauf fa payer des impôts ...j ai failli oublier ce que l'on produit assez facilement se sont des chômeurs faudrai voir a faire de l' export avec
Modifié en dernier par picolo le mer. 19 févr., 2014 21:33, modifié 1 fois.
Profitez de la vie, il est plus tard que vous ne le pensez ! !
Arrêtez de pleurer, 75% d'impôts que personne ne paie au final donc bon.... Pour être dans une situation familiale où l'équipe qui gère tout ça se débrouille pour qu'on échappe à la "super taxe" je trouve que c'est un peu gonflé de dire que la raison pour lequel personne ne se lance c'est la taxe et l'inspection du travail.
Et quand je parlais de fortune française je parlais de milliard il doit bien y en avoir ! Et puis si Pleyel n'a pas pu continuer c'est parce qu'ils étaient trop centré sur l'esthétique et pas assez sur l'innovation technique ce qui est dommage quand on sait que la marque était avant la marque de prestige équivalente à ses confrère Allemand. Mais ça, c'était avant !
Ashiro a écrit :Arrêtez de pleurer, 75% d'impôts que personne ne paie au final donc bon.... Pour être dans une situation familiale où l'équipe qui gère tout ça se débrouille pour qu'on échappe à la "super taxe" je trouve que c'est un peu gonflé de dire que la raison pour lequel personne ne se lance c'est la taxe et l'inspection du travail.
Et quand je parlais de fortune française je parlais de milliard il doit bien y en avoir ! Et puis si Pleyel n'a pas pu continuer c'est parce qu'ils étaient trop centré sur l'esthétique et pas assez sur l'innovation technique ce qui est dommage quand on sait que la marque était avant la marque de prestige équivalente à ses confrère Allemand. Mais ça, c'était avant !
Le problème de ce pays c'est que c' est toujours les mêmes qui paient ..Les gros se protègent ,les politiques idem en plus ils se font leurs lois et les petits n 'ont rien... la classe moyenne du coup de fait défoncer en impôts ..problème la classe moyenne c' est la plus dynamique les gens qui bossent de 9h00 du Mat à 22h00 le soir et qui se la bouclent quand on leur pique l' argent qu' ils ont honnêtement gagné . je peux facilement en parler parceque j essaie difficilement de construire un projet autour du piano et de la musique et je n ai que des problèmes administratifs,nous mettent des batons dans les roues en permanence...j' ai env ie de tout laisser tomber garder ce que j ai péniblement gagne et partir ..partir loin sous les cocotiers bercé par les doux alizés des tropiques, avec une lagune pour seul point de vue....vous pouvez comprendre..
Profitez de la vie, il est plus tard que vous ne le pensez ! !
Bonjour,
J'habite en Allemagne; mon école de musique possède un W. Hoffmann, tchèque et un Yamaha U1. L'école de musique d'en-face possède un Yamaha U1 et un C3.
Le magasin de musique en ville propose des marques allemandes et japonaises, dans leur prospectus, ils insistent sur le fait que les marques allemandes sont réservées aux budgets plus conséquents ou aux personnes qui souhaitent un son plus "européen".
Les marques allemandes qui n'ont pas encore disparu, se sont adaptées ces dernières années : lorsqu' il s'agit de proposer des pianos bon marché, elles font fabriquer leurs pianos à l'étranger comme Schimmel avec ses marques May (made in China), ou Bechstein avec W. Hoffmann.
La stratégie est alles simple, fabriquer du volume bon marché à l'étranger, la haute qualité qui rapporte le plus de marge chez soi.
Peut-être que cette stratégie est la seule qui permette de résister au rouleau-compresseur chinois.
Ce qu on fait Pleyel, chavanne ou paullelo, c est surtout d adopter un nouveau modèle économique. C est à dire vendre en direct leur production plus ou moins sous traitée par ailleurs. Ce modèle de distribution ne peut assurer un réel développement, et n est pas forcément pérenne par ailleurs. Mais il montre bien, qu il n est pas possible de fabriquer en France et de vendre sa production à travers un réseau de distribution classique. En tout cas en ce qui concerne le piano, qui reste un produit particulier.