OPUS 48 a écrit :J ai également une question de néophyte, (j'ai presque honte , mais le pire serait de rester dans l'ignorance)
Mais à lire les différents forum sur les trille, j'ai voulu voir ce que cela donnait en vrai.
Les morceaux que je joue d'habitude n'en ont pas. Je suis donc allée voir du côté d'une sonate de Mozart; et j'ai trouvé que c'est bien plus difficile à mettre en place d'une manière précise que prévu
d' où ma question: Si le trille est sur le do, on va donc faire do -ré-do-ré......puisque l'on commence vers le haut
Mais comment arrête-t-on? Faut-il arrêter sur la note de départ c-a-d sur le do
ou est-ce libre, ou est-ce en fonction de la note qui suit?
Et d'ailleurs, le choix est-il à faire au moment du déchiffrage et on décide de s'y tenir?
Ou est- ce très libre et on pourrait changer d'une fois à l'autre ?
Opus
Bonjour Opus,
Il faudrait que tu nous dises de quel morceau il s'agit. En principe, le trille commence par la note qui est écrite en dessous de tr~~~, et on trille avec la note supérieure. Parfois une petite altération est indiquée (dièse ou bémol), il faut donc triller en tenant compte de cette altération.
Dans la musique baroque (Bach, Haendel, Scarlatti), chez chez Mozart ou Haydn, il est tout à fait possible de commencer le trille avec la note supérieure. Il ne faut pas chercher d'explications rationnelle, c'est simplement une convention/tradition qui nous vient des clavecinistes. Ce n'est plus le cas à partir de Beethoven ou Schubert.
Enfin, pour la résolution du trille cela dépend de ce qui est écrit sur la partition. Parfois elle est écrite, ce qui ne laisse pas le choix dans la manière de finir le trille. Si ce n'est pas écrit, on va généralement au plus simple, mais on peut choisir sa propre résolution selon le style qu'on veut donner.
Enfin, la résolution du trille peut être le fait du réviseur ou de l'éditeur. Ainsi, selon l'édition, la résolution du trille peut être spécifiée ou non.