Info ou intox ?
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Je ne vois pas bien le côté "bourgeois" dans la ventilation de BM...
Tout comme je crois qu'on ne peut être aussi catégorique quant aux 2A & 2B. En tout état de cause, une catégorisation entraîne immanquablement une perte à chaque choix... et, en l'occurrence, il me semble que le 2A sus nommé se trouve bien dans le 2B.
Quant à ce qu'on y cherche, là s'ouvre une guerre des mots que la majorité des protagonistes est loin - à mon humble avis - d'être en mesure de gagner. Cet axe paradigmatique ne peut être exhaustif ; de plus, heureusement, les virus 2A & 2B ne se combattent pas. On les a et on vit avec.
Pour le reste, info ou intox, ce n'est qu'affaire de goût. Ceux qui n'ont pas le temps ou qui ont un peu la flemme trouveront leur bonheur à ne pas en faire trop, à se reposer entre les séances, etc; ; les génies aussi. Les autres, les besogneux, penseront le contraire. Peu importe. Ce qui compte c'est le résultat.
Tout comme je crois qu'on ne peut être aussi catégorique quant aux 2A & 2B. En tout état de cause, une catégorisation entraîne immanquablement une perte à chaque choix... et, en l'occurrence, il me semble que le 2A sus nommé se trouve bien dans le 2B.
Quant à ce qu'on y cherche, là s'ouvre une guerre des mots que la majorité des protagonistes est loin - à mon humble avis - d'être en mesure de gagner. Cet axe paradigmatique ne peut être exhaustif ; de plus, heureusement, les virus 2A & 2B ne se combattent pas. On les a et on vit avec.
Pour le reste, info ou intox, ce n'est qu'affaire de goût. Ceux qui n'ont pas le temps ou qui ont un peu la flemme trouveront leur bonheur à ne pas en faire trop, à se reposer entre les séances, etc; ; les génies aussi. Les autres, les besogneux, penseront le contraire. Peu importe. Ce qui compte c'est le résultat.
le côté bourgeois consiste à qualifier de "plaisir" tout ce qui n'est pas "profession"Jypé a écrit :Je ne vois pas bien le côté "bourgeois" dans la ventilation de BM...
dans une certaine mesure, oui. Mais le comportement de ces deux catégories est différent, les buts recherchés aussiJypé a écrit :Tout comme je crois qu'on ne peut être aussi catégorique quant aux 2A & 2B. En tout état de cause, une catégorisation entraîne immanquablement une perte à chaque choix... et, en l'occurrence, il me semble que le 2A sus nommé se trouve bien dans le 2B.
Oui, mais on vit mal car les centres thérapeutiques potentiels pour le virus 2b (CNR, ENM, etc.) s'efforcent à ignorer son existence.Jypé a écrit :Quant à ce qu'on y cherche, là s'ouvre une guerre des mots que la majorité des protagonistes est loin - à mon humble avis - d'être en mesure de gagner. Cet axe paradigmatique ne peut être exhaustif ; de plus, heureusement, les virus 2A & 2B ne se combattent pas. On les a et on vit avec.
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
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Allons, si j'ai une logique bourgeoise, là tu tombes dans la logique ésotérique voire psychanalitiqueyannis a écrit :cette ventilation est un peu simpliste (voire bourgeoise). Je l'ai déjà dit et je le maintiens que la musique n'est pas toujours un plaisir. Si on sent le besoin de faire de la musique c'est parfois pour des raisons bien plus importantes que le plaisir. Et les adultes sont bien connus pour faire des choses qui dépassent de loin le cadre du plaisir, et qui parfois détruisent leurs vies et celles des autres. Donc je mettrais
2a - les adultes qui veulent faire de la musique pour le plaisir
2b - les adultes qui, par passion, sortilège, perversion, crise de la quarantaine ou pour toute autre raison, cherchent dans la musique une issue, une rédemption
la différence entre 2a et 2b étant que les 2a peuvent se contenter de peu de choses alors que les 2b vont demander la totale (leur seule limite étant eux-mêmes). Et la musique classique, avec ses passions extrêmes, est, à mon avis, très porteuse du virus 2b.

Mais pourquoi pas après tout, disons que je différenciais la phase "gagner sa vie avec" de la phase "plaisir, auto-obligation, auto-médication" pour lesquelles en fait les solutions sont très différentes. Mais pas très différentes pour moi entre celui qui en fait par plaisir, voire passion, voire passion dévorante, ou bien prescription de son psy. Et je suis plutôt d'accord avec JyPé qu'il y a de toute façon des gradations et un phénomène continu dans ce chapitre 2 entre le dillettante absolu et le fana qui va y passer tous ses loisirs et même au-delà, sacrifier tout le reste (j'en connais quelque chose, en sport je montais toujours au taquet, jusqu'à m'exploser et finir très souvent blessé, et organisais toujours le contenu de mes journées pour qu'il y ait au moins une heure de sport par jour). Je connais, le virus 2b, et faisait avec hors les structures officielles, en autodidacte, ce qui est je l'accorde plus difficile en musique, où il faut au fur et à mesure de la progression de la maladie trouver des structures de plus en plus puissantes.
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
A. de Tocqueville
Je ne suis pas si sûr. Je pense que c'est surtout une rechute d'une maladie d'enfance ou d'adolescence. Qu'est-ce qui a causé la maladie en premier lieu, je n'en sais rien. Moi on m'a obligé de prendre des cours à l'âge de 7 ans, et tout d'un coup, vers 12-13 ans j'ai "vu la lumière" (référence au film The Blues Brothers : "I see the light"), c'était donc une crise aiguë de cette maladie, mais a-t-elle été transmise par voie musicale ? J'en sais rien. C'était en grande partie de l'admiration pour mon nouveau prof, mais aussi bien sûr la découverte des disques de mes parents (le concerto de Chopin par Czerny-Stefanska...) ce qui est une voie musicale animée par un microsillon.BM a écrit :... qui comme chacun sait est un virus musicalement transmissible.
BM
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]