"D'autre part, personne ne sait ce qu'il advient (mais est-ce déjà tranché ?) du nom Pleyel ?"
Il est impensable que le nom disparaisse.
Si la production redémarre d'une façon ou d'une autre, le repreneur devra racheter le nom commercial.
Michel
C'est bien cela qui m'inquiète, notamment quand on voit ce que sont devenus d'illustres noms de facteurs de piano...
jean-séb a écrit :La marque PLEYEL appartient, pour ce qui concerne les pianos, à la société PLEYEL INTERNATIONAL. Cette société peut très bien vendre cette marque à qui elle veut, indépendamment de l'activité. Cela dit, c'est certainement ce qui vaut le plus cher à l'heure actuelle dans les actifs de cette société ; je ne sais pas quelle est sa situation juridique exacte.
Juridique, financière...
Je suppose qu'on ne peut acheter le nom sans les dettes.
Koll a écrit :Je suppose qu'on ne peut acheter le nom sans les dettes.
Si, tout à fait. C'est indépendant. Certes c'est du dépeçage, mais c'est légal.
C'est encore plus inquiétant!
Si ce n'est pas trop cher (c'est à dire pas cher du tout), j'achète, avec la promesse de garder ce nom en France...
Là je rêve un peu!
Oui, c'est la loi du marché, mais compte tenu de la renommée exceptionnelle de ce nom, c'est une marque qui peut se vendre TRÈS cher, largement au-dessus de toutes nos bourses réunies, si je peux me permettre cette image audacieuse.
jean-séb a écrit :Oui, c'est la loi du marché, mais compte tenu de la renommée exceptionnelle de ce nom, c'est une marque qui peut se vendre TRÈS cher, largement au-dessus de toutes nos bourses réunies, si je peux me permettre cette image audacieuse.
Oui ça doit être plutôt du niveau financier d'E.S. (cf. le post sur la bourgeoise ). Après ils peuvent aussi le louer leur nom à une société créatrice de piano non ?
Il n'y a rien qui peut rendre Prokofiev joli à mes oreilles.
jean-séb a écrit :Oui, c'est la loi du marché, mais compte tenu de la renommée exceptionnelle de ce nom, c'est une marque qui peut se vendre TRÈS cher, largement au-dessus de toutes nos bourses réunies, si je peux me permettre cette image audacieuse.
Quelqu'un a vu le prix de vente à Didier Calmels ? J'imagine que cette info n'est pas public ?
En comparant les chats et les chiens, on sait que Steinway était à $512 million...
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Je trouve la comparaison d'un Steinway avec une grand chambre d'une chaîne hôtelière très parlant ! Pleyel, est-il comme une chambre d'hôte, trop charmant et excentrique ? Ils abordent également le sujet des pianos des responsables de conservatoires qui pleurent avec les crocodiles. Vivre Boris Berezovsky...
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
je ne suis pas abonné au monde, je lirai cet article plus tard, car on doit pouvoir l'acheter séparément....
édit: pour acheter c'est possible, mais il faut s'inscrire et décliner tout son pedigré :adresse état civil etc...et donc accepter d'être inondé de pub ensuite: donc non je ne poursuit pas la procédure pour l'acheter. Dommage....
Il y a une erreur dans l'article.
A LA Roque il y a au moins un C.Bechstein, et peut-être une autre marque encore. Donc pas que des Steinway.
D'autre part il serait intéressant de recontacter Sylvain Charles qui doit pouvoir expliquer pas mal de choses, mais je ne sais s'il travaille toujours chez Chavanne, après la fermeture d'Alès. viewtopic.php?f=7&t=3322&p=62718&hilit= ... les#p62718
Le fil est intéressant si l'on sait mettre de côté les interventions de marchands concurrents paranos...
1- Toujours l'affirmation que Pleyel actuel serait la continuité de Pleyel, mythe décidément ancré à vie.
2- les conservatoires qui achètent coréen ou Yamaha....Ben oui, un conservatoire générique, à généralement 1 piano de concert ou 2 si budget, qui souvent panache une des grandes marques japonais de qualité et Steinway, et encore souvent des demie queues: genre un B et un C5 ou C6, et/ou parfois un grand concert CF3 ou D, mais rarement des asiatiques bas de gamme. Je fais assez de jury pour le constater.
Dans quelques CCR et au CNSM on peut voir quelques instruments moins diffusés comme Bosen ou Fazioli
Donc dans les classes, les Pleyel, n'ont tout simplement pas leur places.
en revanche ont aurait pu penser que quelques établissement(CRR ou CNSM) auraient un 1/2 Pleyel actuel, mais se sont ils soumis aux appels d'offre?
De là à dire que les Conservatoires n'ont pas joué de jeu Pleyel (mais est ce leur rôle?) peut être, mais de leur attribuer la chute de la maison....il y a un pas qu'il ne faut pas dépasser, à mon avis.
3-les artistes pantouflard? oui bien sur, mais ça s'explique. Certains enregistrent sur des instruments anciens, ou sur des pianos moins diffusés que Steinway et même sur Pleyel actuel (j'en ai réalisé plusieurs!): bien sur, car on a le temps de s'adapter et de tirer parti de la différence. En concert s'est une autre histoire: concert à 20h, essai de contrôle vers 15 ou 16h juste après la livraison du piano pour dialoguer un peu avec le régleur: on joue au mieux 1/2 heure, une heure quand on a le temps, mais pas plus pour pas se fatiguer.
Donc impossible de s'adapter pour le meilleur et pas pour le pire, avec un instrument inconnu.
ce n'est pas une excuse, mais une explication.
Quand Beresowski, joue le Pleyel de la salle P, s'est aussi parce qu'il connaît celui de Nohant, et déjà joué dessus, puisque son ami Yves Henry l'a sensibilisé sur la chose.
La mode Fazioli a existé parce que finalement, il y avait, à force, pas mal d'instruments assez visibles et dispo, même en province, même si le maillage était trop large quand même...
3- L'analyse de Paulello concernant l'actionnaire me semble juste, que ce soit dans la volonté de l'actionnaire mais aussi les mauvais conseils: malheureusement, les forces financières ne sont pas illimités.
On peut quand même regretter que Calmel se soit embarqué dans l'histoire pour liquider la chose bien vite....il avait quand même du étudier la situation pourtant....
Dommage que Paulello soit arrivé bien tard.
Même si je n'ai pas tous les éléments de réflexions, je pense que Pleyel aurait pu tirer à un moment donné son épingle du jeu, car il y a une niche pour le piano à la fois différent et de haute qualité.
Le prix du 1/2 queue (le 204 Paulello) à moins de 70000€ est bien placé vis à vis des marques premium qui sont à plus de 80000...
joperrot a écrit :
2- les conservatoires qui achètent coréen ou Yamaha....Ben oui, un conservatoire générique, à généralement 1 piano de concert ou 2 si budget, qui souvent panache une des grandes marques japonais de qualité et Steinway, et encore souvent des demie queues: genre un B et un C5 ou C6, et/ou parfois un grand concert CF3 ou D, mais rarement des asiatiques bas de gamme. Je fais assez de jury pour le constater.
Franchement, il y a quand même autre chose que des B211 ou des C5/6 sur le marché, et parfois plus intéressants d'ailleurs.
joperrot a écrit :
Dans quelques CCR et au CNSM on peut voir quelques instruments moins diffusés comme Bosen ou Fazioli
Donc dans les classes, les Pleyel, n'ont tout simplement pas leur places.
joperrot a écrit :
La mode Fazioli a existé parce que finalement, il y avait, à force, pas mal d'instruments assez visibles et dispo, même en province, même si le maillage était trop large quand même...
Et si, à force, il y avait pas mal de Pleyel? Ou d'autres d'ailleurs...
joperrot a écrit :
Même si je n'ai pas tous les éléments de réflexions, je pense que Pleyel aurait pu tirer à un moment donné son épingle du jeu, car il y a une niche pour le piano à la fois différent et de haute qualité.
Le prix du 1/2 queue (le 204 Paulello) à moins de 70000€ est bien placé vis à vis des marques premium qui sont à plus de 80000...
Pardonnez-moi, appelez-moi sentimentale, il y a une nouvelle PMiste qui rejoint notre famille Pleyel, je suis touchée...
Joël, tu as quand même acheté un ancien Pleyel. Tu pense que c'est impossible de construire un Pleyel à l'avenir qui fait un clin d' œil à cet ancien son ?? Le fait qu'il y avait une coupure dans l'histoire veut dire que c'est impossible de rétablir un lien ?
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington