Pour répondre à harmonie, j'ai commencé le piano à l'âge de 6 ans, avec une prof assez extraordinaire que j'ai eue jusqu'à l'âge de 17 ans. Je n'ai jamais arrêté le piano, bien qu'il y ait eu des moments où je passais le plus clair de mon temps pianistique à jouer et non à travailler vraiment, notamment pendant l'internat.
Lorsque j'ai eu mon premier poste dans un CHU parisien (en 1997), j'ai repris le travail au piano assez sérieusement mais sans prof. De 2006 à 2010, j'ai été accompagnateur de chanteurs lyriques au conservatoire du XIVème arrondissement; j'en garde un très bon souvenir malgré la somme de travail considérable que je devais faire. C'est pourquoi j'ai arrêté cette activité pour vraiment me consacrer au piano "solo".
Au contact des chanteurs, j'ai beaucoup appris, notamment sur le phrasé, si naturel chez eux, beaucoup moins pour nous pianistes. J'ai aussi appris à mieux écouter. Cela m'a donné l'occasion de pouvoir régulièrement jouer en public, la position d'accompagnateur m'étant assez confortable car je n'étais pas "au premier plan".
Entretemps, je suis devenu PH (toujours dans le même CHU), et grâce à ce forum, j'ai pu participer à quelques stages de piano que je trouve très enrichissants.
La musique n'influe pas sur mon métier et vice-versa (du moins je ne pense pas). Le piano est un moyen fabuleux de s'évader, de se nettoyer la tête du stress de la journée. Je suis toujours content de commencer ma journée à l'hôpital, et toujours content de me mettre au piano, même si parfois il faut que je me force un peu lorsque je suis fatigué (je joue surtout le soir); mais dès la première minute, je me rends compte que j'ai bien fait de me forcer un peu...
