Au supermarché
Re: Au supermarché
Non mais sérieusement c'est peut-être davantage un effet de catalogue de centrale commerciale qu'autre chose. En l’occurrence un produit disponible à la centrale de vente en Chine et que la centrale d'achat du distributeur français se doit de porter à son catalogue selon les termes d'un contrat commercial, même si elle a peu d'intérêt à vendre ce produit ni tellement d'illusion que cela arrive, tandis que du côté chinois tous les espoirs sont pour une usine ou un atelier de piano d'ouvrir son marché à l'internationale, et de s'affilier pour ce faire à un groupement commercial régional disposant d'une centrale de vente.
Autre piste, Milonga vient d'être liquidé, peut-être est-ce une partie de son stock ou de son catalogue qui se trouve racheté par le distributeur?
Ce genre de micmac. Quelqu'un a des aperçus sur ces pratiques à très grande échelle?
Autre piste, Milonga vient d'être liquidé, peut-être est-ce une partie de son stock ou de son catalogue qui se trouve racheté par le distributeur?
Ce genre de micmac. Quelqu'un a des aperçus sur ces pratiques à très grande échelle?
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Re: Au supermarché
La marque de Milonga est Hartmann.
A propose de Milonga, il y a des affiches émanant apparemment du personnel, et qui mettent en cause Cultura (du même groupe?).
Je n'en sais pas plus.
A propose de Milonga, il y a des affiches émanant apparemment du personnel, et qui mettent en cause Cultura (du même groupe?).
Je n'en sais pas plus.
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Re: Au supermarché
c'est la luuuutte finaaaale !!!tandis que du côté chinois tous les espoirs sont pour une usine ou un atelier de piano d'ouvrir son marché à l'internationale,
Re: Au supermarché
En tout cas c'est dommage parce que les magasins Milonga étaient de grands showrooms bien achalandés avec les produits et les nouveautés des salons de saison, que l'on pouvait donc aller voir en vrai et essayer, avant d'acheter, et voire échanger après quelques jours d'insatisfaction.
Et c'est pas Carrefour qui va offrir des milliers de m2 d'exposition...
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Re: Au supermarché
D'autres magasins (notamment plus petits) ont dû fermer, à l'époque, après l'ouverture de Milonga.
Le problème n'est vraiment pas simple.
Petit commerce, moyen, grande surface, qualité, prix, compétence: tous ces mots ont du mal à se côtoyer...
Le problème n'est vraiment pas simple.
Petit commerce, moyen, grande surface, qualité, prix, compétence: tous ces mots ont du mal à se côtoyer...
Re: Au supermarché
Vaste question.. On a en France par tradition du côté des petits commerçants un amour des discours poujadistes et du tir d'auto-défense, et dans les franges progressistes une détestation des mêmes à raison de leur populisme strictement corporatiste.
Cependant peut-on être fan des magasins de musique qui offrent le service à la tête du client et le catalogue des nouveautés d'il y a cinq ans au double du prix actuel, quand il ne faut pas encore revenir huit fois parce que les horaires sont inconsistants ou la personne trop soucieuse de finir sa conversation avec le commerçant d'à côté avant de vous renseigner? C'est la situation de la très grande majorité des petits magasins de musique, malheureusement, et c'est très pénible, il vaudrait mieux qu'ils ferment en effet et laissent la place à de plus grandes enseignes qui offrent tout ce que vous citez à un degré bien supérieur, ne vous en déplaise.
La chose est très similaire dans les librairies, où il y a sauf exceptions notables et repérées, relativement à la nullité générale des catalogues de fond, davantage de réserve dans les très grandes enseignes que dans les petites librairies. Pire, si vous avez vraiment besoin d'un conseil très premier pour une guitare ou un roman de la rentrée, vous le trouverez aussi bien localement qu'au grand magasin, mais si vous avez besoin d'un conseil réellement spécialisé et à jour, vous ne l'aurez pas plus chez l'un que chez l'autre, avec cet autre problème que l'on vous donnera probablement un conseil tout pourri mais vendeur chez le petit commerçant, tandis que l'on saura vous rediriger vers ce dernier (et donc ultimement son conseil tout douteux) chez la grande enseigne en pensant vous arranger, ce qui ne sera pas le cas... Et on ne s'en sort pas dans les grandes villes en dehors des très grandes conurbations, et le meilleur indubitablement c'est de passer par une recherche et une commande en ligne avec l'idée qu'il faudra peut-être retourner l'instrument par la poste pour échange.
C'est tout autre chose pour un accordeur, un luthier ou un libraire spécialisé, ou un cordonnier ou un traiteur, et d'ailleurs ce sont des types de commerces qui fleurissent et prospèrent, parce que leur apport est relatif à leur service et à leur production même, localement et de façon irremplaçable.
La question étant de savoir, pour ce qui est du piano, si son commerce entre dans la catégorie de celui des biens manufacturés standardisés par des normes industrielles, ce qui est le cas pour une majorité de la production mondiale actuelle semble-t-il (et c'est principalement ce que l'on trouve au magasin du coin aussi), ou bien si l'on peut considérer encore qu'il s'agit d'un commerce de pièces originales d'artisanat ou d'ateliers... L'équation particulière (et scandaleuse comme les fils de forums relatant arnaques et esbroufes le développent sans cesse...) des marchands de pianos étant de vendre le rêve romantique de l'artisanat d'atelier... sur la réalité crue de productions estampillées ISO 9000...
Chacun y verra midi à sa porte.
Cependant peut-on être fan des magasins de musique qui offrent le service à la tête du client et le catalogue des nouveautés d'il y a cinq ans au double du prix actuel, quand il ne faut pas encore revenir huit fois parce que les horaires sont inconsistants ou la personne trop soucieuse de finir sa conversation avec le commerçant d'à côté avant de vous renseigner? C'est la situation de la très grande majorité des petits magasins de musique, malheureusement, et c'est très pénible, il vaudrait mieux qu'ils ferment en effet et laissent la place à de plus grandes enseignes qui offrent tout ce que vous citez à un degré bien supérieur, ne vous en déplaise.
La chose est très similaire dans les librairies, où il y a sauf exceptions notables et repérées, relativement à la nullité générale des catalogues de fond, davantage de réserve dans les très grandes enseignes que dans les petites librairies. Pire, si vous avez vraiment besoin d'un conseil très premier pour une guitare ou un roman de la rentrée, vous le trouverez aussi bien localement qu'au grand magasin, mais si vous avez besoin d'un conseil réellement spécialisé et à jour, vous ne l'aurez pas plus chez l'un que chez l'autre, avec cet autre problème que l'on vous donnera probablement un conseil tout pourri mais vendeur chez le petit commerçant, tandis que l'on saura vous rediriger vers ce dernier (et donc ultimement son conseil tout douteux) chez la grande enseigne en pensant vous arranger, ce qui ne sera pas le cas... Et on ne s'en sort pas dans les grandes villes en dehors des très grandes conurbations, et le meilleur indubitablement c'est de passer par une recherche et une commande en ligne avec l'idée qu'il faudra peut-être retourner l'instrument par la poste pour échange.
C'est tout autre chose pour un accordeur, un luthier ou un libraire spécialisé, ou un cordonnier ou un traiteur, et d'ailleurs ce sont des types de commerces qui fleurissent et prospèrent, parce que leur apport est relatif à leur service et à leur production même, localement et de façon irremplaçable.
La question étant de savoir, pour ce qui est du piano, si son commerce entre dans la catégorie de celui des biens manufacturés standardisés par des normes industrielles, ce qui est le cas pour une majorité de la production mondiale actuelle semble-t-il (et c'est principalement ce que l'on trouve au magasin du coin aussi), ou bien si l'on peut considérer encore qu'il s'agit d'un commerce de pièces originales d'artisanat ou d'ateliers... L'équation particulière (et scandaleuse comme les fils de forums relatant arnaques et esbroufes le développent sans cesse...) des marchands de pianos étant de vendre le rêve romantique de l'artisanat d'atelier... sur la réalité crue de productions estampillées ISO 9000...
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Re: Au supermarché
La "camif" a essayé de s' attaquer au commerce du piano sans succès .." milonga" de même sans succès ...aujourd’hui hui carrefour très éphémère sans se tromper
..pourquoi
Parce que le piano est un produit particulier qui demande des compétences
... aussi un commerce pas trop juteux
il faut beaucoup investir et s' investir pour un résultat médiocre ou alors faut y passer des heures a n en plus finir
..les seuls qui s' en sortent vraiment sont les loueurs, la location concert est très rentable ,mais demande un sacrifice familial car tres week- end -phage..voilà quelques reflexions autour du commerce du piano ..nous verrons encore des petits bouclards a piano , tenu par des édentes sous alimentes faute de bien gagner sa vie en revendent des pianos ... 


Parce que le piano est un produit particulier qui demande des compétences




Profitez de la vie, il est plus tard que vous ne le pensez ! !
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Re: Au supermarché
Camif, piano?
Quand ça?
Quand ça?
Re: Au supermarché
Tout dépend quelle musique on joue et à quel sens on s'adresse:Koll a écrit :Camif, piano?
Quand ça?
http://www.camif.fr/10009190-piano-de-c ... ecrgc.html

- picolo
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Re: Au supermarché
Il y a des annéesKoll a écrit :Camif, piano?
Quand ça?


Profitez de la vie, il est plus tard que vous ne le pensez ! !
Re: Au supermarché
concernant Carrefour chaque année au moment des fêtes de noêl il propose des pianos numériques
qui disparaissent des le mois de janvier, alors c'est peut être juste une opération coup de poing
quant à Milonga , celui de Plaisir par exemple existe toujours, et d'autres ont été repris par Cultura
(le site par contre n'existe plus)
qui disparaissent des le mois de janvier, alors c'est peut être juste une opération coup de poing
quant à Milonga , celui de Plaisir par exemple existe toujours, et d'autres ont été repris par Cultura
(le site par contre n'existe plus)
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Re: Au supermarché
C'est sûr qu'on ne peut pas être fan. Vous évoquez là, "la situation de la très grande majorité des petits magasins de musique".Vavavoum! a écrit : Cependant peut-on être fan des magasins de musique qui offrent le service à la tête du client et le catalogue des nouveautés d'il y a cinq ans au double du prix actuel, quand il ne faut pas encore revenir huit fois parce que les horaires sont inconsistants ou la personne trop soucieuse de finir sa conversation avec le commerçant d'à côté avant de vous renseigner? C'est la situation de la très grande majorité des petits magasins de musique, malheureusement, et c'est très pénible, [...]
Vavavoum, pourriez vous éclairer notre lanterne ? D'où tirez vous cette "statistique" ? D'une enquête menée sur le terrain ?
- Yapluka
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Re: Au supermarché
Je confirme ! Je m'en souviens ...picolo a écrit :Il y a des annéesKoll a écrit :Camif, piano?
Quand ça?disons les années 90

Re: Au supermarché
Ecalucie je n'ai rien à éclairer du tout, si vous êtes un peu au courant de l'actualité des instruments et appareils de musique, c'est simple, vous vous rendez dans n'importe quel magasin de musique généraliste et vous demandez dans tel ou tel domaine ce qu'il vous faudrait, vous allez voir qu'on va vous faire l'article sur ce qu'il y a en magasin, et que que ce stock concerne des appareils et instruments de l'année dernière au mieux, et médiocres le plus souvent, à cause des politiques régionales des distributeurs (genre La Boite Noire). Si vous faites attention à demander tel ou tel produit, on ne sait pas, on ne connaît pas, on n'a pas, on ne peut pas l'avoir, on n'est au courant de rien, ou pire, "ça n'existe pas, et on s'y connaît!"
Voilà, ce phénomène est une situation très commune dans un certain nombre de commerces, non des moindres dont les instruments de musique et les librairies. Or nous sommes aussi à une époque où les publics et usagers sont très réactifs et établissent des consensus sur les valeurs, points forts et défauts des produits, au moment de leur sortie, et même parfois dès les annonces des fabricants, jusqu'à des déballages sur youtube et des essais techniques de toute sorte qui réduisent à rien les boniments des marques. Et il semble de plus en plus ahurissant que le cahier des charges pour les vendeurs et commerçants ne soit pas aussi de s'informer sur ceci cela, d'avoir un peu de flair et non pas de prendre tout ce que le distributeur ou VRP apporte en ignorant le reste, et de savoir rendre des avis et conseils non pas conformes au seul principe de meilleur bénéfice tout de suite, mais en fonction de cette sorte de réalité ou vérité d'usage sur ces produits, tout simplement.
Mais j'ai été un peu hâtif et je dois dire qu'il y a une exception assez notoire, les petites boutiques pour guitaristes qui sont en général un autre monde où l'on vous dit la vérité sur ceci cela, en le démontrant sur place au besoin, et où l'on vous conseille non pas sur le plus cher ou sur ce que l'on voudrait vendre, mais sur ce dont vous avez besoin ou sur ce qui correspond à votre problème. Mais cela correspond au public concerné, les guitaristes sont des gens très réels le plus souvent.
Un bon magasin de piano vous dira par exemple que vous pouvez attendre quelques mois comme il va sortir un nouveau modèle chez X ou Y qui résout un problème ou améliore telle ou telle chose relative à votre interrogation, il vous dira d'emblée que si vous le trouvez à tel tarif ailleurs il peut s'arranger pour vous le faire un poil plus cher mais avec un délai plus court ou un service, et il ne vous dira pas que le modèle que vous demandez et qu'il n'a pas c'est de la merde et que son concurrent est une crapule qui le vend, il ne vous dira pas que vous avez besoin d'un piano de 1.30m pour votre pièce de 25m2, il ne vous dira pas que ce piano sonne moyen parce qu'il n'a pas été réglé et accordé mais que juré promis vous verrez une fois chez vous ce sera le nirvana, etc., sans parler des pratiques franchement limites, frauduleuses ou grotesque que l'on lit dans les fils de complaintes ici ou là...
Nous sommes dans le contrecoup des ajustements structurels que nous avions imposés aux pays en développement dans les années 80 et 90, ils se sont si bien adaptés à nos exigences, nos sociétés ont tellement vieilli sans prendre la mesure de ce qui se passait, il est tellement plus rapide, efficace, moral aussi en fin de compte, de commander ce machin dont on a besoin ou envie à Hong Kong plutôt que de s'entendre dire ici qu'on ne l'a pas, qu'on peut l'avoir mais c'est le double du prix et pas avant le mois prochain, et au diable du national à Neuneu, que l'on laisse cela aux fanatiques à chemises brunes tout à leur ascension pourtant très résistible, et vivement que tous ces petits commerces incompétents mettent la clé sous la porte, au moins quand tout le monde sera au chômage, il sera temps de se préoccuper de quoi est faite cette hypocrisie du si mal vivre ensemble dans ce pays, et de comment on va s'organiser pour mieux partager ce qui reste!
Ainsi contre le redressement productif, je manifeste en faveur d'un sabotage des bases de l'économie à Neuneu, tout au contraire en faveur et à l'avantage de l'augmentation des excédents commerciaux chinois, indiens, brésiliens, et je recommande d'acheter son piano chez un pauvre du bon coin qui ne sait pas en jouer, ou en Indonésie, sur ebay ou sur les 3Suisses, et ensuite de taper dessus le plus fort possible pour bien faire mal aux oreilles de ses voisins à Neuneu qui sont à leur feuilleton sécuritaire!
C'est la lu-tte fina-le!, tralala-et demain, l'Internationa-aa-ale, sera-etc.!
Voilà, ce phénomène est une situation très commune dans un certain nombre de commerces, non des moindres dont les instruments de musique et les librairies. Or nous sommes aussi à une époque où les publics et usagers sont très réactifs et établissent des consensus sur les valeurs, points forts et défauts des produits, au moment de leur sortie, et même parfois dès les annonces des fabricants, jusqu'à des déballages sur youtube et des essais techniques de toute sorte qui réduisent à rien les boniments des marques. Et il semble de plus en plus ahurissant que le cahier des charges pour les vendeurs et commerçants ne soit pas aussi de s'informer sur ceci cela, d'avoir un peu de flair et non pas de prendre tout ce que le distributeur ou VRP apporte en ignorant le reste, et de savoir rendre des avis et conseils non pas conformes au seul principe de meilleur bénéfice tout de suite, mais en fonction de cette sorte de réalité ou vérité d'usage sur ces produits, tout simplement.
Mais j'ai été un peu hâtif et je dois dire qu'il y a une exception assez notoire, les petites boutiques pour guitaristes qui sont en général un autre monde où l'on vous dit la vérité sur ceci cela, en le démontrant sur place au besoin, et où l'on vous conseille non pas sur le plus cher ou sur ce que l'on voudrait vendre, mais sur ce dont vous avez besoin ou sur ce qui correspond à votre problème. Mais cela correspond au public concerné, les guitaristes sont des gens très réels le plus souvent.
Un bon magasin de piano vous dira par exemple que vous pouvez attendre quelques mois comme il va sortir un nouveau modèle chez X ou Y qui résout un problème ou améliore telle ou telle chose relative à votre interrogation, il vous dira d'emblée que si vous le trouvez à tel tarif ailleurs il peut s'arranger pour vous le faire un poil plus cher mais avec un délai plus court ou un service, et il ne vous dira pas que le modèle que vous demandez et qu'il n'a pas c'est de la merde et que son concurrent est une crapule qui le vend, il ne vous dira pas que vous avez besoin d'un piano de 1.30m pour votre pièce de 25m2, il ne vous dira pas que ce piano sonne moyen parce qu'il n'a pas été réglé et accordé mais que juré promis vous verrez une fois chez vous ce sera le nirvana, etc., sans parler des pratiques franchement limites, frauduleuses ou grotesque que l'on lit dans les fils de complaintes ici ou là...
Nous sommes dans le contrecoup des ajustements structurels que nous avions imposés aux pays en développement dans les années 80 et 90, ils se sont si bien adaptés à nos exigences, nos sociétés ont tellement vieilli sans prendre la mesure de ce qui se passait, il est tellement plus rapide, efficace, moral aussi en fin de compte, de commander ce machin dont on a besoin ou envie à Hong Kong plutôt que de s'entendre dire ici qu'on ne l'a pas, qu'on peut l'avoir mais c'est le double du prix et pas avant le mois prochain, et au diable du national à Neuneu, que l'on laisse cela aux fanatiques à chemises brunes tout à leur ascension pourtant très résistible, et vivement que tous ces petits commerces incompétents mettent la clé sous la porte, au moins quand tout le monde sera au chômage, il sera temps de se préoccuper de quoi est faite cette hypocrisie du si mal vivre ensemble dans ce pays, et de comment on va s'organiser pour mieux partager ce qui reste!
Ainsi contre le redressement productif, je manifeste en faveur d'un sabotage des bases de l'économie à Neuneu, tout au contraire en faveur et à l'avantage de l'augmentation des excédents commerciaux chinois, indiens, brésiliens, et je recommande d'acheter son piano chez un pauvre du bon coin qui ne sait pas en jouer, ou en Indonésie, sur ebay ou sur les 3Suisses, et ensuite de taper dessus le plus fort possible pour bien faire mal aux oreilles de ses voisins à Neuneu qui sont à leur feuilleton sécuritaire!
C'est la lu-tte fina-le!, tralala-et demain, l'Internationa-aa-ale, sera-etc.!

Re: Au supermarché
Pour en être sûr, il en couterait 32,90 euros!Yapluka a écrit :picolo a écrit : Je confirme ! Je m'en souviens ...
Certains vont regretter ne ne pas avoir stocké.

http://www.amazon.fr/CATALOGUE-PRINTEMP ... B0076MTJUC
Au passage observons la vision du bonheur version 90. Camescope s-vhs, raquette de tennis magnésium grand tamis, planche de surf et peugeot familiale 405.

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Re: Au supermarché
En tout cas ce n'est pas dans celui-là.
Cela vaut combien d'après vous?
Cela vaut combien d'après vous?

- Fichiers joints
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- Yapluka
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Re: Au supermarché
Ce n'est pas le bon catalogue : je crois me souvenir que les instruments de musique n'apparaissaient que dans le catalogue "automne-hiver" dans le coin des cadeaux de Noël ...topipap a écrit :Pour en être sûr, il en couterait 32,90 euros!Yapluka a écrit : Je confirme ! Je m'en souviens ...
Certains vont regretter ne ne pas avoir stocké.![]()
http://www.amazon.fr/CATALOGUE-PRINTEMP ... B0076MTJUC
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Re: Au supermarché
Bon, entre ces croûtes en bois verni et les mini pianos à 20 touches qui se démontent après avoir rendu les parents sourdingues, je crois que mon choix est fait ! 

- DIDIER25
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Re: Au supermarché
Quand j'ai reçu l'offre de Carrefour par le net j'ai durement accusé le coup ! L'impossible était donc arrivé..... Vendre des pianos acoustiques de provenance incertaine sur simple photo, les livrer à des clients "naïfs" sans préparation, accord, réglage, harmonisation, sans aucun service.... Pas possible ! Ca devait être un cauchemar, ou une farce pour Halloween qui approche, le 1er avril étant passé depuis bien longtemps. Je voulais être dans les premiers à réagir sur notre forum, mais mes activités professionnelles ne me l'ont pas permis et ce n'est qu'aujourd'hui que je peux vous rejoindre. Et finalement tant mieux parce que toute cette affaire a finalement un mérite, celui d'avoir provoqué des échanges particulièrement riches et intéressants entre les membres du forum. Bravo à tous pour ces contributions qui finalement me "coupent la chique" ! Combien de clients de la grande distribution vont-ils tomber dans le piège d'un achat d'un des biens qui nécessite le plus de conseils personnalisés, préparation technique, suivi après-vente ? Comment vont ils réagir si dans quelques petites années ils n'ont plus un piano mais un meuble encombrant au look "kitch" et finalement payé bien cher pour les services rendus ? Comment vont-ils faire quand ils vont solliciter un accordeur digne de ce nom ? Seront-ils à tout jamais des déçus du piano ? Je pense aux enfants qui vont débuter sur de tels instruments. S'ils ont du talent ou un "don" pourront-ils poursuivre quand les parents auront fait une première expérience d'achat désastreuse ? Comme je l'ai raconté par ailleurs (et oui, on radote avec la vieillesse) j'ai commencé le piano à 15 ans. Mes parents avaient des revenus modestes, mais quand il s'est agi de me trouver un piano nous sommes allés chez un vrai professionnel. Il y avait des occasions plutôt correctes, des pianos premiers prix européens, et puis des Schimmel neufs. Mes parents ont longuement écouté les explications et suivi les démonstrations et ils se sont engagés sur un long crédit pour m'offrir mon premier Schimmel, un 112 Chipendale. Merci encore à eux, et merci à ce vrai professionnel qui avait su les convaincre. C'est ce professionnalisme que j'ai retrouvé chez mon ami Gaëtan à Besançon. Il ne faut pas se voiler la face ; la vente d'un piano est une transaction commerciale ou chacun va chercher son intérêt. Mais au delà du profit réalisé, le bon professionnel du piano a une vraie satisfaction quand il peut, en forçant parfois un peu le budget prévu, orienter le choix sur un instrument de haute qualité, qu'il livrera personnalisé, avec son suivi et ses services. Quand on voit beaucoup de clients, souvent devenus des amis, revenir avec le sourire pour prendre rendez-vous pour un accord ou parce qu'ils veulent changer de piano et "monter en gamme", ou bien encore amener d'autres clients, simplement parce qu'ils ont été satisfaits, on peut se dire que le commerce professionnel du piano a encore de beaux jours devant lui. Quels têtes ils vont faire les clients de la grande distributions quand ils devront changer leur piano et demander une reprise ? L'avenir nous le dira.....
ET SI NOUS VALIONS MIEUX QUE LE BONHEUR ? - Franz Liszt.