Ces derniers temps, j'ai croisé chez des amis 2 pianos à queue PLEYEL "3 bis".
J'ai tout d'abord été étonné de la robustesse de ces pianos. Celui de 1915 était comme neuf, il a très peu joué et n'a jamais été refait; les cordes sont encore brillantes (aucune oxydation), la table d'harmonie est en pleine forme, les feutres sont en parfait état (comme neuf, je vous dis!!!), la mécanique à peigne fonctionne sans aucun souci (pivotage impeccable), et il sonne magnifiquement. On savait faire des pianos durables, à l'époque!

Dans les 2 cas, j'ai repris un peu les réglages, et je me suis aperçu d'un point commun: l'échappement fonctionne très bien dans le piano, mais ne fonctionne pas du tout lorsque l'on sort la mécanique; le réglage en est bougrement compliqué par la manutention (mais ça se fait)!

Mais j'aimerais bien comprendre pourquoi cela réagit ainsi...
Est-ce une question de contrainte de châssis? Ou est-ce l'esprit de Pleyel qui flotte au dessus de ses pianos lorsque l'on y met les pattes?

A accorder, ce n'est également pas une partie de rigolade... Visiblement les cordes ne glissent pas facilement, et on a en conséquence une sensation de caoutchouc dans la clé, puisque l'on sent surtout la corde entre l'agrafe et la cheville; on a vite fait de faire décrocher l'accord, j'y ai été sur des oeufs!

Mais au final ça en jette!

Est-ce propre à ce modèle?