Autant commencer par ce préambule : à la maison, le pianiste c'est ma femme; moi je ne suis que l'auditeur.
Elle a étudié le piano dans sa jeunesse durant une dizaine d'années, puis après une longue interruption d'une vingtaine d'années, nos moyens financiers nous ont permis de lui en acheter un,
un Eavestaff droit de "début de milieu de gamme" sur lequel elle a pu "s'y remettre" toute seule, jouant une bonne demi-heure chaque jour, parfois moins parfois plus....
A l'approche de la retraite elle a commencé à reprendre des cours de perfectionnement, une heure par semaine, et à présent que sa retraite est arrivée, aidée en cela par mes encouragements à ne pas hésiter à se faire plaisir,
elle a fini par céder à son envie de changer d'instrument.
Nous avons la chance d'être en maison individuelle et de pouvoir accueillir autre chose qu'un piano droit ce qui lui "ouvrirait d'autres univers sonores" ( même si cela augmente également un peu l'effet de profondeur et la réverbération
..... de notre compte bancaire

Etant pour ma part depuis toujours le préposé à la chasse aux informations sur les sujets divers et n'étant pas trop manchot de l'internet, j'ai pu commencer à débroussailler la question en recueillant un maximum de renseignements;
pendant qu'elle essayait de se faire une idée de "l'état de l'art" en révisant les essais des magazines comme Pianiste et Diapason.
Munie de ce bagage technique, la seconde démarche incontournable va être pour elle d'essayer les différents modèles bien classés par les professionnels et figurant dans la fourchette de prix définie.
Et c'est là que ça se gatte : lu à plusieurs reprises "si un modèle vous convient, notez ses références et exigez que ce soit bien ce piano essayé que l'on vous livre"
Donc on peut trouver des disparités si importantes dans la fabrication d'un instrument de marque réputée, valant le prix d'une belle voiture, au point de le choisir ou le rejeter selon l'exemplaire essayé

donc également au risque de passer à côté d'un bon modèle à cause d'un exemplaire moins bon que son standard de fabrication, ou au contraire d'être séduit par une exception flatteuse d'un modèle plus moyen
astucieusement mis en avant par un vendeur qui vous "le recommande" (?)
Et si ces écarts de qualité de fabrication existent quel choix a fait le vendeur ? il n'expose que des "bons" spécimens sélectionnés et faute d'exigence des acheteurs il leur livre les autres ? ou il laisse le hasard intervenir
au risque de passer à côté d'une vente ?
Et l'acheteur d'un modèle essayé, s'il fait ce choix recommandé, en fait il achète un modèle d'exposition pas un piano neuf ! et dans ce cas sur quels critères se basent les classement des modèles dit "d'exposition" ou "de démonstration"
vendus comme tels moins chers ?
Tout ça me semble bien contradictoire et surprenant ..... Je veux bien admettre qu'un assemblage manuel de différents matériaux selon un schéma défini puisse produire des résultats légèrement variables,
mais le caractère aléatoire du résultat qui sera vendu à un prix fixe et unique au petit bonheur des livraisons en magasin ça passe mal . J'ai lu aussi sur ce forum qu'un futur acheteur se proposait d'aller en Allemagne à l'usine de production choisir le sien parmi les exemplaires disponibles !
Outre que cela ne soit certainement ni possible ni même envisageable pour toutes les gammes de prix, qu'est ce qui prouve que l'exemplaire unique conservera ses particularités au fil des ans....
Comme je l'écrivais dans le titre du message, perplexe je suis dans le compte rendu de mes investigations que je vais devoir faire à mon épouse
