strumpf a écrit : en fait vos élucubrations et vos remarques personnelles sur la musique "pauvre" ou "savantes" m'importe peu, de même que vos avis sur l'origine de ce grand pianiste ou à présent où il vit.
J'ai donc supprimer cette partie de l'interview...seule la partie qui reste m'interesse et je voulais vous faire partager cela. Mais cela ne me donne pas envie de recommencer !



Ca me servira personnellement de leçon à moi aussi et j'éviterai dorénavant soigneusement les sujets que tu inities, car si c'est pour se voir ensuite censurer de la sorte, je ne vois pas l'intérêt d'échanger. C'est une bien drôle de manière que d'envisager le partage que de refuser que les autres forumeurs puissent librement débattre à partir de quelque chose que tu as posté.
On pourrait comprendre que tu réorientes une discussion qui prendrait une tournure qui ne t'intéresse pas, mais de là à vouloir supprimer la chose, c'est presque infantile. La prochaine fois, dis-nous concrètement dès le début les points que nous aurons le droit de soulever et ceux qu'il faudra éviter, on gagnera du temps.
Edit: Pour les retardataires, nous parlions à la base de ce passage complet avant le passage de "Joe la censure"

http://www.huffingtonpost.fr/olivier-be ... 54813.html:
Que pensez-vous de la démocratisation de la musique classique ? Est-ce une bonne nouvelle pour l'avenir de l'humanité ou le signe d'un déclin de l'idée qu'on peut se faire du grand art ?
Le grand art est aristocratique par essence. Ce qui ne veut pas dire que la musique classique doit être un privilège pour une poignée de privilégiés. Je suis très heureux de constater que de plus en plus de gens ont accès à cette belle musique, mais, en même temps, l'accès à une musique plus pauvre est nettement plus important. En fait, il y aura toujours une musique qui sera l'apanage d'un petit nombre de personnes qui auront eu la chance d'y être familiarisés. Prenez Haydn, par exemple : peu de gens savent à quel point il est un compositeur extraordinaire, qu'il a créé un univers dans ses quatuors à cordes, qu'il a introduit de l'humour dans sa musique, qu'il a inventé des formes. Il est un aventurier bien plus qu'un compositeur « classique ».
Cette prise de conscience relève en grande partie de la responsabilité des interprètes. Au final, je dirais qu'il existe deux sortes d'interprètes : ceux qui éclairent l'œuvre de l'extérieur et ceux qui illuminent l'œuvre de l'intérieur. Ceci est beaucoup plus rare.
Et bien plus difficile...
Oui, cela implique plus de travail.
Ecoutez-vous parfois de la musique « pauvre » ou prétendue telle : de la variété, du jazz, de la pop ?
Je n'en écoute pas par plaisir, elle existe partout et m'irrite souvent car elle est diffusée trop fort. Je respecte le jazz et je comprends la nécessité de ce style, mais ce n'est pas une musique dont j'ai besoin et qui me rend heureux.