Bonjour, j'ai commençé tardivement à jouer du piano, J'ai appris une petie base à l'oreille jeune mais j'ai joué surtout de la guitare quand j'étais ado.
puis en 1991 je découvre le piano et j'ai joué de facon régulière du classique jusqu'en 2003. En 2003 survient des problèmes personnels et j'abandonne le piano.
Il y a 3 semaines j'ai recommencé et je suis rouillé. je jouais un repertoire assez vaste, je veux savoir si ça revient où bien je vais devoir passer par où je viens ..
même si je joue plusieurs pièces. Je suis rouillé et content d'avoir trouvé une communauté de pianiste. Je suis autodidacte mais je joue quand même avec des partitions que je peux lire.
On n'oublie pas entièrement les choses sur lesquelles on a passé du temps. Il faut peut-être le temps de se remettre dans le bain, tout un tas d'habitudes à retrouver, mais on ne repart pas à zéro, sauf si on était à zéro, bien sûr, mais ça n'a pas l'air d'être le cas.
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Quand j'ai repris le piano (j'avais néanmoins moins d'années de pratique), j'ai retrouvé assez rapidement mon petit niveau antérieur. Progresser par la suite, me hisser un peu au-dessus de ce niveau ancien, ça me prend beaucoup plus de temps ! On parle du mûrissement des acquis pendant les longues périodes sans piano ; j'ai l'impression hélçs qu'il y a aussi un mûrissement des défauts. Par exemple un jeu qui était timide par le passé sera encore plus timide au moment de la reprise (typiquement mon cas). C'est pour cela qu'il vaut mieux avoir un bon professeur qui reprenne les choses à la base.
Arf, il y a aussi beaucoup de "psychotage" chez les élèves adultes: "est-ce que je vais y arriver, est-ce que je fais comme il faut, est-ce que c'est normal de (...)".
On se pose beaucoup (trop) de questions sans que ça ne soit forcément nécessaire. Mon collègue prof de flûte dit qu'il résout plus facilement ce problème car au bout d'un moment il faut mettre la flûte devant sa bouche et arrêter de parler.
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Il paraît que c'est la plus grosse difficulté pour les profs qui ont des élèves adultes !
Un adulte apprend au moins aussi vite qu'un enfant, qui lui met des années ! Mais l'adulte se fera des nœuds au cerveau et voudra griller des étapes, ce que l'enfant évitera.
Je suis étudiant. Vous m'aideriez en corrigeant sans négligence les inexactitudes de ce message.
L'adulte ne voudra pas forcément griller les étapes, il peut aussi partir défaitiste en se disant qu'il est nul, qu'il n'y arrivera jamais, etc, alors qu'un enfant ne se pose pas ce genre de questions. L'avantage, c'est qu'on peut expliquer les choses plus efficacement à un adulte qu'à un enfant (dont on perd vite l'attention si on part dans de grandes explications).
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
@ Gracou Psychotage d'adulte, c'est un peu vrai! En mê!me temps, tout ce blablabla (qui fait les délices des lecteurs de ce forum) ce n'est pas forcément inintéressant. S'il suffisait d'un peu plus d'inconscience pour mieux jouer, on en serait tous à absorber des substances illicites et à jouer comme des dieux.
Mais je comprends ce que tu veux dire. Il me paraît juste impossible de procéder autrement (trop vieille! / Trop sobre)
Oupsi a écrit :S'il suffisait d'un peu plus d'inconscience pour mieux jouer, on en serait tous à absorber des substances illicites et à jouer comme des dieux.
Bah ce n'est pas si faux que ça ! Lors d'un retour en Hongrie (le même pendant lequel il a reçu son sabre), Liszt a terminé une soirée bien torché. Le lendemain on le réveille, on le fait tomber du lit et courir à la salle du concert : il l'avait oublié, il ne s'était pas réveillé. D'après les critiques, sans préparation ni échauffement (à part la course et l'alcool de la veille) il n'a jamais aussi bien joué
Je suis étudiant. Vous m'aideriez en corrigeant sans négligence les inexactitudes de ce message.
Merçi pour vos commentaires et vos conseils, ce que je veux par vaste c'est simplement que je suis varié.
je joue du Bach, Mozart, Beethoven, schubert, Chopin, debussy et mon préféré Rachmaninoff. Je fais parti de ceux
qui fûrent bouleversés par le film "Shine" la vie de David Helfgott où l'on parle beaucoup de Rachmaninoff.
J'ai joué beaucoup de piano surtout entre 1996 et 2003. Je me levais même la nuit pour jouer
puis c'est la dépression et je dégringole et abandonne en pensant qu'il faut aller dans les grandes école pour bien jouer du piano
à 50 ans je ne crois pas que ça fait parti de mes projets d'aller dans les grandes écoles. Je vais jouer du piano le meilleur que je peux.. La première question que je me pose c'est si j'ai encore le feu sacré,
la reponse est "oui" et encore plus en entrant sur ce forum.
bravo à toi hororach pour ta détermination à vouloir poursuivre ton travail pianistique.
Un problème rencontré par les adultes amateurs de piano (enfin il me semble), c'est qu'ils écoutent beaucoup , beaucoup de CD de musique classique avec au piano les plus grands pianistes de notre époque... et ces grands naifs, pensent, rêvent qu'un jour ils feront pareils !Et ils sont trompés aussi par le fait que les pianistes professionnels qu'ils aiment le plus , ont souvent le même âge qu'eux ! Ils oublient , qu'outre le talent, tous ces pianistes (oui il y a quelques exception mais on s'en fou !) ont souvent travailler énormément entre 5 ans et 25 ans, pendant que les adultes amateurs faisaient tranquillement leurs études, avaient le temps de vivre, rentraient dans le marché du travail etc...
Alors cet adulte amateur est déçu que malgré son travail (intense??) il ne puisse pas rivaliser un jour avec les plus grands...
...........
ALors que jouer du piano pour nous adulte amateur (amateur = aimé) ce devrait toujours être quelque chose de vraiment passionnant. Nous n'avons aucune pression de quelques sortes que ce soit. Nous pouvons travailler juste pour le plaisir !!! c'est magique non?
La musique est un langage et il n'y a pas besoin de jouer tous les injouables du répertoire pour pouvoir s'exprimer dans ce langage. Non la petite Bagatelle de Beethoven: La fameuse Lettre à Elise, universellement connue, peut procurer un plaisir intense à celui qui le joue, et donc un réel bonheur pour celui qui l'écoute.
Bien sûr , pour progresser , il est nécessaire d'aborder des pièces de plus en plus élaborées, il est nécessaire de goûter aux multiples saveurs proposés par la multitude de compositeurs qui ont écrit pour cet instrument. Parfois cela demande un travail intense, et il ne faut jamais perdre le but: le plaisir à s'exprimer dans ce langage.
Et puis , la musique est un partage , et donc pouvoir aborder des œuvres quelques soit leurs difficultés , permet d'entrer en relation avec d'autres personnes, permet de confronter ses idées.. parfois on peut aussi jouer avec d'autres pianistes et pour moi c'est toujours un émerveillement.. on peut dialoguer sans mots et se sentir bien à côté d'une personne (dans un 4 mais par exemple) sans forcément la connaître depuis longtemps..... il n'est pas nécessaire de s'appeler Arthur Rubinstein pour connaitre toutes ces joies.
Enfin, jouer d'un instrument de musique , permet de se confronter à soi même, l'instrument étant le miroir de ce que nous sommes.Il y a des jours où votre piano sonne merveilleusement bien, vous ètes joyeux,heureux, et puis il y en a d'autres , où vous avez l'impression que votre instrument est carrément dérégler.. il est dur, il ne chante pas....qu'est ce que c'est que cette casserole? !!
Alors c'est une leçon d'humilité. Nous apprenons à faire avec ce que nous sommes... et ce que nous sommes c'est énorme car nous sommes tous uniques !!! quelle chance !
strumpf a écrit :bravo à toi hororach pour ta détermination à vouloir poursuivre ton travail pianistique.
Un problème rencontré par les adultes amateurs de piano (enfin il me semble), c'est qu'ils écoutent beaucoup , beaucoup de CD de musique classique avec au piano les plus grands pianistes de notre époque... et ces grands naifs, pensent, rêvent qu'un jour ils feront pareils !Et ils sont trompés aussi par le fait que les pianistes professionnels qu'ils aiment le plus , ont souvent le même âge qu'eux ! Ils oublient , qu'outre le talent, tous ces pianistes (oui il y a quelques exception mais on s'en fou !) ont souvent travailler énormément entre 5 ans et 25 ans, pendant que les adultes amateurs faisaient tranquillement leurs études, avaient le temps de vivre, rentraient dans le marché du travail etc...
Alors cet adulte amateur est déçu que malgré son travail (intense??) il ne puisse pas rivaliser un jour avec les plus grands...
...........
ALors que jouer du piano pour nous adulte amateur (amateur = aimé) ce devrait toujours être quelque chose de vraiment passionnant. Nous n'avons aucune pression de quelques sortes que ce soit. Nous pouvons travailler juste pour le plaisir !!! c'est magique non?
La musique est un langage et il n'y a pas besoin de jouer tous les injouables du répertoire pour pouvoir s'exprimer dans ce langage. Non la petite Bagatelle de Beethoven: La fameuse Lettre à Elise, universellement connue, peut procurer un plaisir intense à celui qui le joue, et donc un réel bonheur pour celui qui l'écoute.
Bien sûr , pour progresser , il est nécessaire d'aborder des pièces de plus en plus élaborées, il est nécessaire de goûter aux multiples saveurs proposés par la multitude de compositeurs qui ont écrit pour cet instrument. Parfois cela demande un travail intense, et il ne faut jamais perdre le but: le plaisir à s'exprimer dans ce langage.
Et puis , la musique est un partage , et donc pouvoir aborder des œuvres quelques soit leurs difficultés , permet d'entrer en relation avec d'autres personnes, permet de confronter ses idées.. parfois on peut aussi jouer avec d'autres pianistes et pour moi c'est toujours un émerveillement.. on peut dialoguer sans mots et se sentir bien à côté d'une personne (dans un 4 mais par exemple) sans forcément la connaître depuis longtemps..... il n'est pas nécessaire de s'appeler Arthur Rubinstein pour connaitre toutes ces joies.
Enfin, jouer d'un instrument de musique , permet de se confronter à soi même, l'instrument étant le miroir de ce que nous sommes.Il y a des jours où votre piano sonne merveilleusement bien, vous ètes joyeux,heureux, et puis il y en a d'autres , où vous avez l'impression que votre instrument est carrément dérégler.. il est dur, il ne chante pas....qu'est ce que c'est que cette casserole? !!
Alors c'est une leçon d'humilité. Nous apprenons à faire avec ce que nous sommes... et ce que nous sommes c'est énorme car nous sommes tous uniques !!! quelle chance !
"Le reflet est pour les couleurs ce que l'écho est pour les sons." Joseph Joubert
strumpf a écrit :Il y a des jours où votre piano sonne merveilleusement bien, vous ètes joyeux,heureux, et puis il y en a d'autres , où vous avez l'impression que votre instrument est carrément dérégler.. il est dur, il ne chante pas....qu'est ce que c'est que cette casserole? !!
pour ce problème heureusement, la technologie apporte LA solution sous la forme d'un boitier ovoide qui...
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
merçi strumpf ton commentaire me fait du bien et tout à fait vrai... en passant je viens du Québec..
alors salut cousins
C'est vrai que mon pseudo fait assez lourd Horowitz et Rachmaninoff. mais j'adore ces deux pianistes.
Pour ce qui est de "Lettre pour Elise" quand j'écoute cette version de la pièce par Valentina Lisitsa je comprends pour quoi cette pièce à traversé le temps
pour se rendre jusqu'à nous. la réaction du publique est amusante. C'est cette pièce qui m,a donné le goùt de jouer du piano
au tout début.