Tu as l'air d'être expérimenté dans ce domaine,
It is my job.
en tout cas même si je savais qu'il y avait plein de défauts je n'arrivais pas en faire un auto examen pour m'améliorer.
Très difficile, voire impossible, pour un chanteur, d'avoir tout à la fois l'oreille interne et externe, et donc le recul nécessaire. Les pianistes pensent qu'ils fusionnent avec leur instrument, alors nous...
Ce que tu me dis au moins me permet de savoir à l'avance ce que je vais devoir travailler en priorité.
Rien d'ésotérique. Les bases de la technique vocale n'ont rien de magique. C'est du réglage, de la répétition de gestes techniques, de positions, la recherche de sensations, exactement comme en sport (ou pour n'importe quel autre instrument). On a malheureusement trop souvent tendance à sacraliser la voix. Je veux en parler comme un violoniste parle à un luthier du réglage de son instrument. Mécanismes, mécanique, recherche de choses tangibles. Pour la poudre de perlin pinpin, c'est une autre affaire (le chanteur est une chose fragile et à tendance psychotteuse)...
La nature de la voix, qu'est ce que tu entends par la ? La tessiture baryton (je vais du Fa au Fa voire Fa#, le Sol est trop fragile pour le moment sur 2 octave donc) ? Ou le type de répertoire qui ira avec ma voix ?
Justement. Je pense qu'il est trop tôt encore pour bien connaître l'étendue et donc le répertoire approprié. Mais dans ton cas, il ne faudra pas en tout cas t'imaginer basse profonde ! Tu seras étonné des extensions aigües dont la voix peut se doter si les bases techniques sont bonnes. A l'inverse, certaines notes ne te seront pas de grande utilité (je pense au fa grave, par exemple), clairement hors tessiture. Quand je suis en forme (après une bonne soirée arrosée, quelques clopes et du Whisky, je peux chanter des Ré et même des Do. Cela ne fait absolument pas de moi une basse profonde. La nature de la voix est liée à de nombreux phénomènes : zones de bonne présence vocale, ou d'aisance, passages, "épaisseur" (voix plutôt large, ou au contraire légère, plutôt claire ou sombre, bref couleur du timbre), et au final, c'est l'ensemble de ces nombreux paramètres qui détermine notre typologie vocale : baryton léger, martin, verdien, basse, soprano lyrique, légère, etc... Comme en boxe, il faut boxer dans sa catégorie. Et il faut du temps pour bien connaître tout ces paramètres.
Je n'y connais rien du tout
, d'ailleurs justement ça me fait stresser cette histoire de "potentiel", j'ai peur de ne pas progresser
et de décevoir la prof.
Bref, attendons vendredi (jour de mon cours), j'en ferais un compte rendu.
Bof, tu parles. Ta prof, si elle est un peu expérimentée, a vu passer d'autres chanteurs. Elle a choisi de te prendre dans sa classe, c'est qu'elle pense qu'elle peut travailler sur le terrain que tu lui propose et comme tu n'as pas forcément encore conscience des boulons techniques qu'elle a envie de resserrer, tu ne risques pas de la décevoir.
Ah et toute la sensibilité, je pense que je l'ai acquise avec le piano, ça aide un peu d'être musicien
!
Ca aide ! Et tu verras que l'inverse devrait aussi se vérifier. Les notions de phrasé au piano, de 'cantabile" de sostenuto, de respiration, pourront s'abreuver de ton expérience vocale... Tout est dans tout et vice-versa...
), donc le travail est plus long plus fastidieux et surtout l'objectif est un concours d'entrée, c'est promis je vous posterai le premier mouvement quand je me sentirais prêt à le dévoiler mais c'est pas comme du chant de "variété" c'est beaucoup plus technique à travailler (tenir un Fa ou un Sol avec la syllabe "i" ou "an"......).
donc finalement je les ai "mute".
pendant ma pause piano.
C'est d'ailleurs un des morceaux que je travaille pour entrer au conservatoire en classe de chant.
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mais qui me vont donc bon...