Prépas grandes écoles et piano
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Re: Prépas grandes écoles et piano
Fab je t ai donné le conseil de quelqu un qui a fait prépa et réussi, et à qui un prof de maths à l ancienne avait donné ce conseil...moi j ai aucun intérêt dans l affaire pas comme les profs de terminale qui font semblant de croire que le lycée prépare bien à l après bac...
Attention à ne pas prendre pour argent comptant ce que disent les profs de lycée qui n'ont généralement pas connu ce système et qui pour certains ont du ressentiment contre la prépa
Les programmes de sup peuvent changer à la marge, mais l analyse et l algèbre sont invariants, eux...dire de ne pas bosser parce que les programmes vont changer c'est n importe quoi!!!!
Si tu ne viens pas d une bonne terminale ne fais confiance qu' à toi même et bosse le programme avant sinon tu vas au casse pipe
Attention à ne pas prendre pour argent comptant ce que disent les profs de lycée qui n'ont généralement pas connu ce système et qui pour certains ont du ressentiment contre la prépa
Les programmes de sup peuvent changer à la marge, mais l analyse et l algèbre sont invariants, eux...dire de ne pas bosser parce que les programmes vont changer c'est n importe quoi!!!!
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« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
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Re: Prépas grandes écoles et piano
fab je vais te donner aussi un peu plus de "contexte".
Jusqu'aux années 70, les programmes de terminale étaient conçus pour être une préparation sérieuse à l'après bac et plus spécifiquement à la sup et spé. Les élèves de terminale C étaient initiés à un grand nombre de concepts mathématiques qui étaient ensuite approfondis en prépa. La transition était rendue relativement naturelle. La contrepartie était qu'un grand nombre d'élèves décrochaient complètement en terminale car c'était trop compliqué pour eux.
Il a ensuite été décidé d'augmenter la proportion de diplômés du bac, pour atteindre les mythiques 80% d'une classe d'âge avec son bachot. La voie qui a été choisie pour atteindre ce noble objectif était hélas le chemin de moindre effort : vider progressivement les programmes de maths de leur contenu le plus difficile, au bénéfice des mathématiques pour Mickey qui constituent aujourd'hui le programme officiel.
J'estime pour ma part, après examen de manuels scolaires d'époque, que 90% du programme de mathématiques de terminale des années 70 a été supprimé pour arriver au programme actuel. Le bac actuel, conçu pour être obtenu par 80% des élèves, fait beaucoup plus appel aux capacités de mémorisation qu'au raisonnement, et pour être sûr que les capacités de mémorisation de 80% des élèves seraient suffisantes, on a taillé dans le programme pour que même cet aspect mémoire ne soit pas un challenge pour eux.
Pour une raison que j'ignore, le programme de physique n'a pas subi autant de dégâts et je ne porte pas de regard négatif sur l'enseignement de la physique au lycée, du moins pour ce que j'en ai vu à mon époque (fin des années 90) mais les choses ont peut être changé aujourd'hui.
De leur côté, les écoles d'ingénieur n'ont que très peu modifié leurs critères de sélection, certaines branches des maths ou de la physique sont devenues plus ou moins à la mode en 40 ans, mais comme il s'agit d'enseigner l'état de l'art en maths et physique, il n'est pas possible de régresser ou de baisser le niveau.
Par conséquent, le programme de sup et spé est lui aussi resté plus ou moins inchangé, en première approximation dirons nous.
La tâche est donc en théorie extrêmement rude pour le taupin d'aujourdhui qui doit s'adapter en quelques semaines / mois à un niveau d'exigence 10 fois supérieur à ce qu'il connaissait en terminale, découvrir à la fois une foule d'objets mathématiques nouveaux (theorie des ensemble, algebre, analyse...), et decouvrir aussi des problemes à résoudre qui ne sont pas de simples variations sur des exercices vus en cours, mais qui lui demandent d'exercer un profond exercice de réflexion, d'être imaginatif...
Et là je vais briser un mythe, mais beaucoup d'élèves n'ont pas à faire ce saut quantique à leur rentrée en sup, car ils ont été préparés avant. Au moment où fab tu te demandes si ça vaut vraiment la peine de préparer le programme de sup tout seul, il y a des centaines d'élèves de lycée dits "prestigieux" qui sont en train de voir ce programme de sup avec leur prof. Le programme officiel de terminale sera pour eux expédié d'ici le mois de décembre et la suite sera consacrée quasi uniquement à du hors programme qui vise à préparer la sup.
Tous les lycées qui ont une bonne prépa ont ce genre de classe de terminale.
La mauvaise nouvelle si tu n'en fais pas partie c'est que tu vas être en concurrence avec ces gens là et que les dés sont pipés en ta défaveur. La question n'est donc pas de savoir SI il faut bosser le programme de sup, mais COMMENT.
De mon expérience, les 3/4 des élèves qui sont passés dans la classe de MP* venaient de la terminale "boostée" de ma prépa. Statistiquement, ils avaient presque 100% de chance de passer en MP*. Il y a du avoir un ou deux fainéants assumés qui se sont retrouvés en MP. En comparaison, les élèves (comme moi) qui venaient d'un lycée de "paysans", à 75%, ce sont retrouvés virés de prépa ou ont été relégués en MP. Ce n'était pas une compétition équilibrée. Mais ce n'est pas le système de la prépa qui est mauvais, c'est simplement que le lycée s'est dégradé et a créé d'énormes inégalités en fonction de l'endroit d'où tu viens (c'est pour faciliter l'auto reproduction des élites mais c'est un autre sujet)
Il y a toujours des exceptions. Un très bon copain à moi venu d'un coin improbable s'en est très bien sorti, mais ça ne change pas le fond du problème.
Voilà, je peux pas te dire grand chose de plus, ça se passe comme ça, ça serait mieux si tout le monde faisait une terminale de qualité, mais la triste réalité c'est ça. Je te conseille de bosser le prog de sup maintenant pour simplement réduire un peu l'écart avec ceux qui sont en train de le bosser maintenant, avec un prof bienveillant, qui les coache pour qu'ils soient capables de mettre une pilée l'année prochaine aux paysans comme moi à une époque et comme toi aujourd'hui.
bonne chance !
ps : pourquoi je te dis ça ? Déjà parceque je trouve que tout le monde devrait le savoir et que la réussite scolaire ne devrait pas être conditionnée à l'endroit d'où tu viens.
Et je paye une dette à un très vieux monsieur, probablement décédé depuis, le prof de maths de terminale de mon père, qui dans une petite ville de province faisait un travail formidable, et qui poussa le paternel à aller en prépa à Marseille, un système dont mon père n'avait jamais entenu parler, et où il réussit suffisament pour intégrer l'X.
Une trentaine d'années plus tard, ce même monsieur devenu bien vieux, apprenant que le fils de "son" polytechnicien était en terminale quelque part en province, prit la peine de recontacter mon père pour lui dire en substance ce que j'ai dit à Fabien. J'ai suivi comme j'ai pu les conseils de ce vieux monsieur, et si la sup ne fut pas une catastrophe comme pour beaucoup d'autres "paysans", c'est en partie grâce à lui. Je ne l'ai pas connu mais je lui adresse en pensée l'expression d'une profonde reconnaissance, et quand j'en ai l'occasion, j'essaye de passer le message, c'est une manière de lui serrer la main et de m'acquiter de cette petite dette.
Jusqu'aux années 70, les programmes de terminale étaient conçus pour être une préparation sérieuse à l'après bac et plus spécifiquement à la sup et spé. Les élèves de terminale C étaient initiés à un grand nombre de concepts mathématiques qui étaient ensuite approfondis en prépa. La transition était rendue relativement naturelle. La contrepartie était qu'un grand nombre d'élèves décrochaient complètement en terminale car c'était trop compliqué pour eux.
Il a ensuite été décidé d'augmenter la proportion de diplômés du bac, pour atteindre les mythiques 80% d'une classe d'âge avec son bachot. La voie qui a été choisie pour atteindre ce noble objectif était hélas le chemin de moindre effort : vider progressivement les programmes de maths de leur contenu le plus difficile, au bénéfice des mathématiques pour Mickey qui constituent aujourd'hui le programme officiel.
J'estime pour ma part, après examen de manuels scolaires d'époque, que 90% du programme de mathématiques de terminale des années 70 a été supprimé pour arriver au programme actuel. Le bac actuel, conçu pour être obtenu par 80% des élèves, fait beaucoup plus appel aux capacités de mémorisation qu'au raisonnement, et pour être sûr que les capacités de mémorisation de 80% des élèves seraient suffisantes, on a taillé dans le programme pour que même cet aspect mémoire ne soit pas un challenge pour eux.
Pour une raison que j'ignore, le programme de physique n'a pas subi autant de dégâts et je ne porte pas de regard négatif sur l'enseignement de la physique au lycée, du moins pour ce que j'en ai vu à mon époque (fin des années 90) mais les choses ont peut être changé aujourd'hui.
De leur côté, les écoles d'ingénieur n'ont que très peu modifié leurs critères de sélection, certaines branches des maths ou de la physique sont devenues plus ou moins à la mode en 40 ans, mais comme il s'agit d'enseigner l'état de l'art en maths et physique, il n'est pas possible de régresser ou de baisser le niveau.
Par conséquent, le programme de sup et spé est lui aussi resté plus ou moins inchangé, en première approximation dirons nous.
La tâche est donc en théorie extrêmement rude pour le taupin d'aujourdhui qui doit s'adapter en quelques semaines / mois à un niveau d'exigence 10 fois supérieur à ce qu'il connaissait en terminale, découvrir à la fois une foule d'objets mathématiques nouveaux (theorie des ensemble, algebre, analyse...), et decouvrir aussi des problemes à résoudre qui ne sont pas de simples variations sur des exercices vus en cours, mais qui lui demandent d'exercer un profond exercice de réflexion, d'être imaginatif...
Et là je vais briser un mythe, mais beaucoup d'élèves n'ont pas à faire ce saut quantique à leur rentrée en sup, car ils ont été préparés avant. Au moment où fab tu te demandes si ça vaut vraiment la peine de préparer le programme de sup tout seul, il y a des centaines d'élèves de lycée dits "prestigieux" qui sont en train de voir ce programme de sup avec leur prof. Le programme officiel de terminale sera pour eux expédié d'ici le mois de décembre et la suite sera consacrée quasi uniquement à du hors programme qui vise à préparer la sup.
Tous les lycées qui ont une bonne prépa ont ce genre de classe de terminale.
La mauvaise nouvelle si tu n'en fais pas partie c'est que tu vas être en concurrence avec ces gens là et que les dés sont pipés en ta défaveur. La question n'est donc pas de savoir SI il faut bosser le programme de sup, mais COMMENT.
De mon expérience, les 3/4 des élèves qui sont passés dans la classe de MP* venaient de la terminale "boostée" de ma prépa. Statistiquement, ils avaient presque 100% de chance de passer en MP*. Il y a du avoir un ou deux fainéants assumés qui se sont retrouvés en MP. En comparaison, les élèves (comme moi) qui venaient d'un lycée de "paysans", à 75%, ce sont retrouvés virés de prépa ou ont été relégués en MP. Ce n'était pas une compétition équilibrée. Mais ce n'est pas le système de la prépa qui est mauvais, c'est simplement que le lycée s'est dégradé et a créé d'énormes inégalités en fonction de l'endroit d'où tu viens (c'est pour faciliter l'auto reproduction des élites mais c'est un autre sujet)
Il y a toujours des exceptions. Un très bon copain à moi venu d'un coin improbable s'en est très bien sorti, mais ça ne change pas le fond du problème.
Voilà, je peux pas te dire grand chose de plus, ça se passe comme ça, ça serait mieux si tout le monde faisait une terminale de qualité, mais la triste réalité c'est ça. Je te conseille de bosser le prog de sup maintenant pour simplement réduire un peu l'écart avec ceux qui sont en train de le bosser maintenant, avec un prof bienveillant, qui les coache pour qu'ils soient capables de mettre une pilée l'année prochaine aux paysans comme moi à une époque et comme toi aujourd'hui.
bonne chance !
ps : pourquoi je te dis ça ? Déjà parceque je trouve que tout le monde devrait le savoir et que la réussite scolaire ne devrait pas être conditionnée à l'endroit d'où tu viens.
Et je paye une dette à un très vieux monsieur, probablement décédé depuis, le prof de maths de terminale de mon père, qui dans une petite ville de province faisait un travail formidable, et qui poussa le paternel à aller en prépa à Marseille, un système dont mon père n'avait jamais entenu parler, et où il réussit suffisament pour intégrer l'X.
Une trentaine d'années plus tard, ce même monsieur devenu bien vieux, apprenant que le fils de "son" polytechnicien était en terminale quelque part en province, prit la peine de recontacter mon père pour lui dire en substance ce que j'ai dit à Fabien. J'ai suivi comme j'ai pu les conseils de ce vieux monsieur, et si la sup ne fut pas une catastrophe comme pour beaucoup d'autres "paysans", c'est en partie grâce à lui. Je ne l'ai pas connu mais je lui adresse en pensée l'expression d'une profonde reconnaissance, et quand j'en ai l'occasion, j'essaye de passer le message, c'est une manière de lui serrer la main et de m'acquiter de cette petite dette.
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
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Re: Prépas grandes écoles et piano
" auto reproduction des élites " .....c'est marrant cette expression , et ça représente une certaine réalité , un bon copain de mon fils qui a fait sa terminale S à Louis Le Grand , s'est retrouvé avec des gamins de 15 ou 16 ans , ayant tous des parents ayant eux même fait les plus grandes écoles et le niveau et le rythme de travail étaient à des années lumières de ce qu'il avait connu jusqu'alors , milieu très fermé m'a t il dit , des bêtes de concours ;
mais bon , tout dépend ce que tu vises , évidemment si c'est L'X ou l'Ens , tu n'as pas trop le choix , il faut bosser au maximum ; mon fils a intégré l'ENSAI ( l'école de L'insee ) après avoir fait une terminale S "normale " dans un lycée de village et prépa à Montpellier , mon neveu , lui aussi , un lycée de village puis prépa à Montpellier , a intégré les Arts et Métiers .
rien que le stress des oraux à Paris , quand tu arrives de ta province , ça pénalise , il faut vraiment être bien préparé ; ça a été très dur pour eux mais aucun des deux ne regrette son choix !
mais bon , tout dépend ce que tu vises , évidemment si c'est L'X ou l'Ens , tu n'as pas trop le choix , il faut bosser au maximum ; mon fils a intégré l'ENSAI ( l'école de L'insee ) après avoir fait une terminale S "normale " dans un lycée de village et prépa à Montpellier , mon neveu , lui aussi , un lycée de village puis prépa à Montpellier , a intégré les Arts et Métiers .
rien que le stress des oraux à Paris , quand tu arrives de ta province , ça pénalise , il faut vraiment être bien préparé ; ça a été très dur pour eux mais aucun des deux ne regrette son choix !
- fab_74
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Re: Prépas grandes écoles et piano
D'accord Bach, merci pour ton message, j'ai tout lu avec attention. Donc j'ai compris que mon statut de paysan devait m'inciter fortement à bosser cette année le programme de sup..
Bon d'accord je veux bien, mais concrètement j'ai pas trop compris comment. Déjà, quel livre me conseilles-tu ? Ensuite, comment le travailler ? Dès que j'ai acquis les connaissances Terminale pour comprendre un chapitre de sup, je l'attaque ? Et comment bien l'aborder ? Je dois avouer que c'est un peu l'inconnu pour moi tout ça !
Et vu que je veux aller en MPSI, dois-je m'avance uniquement sur les maths, ou aussi sur la Physique ?
Merci encore de cette réponse.
Bon d'accord je veux bien, mais concrètement j'ai pas trop compris comment. Déjà, quel livre me conseilles-tu ? Ensuite, comment le travailler ? Dès que j'ai acquis les connaissances Terminale pour comprendre un chapitre de sup, je l'attaque ? Et comment bien l'aborder ? Je dois avouer que c'est un peu l'inconnu pour moi tout ça !
Et vu que je veux aller en MPSI, dois-je m'avance uniquement sur les maths, ou aussi sur la Physique ?
Merci encore de cette réponse.

- bach_addict
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Re: Prépas grandes écoles et piano
pour la physique, à mon époque (vers 1995) ce n'était pas la catastrophe en terminale, mais c'était il y a 17 ans alors ça peut avoir changé. Faudrait demander l'avis d'un ex taupin récent comme MAC.fab_74 a écrit : Et vu que je veux aller en MPSI, dois-je m'avance uniquement sur les maths, ou aussi sur la Physique ?
Merci encore de cette réponse.
Je pense que l'urgence est surtout sur les maths.
procure toi le programme de sup (doit se trouver en ligne quelque part), et ensuite cherche toi un bouquin d'analyse et un bouquin d'algèbre adapté sur amazon ou autre (je te laisse chercher...). Verifie que la table des matieres couvre un maximum de points du programme, et fais toi livrer le bouquin. Après c'est pas compliqué, l'objectif c'est de lire tout et de comprendre au maximum pour être familier d'un maximum de concepts. Tu verras ensuite en quoi le prog de terminale constitue un ensemble de cas particuliers du programme de sup, pas de souci de ce point de vue là (franchement, t'inquiète pas pour le prog de terminale, tout le monde l'aura et tu l'auras).
Dans le choix du bouquin il te faut un truc pas trop long / pas trop court, trouve un bon compromis...
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Re: Prépas grandes écoles et piano
Ça peut paraître fou, mais quand je lis cette discussion, ça me donne envie de retourner en prépa...
Bosser comme un fou pendant deux ans, avec un objectif précis au bout, c'est assez exaltant. Une fois qu'on a fini, en général tout le monde est content d'être passé par ça

Bosser comme un fou pendant deux ans, avec un objectif précis au bout, c'est assez exaltant. Une fois qu'on a fini, en général tout le monde est content d'être passé par ça
Re: Prépas grandes écoles et piano
LYCÉE HENRI-IV
23, rue Clovis - 75005 PARIS
Conseils de lectures et de travaux pour préparer la rentrée
Classe préparatoire scientifique
M.P.S.I.
2012-2013
Conseils généraux
Consacrer du temps à améliorer sa culture générale et à bien s’entretenir en langues vivantes.
Se remettre au travail de manière plus intensive, au moins une ou deux semaines avant la rentrée.
Consacrer un temps suffisant à une lecture approfondie, crayon à la main, des oeuvres du programme de français
(voir détails plus loin)
Consacrer une quinzaine de jours à la révision des disciplines scientifiques (voir note)
Ne pas oublier de bien se reposer pour arriver en pleine forme.
Le rythme est très soutenu et l’année dure effectivement jusqu’au 30 juin
Mathématiques
Relire attentivement son cours de terminale. Apprendre par cœur les formules de trigonométrie et les énoncés des théorèmes.
Refaire seul les démonstrations de théorèmes vues en cours.
Physique - chimie
Outils mathématiques pour la physique :
• équations différentielles (premier ordre et deuxième ordre)
• complexes (représentation, opérations usuelles)
• trigonométrie (projection de vecteurs, produit scalaire, formules de développement)
• dérivation
• intégration
Cours de Physique :
• électrocinétique (dipôles, régime transitoire d’un circuit simple)
• mécanique (cinématique, dynamique, énergétique, calcul de travaux usuels)
Culture générale
L'enseignement de français et de philosophie dans les classes préparatoires scientifiques durant l’année 2012-2013
s'appuie notamment sur les thèmes suivants, étudiés à travers les oeuvres littéraires et philosophiques précisées ciaprès
:
Thème 1 : « La justice» - thème concernant les élèves de la 1ère année (concours 2013).
1. Pensées, Blaise Pascal. Textes établis par Louis Lafuma
- Trois discours sur la condition des grands.
2. « Les Choéphores » et « Les Euménides », L’Orestie, Eschyle, traduction et présentation de Daniel Loayza, Editions
GF-Flammarion.
3. Les Raisins de la colère, John Steinbeck, traduction Marcel Duhamel et Maurice-Edgar Coindreau, Editions Folio.
Thème 2 : « La Parole »
1) Phèdre, Platon, introduction, traduction et notes de Létitia Mouze, Le Livre de poche.
2) Les Fausses Confidences, Marivaux.
3) Romances sans paroles, Paul Verlaine.
(BOEN n°26 du 26 juin 2012 – Arrêté du 1-6-2012)
Langues vivantes
Anglais :
How to prepare for your first year at HENRI-IV
1°) Read newspapers and magazines in English. Keep up with the news in Anglo-Saxon countries. Read a book, choose
something which you are likely to enjoy so that it should be a pleasure and not a chore.
2°) Go to see films in the original version – obviously not mind-numbing action movies, but films with intelligent dialogue.
Watch DVDS of television series : for example, “Friends”.
3°) Listen to the radio : BBC radio 4 – 198 Kh on the long wave. This radio station may also be received using Internet :
www.bbc.co.uk/radio4/. The listening quality is good and programmes may be repeated.
Understanding English language radio is a major point for the oral exam of the Ecole Polytechnique.
4°) Visit an English speaking country, preferably not in the company of other French people.
5°) If you cannot do that, talk to English speaking tourists in France, there are always a lot of them in the summer.
6°) For your grammar, buy yourself a simple book and do a few pages every day. It is the regularity which is important.
Suggestion : L’anglais, la méthode 90 - Edition Livre de poche (6 € environ).
7°) For your vocabulary : Vocabulaire-Anglais courant. J-B PIAT Librio 2€. Learn a few words every day.
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Se remettre au travail de manière plus intensive, au moins une ou deux semaines avant la rentrée.
Consacrer un temps suffisant à une lecture approfondie, crayon à la main, des oeuvres du programme de français
(voir détails plus loin)
Consacrer une quinzaine de jours à la révision des disciplines scientifiques (voir note)
Ne pas oublier de bien se reposer pour arriver en pleine forme.
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Mathématiques
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Physique - chimie
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• équations différentielles (premier ordre et deuxième ordre)
• complexes (représentation, opérations usuelles)
• trigonométrie (projection de vecteurs, produit scalaire, formules de développement)
• dérivation
• intégration
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• mécanique (cinématique, dynamique, énergétique, calcul de travaux usuels)
Culture générale
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s'appuie notamment sur les thèmes suivants, étudiés à travers les oeuvres littéraires et philosophiques précisées ciaprès
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Thème 1 : « La justice» - thème concernant les élèves de la 1ère année (concours 2013).
1. Pensées, Blaise Pascal. Textes établis par Louis Lafuma
- Trois discours sur la condition des grands.
2. « Les Choéphores » et « Les Euménides », L’Orestie, Eschyle, traduction et présentation de Daniel Loayza, Editions
GF-Flammarion.
3. Les Raisins de la colère, John Steinbeck, traduction Marcel Duhamel et Maurice-Edgar Coindreau, Editions Folio.
Thème 2 : « La Parole »
1) Phèdre, Platon, introduction, traduction et notes de Létitia Mouze, Le Livre de poche.
2) Les Fausses Confidences, Marivaux.
3) Romances sans paroles, Paul Verlaine.
(BOEN n°26 du 26 juin 2012 – Arrêté du 1-6-2012)
Langues vivantes
Anglais :
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1°) Read newspapers and magazines in English. Keep up with the news in Anglo-Saxon countries. Read a book, choose
something which you are likely to enjoy so that it should be a pleasure and not a chore.
2°) Go to see films in the original version – obviously not mind-numbing action movies, but films with intelligent dialogue.
Watch DVDS of television series : for example, “Friends”.
3°) Listen to the radio : BBC radio 4 – 198 Kh on the long wave. This radio station may also be received using Internet :
www.bbc.co.uk/radio4/. The listening quality is good and programmes may be repeated.
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4°) Visit an English speaking country, preferably not in the company of other French people.
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6°) For your grammar, buy yourself a simple book and do a few pages every day. It is the regularity which is important.
Suggestion : L’anglais, la méthode 90 - Edition Livre de poche (6 € environ).
7°) For your vocabulary : Vocabulaire-Anglais courant. J-B PIAT Librio 2€. Learn a few words every day.
Re: Prépas grandes écoles et piano
Z'êtes sûr qu'on est sur un forum de piano 

Le football ? C'est comme les échecs, mais sans les dés - Lukas Podoldki footballeur Allemand
- bach_addict
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Re: Prépas grandes écoles et piano
attention même si on n'est pas dans la course pour l x il faut pouvoir assurer les bonnes écoles juste en dessous....impossible si on n arrive pas à passer en mp*cmg a écrit :" auto reproduction des élites " .....c'est marrant cette expression , et ça représente une certaine réalité , un bon copain de mon fils qui a fait sa terminale S à Louis Le Grand , s'est retrouvé avec des gamins de 15 ou 16 ans , ayant tous des parents ayant eux même fait les plus grandes écoles et le niveau et le rythme de travail étaient à des années lumières de ce qu'il avait connu jusqu'alors , milieu très fermé m'a t il dit , des bêtes de concours ;
mais bon , tout dépend ce que tu vises , évidemment si c'est L'X ou l'Ens , tu n'as pas trop le choix , il faut bosser au maximum ; mon fils a intégré l'ENSAI ( l'école de L'insee ) après avoir fait une terminale S "normale " dans un lycée de village et prépa à Montpellier , mon neveu , lui aussi , un lycée de village puis prépa à Montpellier , a intégré les Arts et Métiers .
rien que le stress des oraux à Paris , quand tu arrives de ta province , ça pénalise , il faut vraiment être bien préparé ; ça a été très dur pour eux mais aucun des deux ne regrette son choix !
J ai donné des cours à un jeune de terminale à Henri 4,.son cours de maths était tout à fait dans l esprit des cours de sup ... Tout le monde ne peut pas suivre à ce niveau et le gamin était perdu...mais ce n était pas une brute de travail non plus...
Fab tu as trouvé le prog officiel de sup? Avec la liste des thèmes étudiés en maths..
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
- fab_74
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Re: Prépas grandes écoles et piano
J'ai demandé à un ami qui vient de sortir de prépa et d'intégrer l'ENS en branche maths, il m'a dit de pas commencer le programme de sup !
Et il m'a dit qu'aucune terminale, à part peut-être la Ts1 de LLG ne fait du HP à partir de décembre... 15 jours avant la fin de l'année ouais, mais pas à partir de décembre...
Il m'a dit entre autres, je cite :
Et il m'a dit qu'aucune terminale, à part peut-être la Ts1 de LLG ne fait du HP à partir de décembre... 15 jours avant la fin de l'année ouais, mais pas à partir de décembre...
Il m'a dit entre autres, je cite :
Partant de là, son conseil est totalement absurde. S'avancer sur l'année N+1 n'a de sens que si l'année N est maîtrisée. Dans le cas contraire, c'est du bachotage pur et dur, du temps de perdu parce que c'est étrangement moins facile sans prof pour refaire la démarche de démonstration ou t'expliquer un point difficile et pire que tout, ça peut empiéter sur le programme de l'année N (Terminale, pour toi) qui ferait mieux d'être à ranger parmi les acquis plutôt qu'avec les connaissances fragiles.Plus on est à un niveau de progression "basique", plus il faut maîtriser ce qu'on raconte.
Comment voudrais-tu construire une tour si ses fondations sont branlantes ?
Dans le cas idéal où la TS est entièrement dans la poche (ce qui a peu de chances d'être le cas en septembre ! ), pourquoi pas. Mais uniquement dans ce cas.
-
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- Mon piano : Yamaha S3X
Re: Prépas grandes écoles et piano
Un ami plein de bon sens qui a l'air d'avoir des avis un peu plus solides que ceux de Bach-a-dit, le petit caporal-chef de carrière cherchant à impressionner le deuxième classe bizuth Fab_74 avec des recettes éculées et pitoyables.
Bonusmalus
Re: Prépas grandes écoles et piano
Mais son analyse est quand même juste, et tous ceux qui connaissent un tant soit peu le fonctionnement du supérieur le savent... Les grands lycées parisiens sont de redoutables machines de guerre, ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas s'en sortir autrement et ailleurs mais il vaut mieux en être conscient.
Dans ton cas, travailler seul me semble difficile, ce qui peut être bien, c'est d'avoir un très bon prof ou un étudiant de haut niveau qui te donne des cours pour bien assimiler le programme déjà, et aller un peu plus loin...Indéniablement ça peut être un plus.
Dans ton cas, travailler seul me semble difficile, ce qui peut être bien, c'est d'avoir un très bon prof ou un étudiant de haut niveau qui te donne des cours pour bien assimiler le programme déjà, et aller un peu plus loin...Indéniablement ça peut être un plus.
Re: Prépas grandes écoles et piano
Je rejoins ton ami Fab_74.
Vas à la porte ouverte du lycée où tu voudras faire ta CPGE et discutent avec les profs .
Il est très important de très bien réussir ton année de terminale. Il est très important de te cultiver. Pratiques le piano à haute dose, fais le plein de concerts , de théatre... le plein de livres de tous genres ... plonges toi dans la philosophie et gardes confiance en toi.
Dans ta vie, tu trouveras toujours des personnes , qui savent tout sur tout et qui voudront régenter ta vie. Il y en a plein partout. Ne te laisses pas impressionné. Réfléchis, prends des renseignements auprès des personnes compétentes (ici les profs de cpge) et forges toi ta propre opinion... si le but dans ta vie est d'intégrer polytechnique et bien tu finiras bien par y arriver.... mais il y a autant de voies , qu'il y a d'êtres humains et toutes sont honorables !
Vas à la porte ouverte du lycée où tu voudras faire ta CPGE et discutent avec les profs .
Il est très important de très bien réussir ton année de terminale. Il est très important de te cultiver. Pratiques le piano à haute dose, fais le plein de concerts , de théatre... le plein de livres de tous genres ... plonges toi dans la philosophie et gardes confiance en toi.
Dans ta vie, tu trouveras toujours des personnes , qui savent tout sur tout et qui voudront régenter ta vie. Il y en a plein partout. Ne te laisses pas impressionné. Réfléchis, prends des renseignements auprès des personnes compétentes (ici les profs de cpge) et forges toi ta propre opinion... si le but dans ta vie est d'intégrer polytechnique et bien tu finiras bien par y arriver.... mais il y a autant de voies , qu'il y a d'êtres humains et toutes sont honorables !
- bach_addict
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Re: Prépas grandes écoles et piano
vu son parcours cet ami est probablement "au dessus du lot" et aurait probablement intégré dans n'importe quelle configuration, les conseils d'un élève plutôt exceptionnellement doué ne s'appliquent pas toujours à un futur taupin au niveau "moyen".fab_74 a écrit : J'ai demandé à un ami qui vient de sortir de prépa et d'intégrer l'ENS en branche maths, il m'a dit de pas commencer le programme de sup !
De plus, cet élève vient peut être d'une bonne terminale et dans ce cas, il a été habitué à un tout autre standard de niveau d'enseignement mathématique que celui qu'on peut trouver dans un lycée moyen, auquel cas il ne voit pas l'intérêt d'en faire plus (et il a raison, mais uniquement dans son référentiel). J'ai donné des cours de soutien à un terminale d'un grand lycée parisien, et il n'y avait en effet rien à redire à son cours de maths, c'était juste dans l'esprit de la prépa, donc effectivement, pour ce jeune homme, à part travailler son cours, il n'y avait rien d'autre à faire (et visiblement lui avait du mal à comprendre ça). Mais tu ne viens pas d'un bon ou très bon lycée, puisque tu dis que le tien a la réputation de mal préparer à la sup.
Quand cet ami te dit qu'on ne peut construire que sur des bases solides, c'est vrai, mais c'est justement parceque le cours de terminale dans sa version "a minima" n'est pas une base solide qu'il faut essayer de voir plus loin. Un vrai cours de terminale comme c'est fait à LLG, H4 et autres, oui, c'est une base solide, et la prépa sera dans la continuité. Mais les cours de terminale "debaze" avec peu ou pas de demonstration, des exercices qui sont toujours les mêmes annales du bac, aucune ouverture sur la suite, c'est juste fait pour que 80% des élèves obtiennent l'examen. Le programme "de base" est une bonne préparation à la fac de maths, ça j'en conviens.
Quand je vois à quel rythme frénétique sont préparés les élèves des grands lycées en comparaison de la moyenne, je trouve qu'il est coupable de ne pas te conseiller de limiter la casse en te préparant un peu par toi même. Bien sûr que c'est mieux si on voit ça avec son prof, comme "eux", mais l'inaction complète c'est encore pire que de ne rien faire du tout. Quant à dégrader ton apprentissage du programme de terminale, pour moi ça a eu l'effet inverse et ça a augmenté ma performance, ce qui est normal, vu qu'en sup on voit des généralisations et des démonstrations de résultats qu'on entrevoit en terminale. En analyse, typiquement je ne vois pas comment avoir des notions (à peine) plus avancées peut te pénaliser dans ta compréhension du programme de terminale. Bien sûr il y a des sujets qui ne vont pas apporter de bénéfice immédiat, et tu les détecteras vite (algèbre et théorie des ensembles à mon avis). Ceux là tu peux remettre leur découverte à un peu plus tard (ou à la sup tout simplement).
merci katy de ramener un peu de bon sens et d'objectivité. D'ailleurs puisque vous avez un prof de sup dans votre entourage, peut-être pouvez vous lui poser la question sur la manière de s'y préparer si on vient d'un "petit" lycée (j'espère que lui aussi n'a pas le biais du génie sinon il va aussi répondre que ça ne sert à rien et qu'il suffit de s'inscrire à temps au concours de l'ENS, de reviser un peu 2 mois avant le concours et que c'est dans la poche ).katy a écrit : Mais son analyse est quand même juste, et tous ceux qui connaissent un tant soit peu le fonctionnement du supérieur le savent

oui et aussi quelques grands lycées de province, dans une moindre mesure mais tout de même. J'ai expliqué dans mon premier post que mon conseil ne s'appliquait pas à un élève qui sort d'une très bonne terminale, mais uniquement à un élève qui vient d'un lycée lambda où il a appris le minimum vital et qui va se retrouver en compètition avec des athlètes de haut niveau...et visiblement, c'est une réalité qui n'est pas bonne à dire.katy a écrit :Les grands lycées parisiens sont de redoutables machines de guerre
J'ajoute que lorsque on somme les élèves des grands lycées parisiens + élèves des grands lycées de province (grand au sens avec une bonne prépa, pas par l'effectif) , on obtient de quoi remplir facilement ENS, X et pas mal de places dans les premières écoles des concours communs...donc ne rien faire, compter sur la chance, ou bien "aller au théâtre et lire de la philosophie", c'est prendre le risque de se fermer pas mal de portes, pas seulement celle de la rue d'ULM ou de Palaiseau.
visiblement vous êtes toujours aussi COmpliqué, merci d'aller troller sur un forum tuning ou tir sportif, vous y serez plus dans votre élément. Quand à mes études, je ne les étale pas sur un forum public, et mon école n'est pas aussi prestigieuse que l'ENS mais beaucoup de gens s'en seraient contentés, et ça m'autorise à donner mon avis sur la question de la préparation, tout en respectant les points de vues des autres, quand ils viennent de personnes polies et un minimum renseignées sur le sujet (ni l'un ni l'autre dans votre cas).Bonusmalus a écrit :Un ami plein de bon sens qui a l'air d'avoir des avis un peu plus solides que ceux de Bach-a-dit, le petit caporal-chef de carrière cherchant à impressionner le deuxième classe bizuth Fab_74 avec des recettes éculées et pitoyables.
mais faut arrêter de dire n'importe quoi, l'année prochaine il fait une prépa maths pas une khagne... c'est la stratégie pour intégrer dans le monde des bisounours, mais pas dans la vraie vie...strumpf a écrit :Pratiques le piano à haute dose, fais le plein de concerts , de théatre... le plein de livres de tous genres ... plonges toi dans la philosophie
allo ici la terre, il ne suffit de le vouloir très voir et d'aller poser un cierge, ou de passer sa terminale à aller au théâtre et à se plonger dans la philosophie...je pense que là on atteint des sommets de démagogie...strumpf a écrit :si le but dans ta vie est d'intégrer polytechnique et bien tu finiras bien par y arriver
bref, pour conclure (car je n'ai rien à ajouter de nouveau, et le débarquement du troll en chef bonus malus ne laisse pas présager d'une amélioration de la qualité globale de ce fil) , à ta place je m'acheterais un bon bouquin d'analyse, (et un d'algèbre mais c'est moins important), niveau sup, et je lirais de temps en temps des chapitres en essayant de faire le lien dans ta tête avec le programme de terminale, de toute manière il y a aura naturellement beaucoup d'éclairages sur ce que tu fais en terminale. Ca ne mettra certainement pas ta terminale en danger et ça ne peut être que positif pour la suite. Si tu ne le fais pas, j'espère juste que ton prof de terminale te fait un très bon cours, dans l'esprit des grands lycées parisiens ou de province...
Ca te permettra, par exemple, de savoir à l'avance comment on résout tout type de probleme classique de bac type "analyse d'une fonction F puis étude d'une suite Un+1=F(Un)" qui était à une époque un indémodable du bac (et qu'on doit vous ressortir encore assez souvent à l'occasion)...plutôt que de coltiner 10 variantes du même exercice pour bachoter, ce qui est une perte de temps incroyabel, il te suffira de lire une fois la démonstration dans le cas général, et tu seras paré pour n'importe quel exercice ou problème sur le sujet. Je vois mal comment avoir cette connaissance peut constituer un handicap ou te faire perdre du temps dans ton apprentissage de la terminale.
On est quand même à une époque où il y a 80% de réussite au bac, donc ce n'est pas comme si un élève normal croulait de travail pour arriver à décrocher son bachot (ou alors il y a un probleme de méthode). se coltiner annales sur annales, pour ceux qui le font, prend un temps fou, et ne sert à rien dans le post-bac, tout ça pour un gain de quelques pouillièmes à l'examen que le candidat aura de toute manière. Je propose donc juste à Fabien de faire des maths avec son cerveau plutôt qu'avec son stylo...remplacez maths par piano et stylo par doigts, et nous sommes ramenés à un problème que nous connaissons bien ici.
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
Re: Prépas grandes écoles et piano
Ahem. Bach, je te trouve bien hâtif dans tes conclusions. Surtout que plusieurs d'entre elles sont très fausses.
D'une, je n'aurais pas intégré dans "n'importe quelle configuration". De deux, je ne viens absolument pas d'une bonne Terminale, mais d'une classe qui n'a pas eu 100% au bac, peu de mentions et dont le lycée est complètement inconnu des prépas, hormis peut-être celles du département.
Par ailleurs, je retourne régulièrement dans mes anciens lycées (Term sup et spé, ça en fait du monde à visiter
) pour revoir les profs et par la même occasion discuter un peu avec les élèves. Généralement, ils ont droit à ce genre de discours, qui peut se résumer à "battez-vous jusqu'au bout, rien n'est joué".
Les profs, qui ont chacun leurs parcours et un paquet d'années d'expérience acquiescent et renchérissent systématiquement. Si c'était une énormité que de dire "c'est l'élève qui fait la prépa et non l'inverse" (citation un poil éculée, certes
), tu penses bien qu'il en aurait eu un pour me contredire. 
Quant aux grands lycées, expression qui doit regrouper grosso merdo une liste (variable) de lycées parisiens, ils sont numériquement trop peu importants. Oui, LLG et Ginette vont truster littéralement l'X. Et alors ? Tout le monde n'en veut pas. D'autant plus qu'on ne parlait pas, à la base, d'un taupin visant l'X depuis un lycée Y, mais de quelqu'un d'intéressé par l'info et à qui ont ne peut que conseiller que l'Imag en priorité.
L'Imag, c'est du top CCP, c'est non-trivial à intégrer, mais justement c'est du CCP, LE concours universel des taupins (ou presque). Dans n'importe quel lycée de province on peut trouver un Imag, un Phelma, un ENSE^3 ou un ENAC, Fab y trouvera donc à coup sûr son compte. 
PS : N'y a-t-il aucun moyen de passer outre la validation des modos svp ? Ça na facilite absolument pas les échanges...
D'une, je n'aurais pas intégré dans "n'importe quelle configuration". De deux, je ne viens absolument pas d'une bonne Terminale, mais d'une classe qui n'a pas eu 100% au bac, peu de mentions et dont le lycée est complètement inconnu des prépas, hormis peut-être celles du département.

"Il suffit de s'inscrire" est une hyperbole un peu trop forte à mon goût.bach_addict a écrit :merci katy de ramener un peu de bon sens et d'objectivité. D'ailleurs puisque vous avez un prof de sup dans votre entourage, peut-être pouvez vous lui poser la question sur la manière de s'y préparer si on vient d'un "petit" lycée (j'espère que lui aussi n'a pas le biais du génie sinon il va aussi répondre que ça ne sert à rien et qu'il suffit de s'inscrire à temps au concours de l'ENS, de reviser un peu 2 mois avant le concours et que c'est dans la poche ).katy a écrit : Mais son analyse est quand même juste, et tous ceux qui connaissent un tant soit peu le fonctionnement du supérieur le savent





Quant aux grands lycées, expression qui doit regrouper grosso merdo une liste (variable) de lycées parisiens, ils sont numériquement trop peu importants. Oui, LLG et Ginette vont truster littéralement l'X. Et alors ? Tout le monde n'en veut pas. D'autant plus qu'on ne parlait pas, à la base, d'un taupin visant l'X depuis un lycée Y, mais de quelqu'un d'intéressé par l'info et à qui ont ne peut que conseiller que l'Imag en priorité.


PS : N'y a-t-il aucun moyen de passer outre la validation des modos svp ? Ça na facilite absolument pas les échanges...
Modifié en dernier par Hachino le dim. 16 sept., 2012 13:49, modifié 1 fois.
Re: Prépas grandes écoles et piano
Euh... malheureusement il n'est plus de ce monde !
Moi je ne donnerai pas de conseil précis car ce n'est pas ma filière, mais la description du "système" que fait bach-addict j'y souscris entièrement... La france a une triste particularité, c'est en gros l'auto-reproduction des élites dont on parlait plus haut. Les grands établissement parisiens , et quelques autres : Lakanal, ... sont des concentrés de fils à papa destinés aux plus hautes fonctions. On a bien pris quelques mesurettes pour y remédier comme l'intégration d'élèves de Zep en sciences-po à Paris mais c'est de la poudre aux yeux. Il suffit de considérer l'élite bobo qui encombre nos médias, les Baddou, Enthoven, Demorand et autres (pour parler de domaines qui me sont plus proches), qui en sont de purs produits !
J'ajouterais que ces milieux en plus pour les fréquenter de par mon boulot, sont eux hyper informés des rouages du système,...et n'ont aucun scrupule pour faire en sorte que Petitchéri soit dans le bon lycée puis la bonne prépa...Ils savent très bien eux où il faut aller et comment.
Naturellement on trouvera toujours des exceptions, les gens hyper doués s'en sortiront toujours, disons que c'est une tendance.
Après tout dépend aussi de ce qu'on veut faire de sa vie : il n'y a pas que l'ENS et Polytechnique, et on peut être très heureux avec une école un peu moins prestigieuse. Mais considérer qu'on a tous les mêmes chances c'est bien naïf.
Moi je ne donnerai pas de conseil précis car ce n'est pas ma filière, mais la description du "système" que fait bach-addict j'y souscris entièrement... La france a une triste particularité, c'est en gros l'auto-reproduction des élites dont on parlait plus haut. Les grands établissement parisiens , et quelques autres : Lakanal, ... sont des concentrés de fils à papa destinés aux plus hautes fonctions. On a bien pris quelques mesurettes pour y remédier comme l'intégration d'élèves de Zep en sciences-po à Paris mais c'est de la poudre aux yeux. Il suffit de considérer l'élite bobo qui encombre nos médias, les Baddou, Enthoven, Demorand et autres (pour parler de domaines qui me sont plus proches), qui en sont de purs produits !
J'ajouterais que ces milieux en plus pour les fréquenter de par mon boulot, sont eux hyper informés des rouages du système,...et n'ont aucun scrupule pour faire en sorte que Petitchéri soit dans le bon lycée puis la bonne prépa...Ils savent très bien eux où il faut aller et comment.
Naturellement on trouvera toujours des exceptions, les gens hyper doués s'en sortiront toujours, disons que c'est une tendance.
Après tout dépend aussi de ce qu'on veut faire de sa vie : il n'y a pas que l'ENS et Polytechnique, et on peut être très heureux avec une école un peu moins prestigieuse. Mais considérer qu'on a tous les mêmes chances c'est bien naïf.
- bach_addict
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Re: Prépas grandes écoles et piano
félicitations, et comme je le dis plus haut des gens très doués qui s'en sortent malgré tout, bien sûr que ça existe, mais ça reste une exception. Statistiquement, les élèves qui rentrent à normale sup sont dans les 5% de taupins les plus doués, mon propos visait le cas infiniment plus répandu d'un taupin normalement doué pour qui la préparation fait beaucoup de différence (j'ai expérimenté sur moi même alors j'en suis intimement persuadé...)Hachino a écrit : D'une, je n'aurais pas intégré dans "n'importe quelle configuration". De deux, je ne viens absolument pas d'une bonne Terminale, mais d'une classe qui n'a pas eu 100% au bac
.
ça se voulait être une blague mais ce n'est peut-être pas ma meilleureHachino a écrit :"Il suffit de s'inscrire" est une hyperbole un peu trop forte à mon goût.

(biais du parisien?) tu oublies tous les grands lycées de province de Nice, Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux...j'en oublie. Pas dans la même catégorie que les H4 et LLG mais d'un bon niveau tout de même, de quoi ajouter au minimum une bonne quinzaine de classes de MP* "dangereuses" au concours, soit la bagatelle de 450 élèves environ...non trivial quand même. Ces lycées ont des terminales de très bonne qualité qui pourvoient les 3/4 de leurs effectifs de classe "étoiles" (stat réalisée dans mon cas particulier à mon époque...je ne prétends pas à une grande exactitude). Au final, ça et les parisiens ça fait bien du monde, de quoi truster l'X mais aussi un bonne partie du concours commun mines/ponts et centrale.Hachino a écrit : Quant aux grands lycées, expression qui doit regrouper grosso merdo une liste (variable) de lycées parisiens, ils sont numériquement trop peu importants.
Alors oui, si on vise plutôt le milieu voir le bas du tableau d'emblée, peut-être que toutes ces considérations sont inutiles, c'est vrai, mais en même temps on ne perd rien à se créer une petite marge de sécurité. Et puis rien ne dit que Fab n'a pas secrètement des ambitions autres pour les concours...il ne lui est pas interdit de s'intéresser au haut du tableau.
Sinon j'ai un peu la désagréable impression que le discours "mainstream" c'est : "si tu es très doué ne t'en fais pas tu t'en sortiras toujours, regarde, comme untel qui a fait l'ENS en venant du lycée de Plouqueville en Normandie, et si tu es juste normal et que tu ne viens pas d'un bon lycée, bin c'est pas grave, inutile de te fatiguer, tu pourras toujours assurer une ensi ou au pire une ecole du concours ECRIN / Archimède" (je sais pas si ça existe toujours sous ce nom là d'ailleurs)
Je trouve que ça manque un peu d'ambition tout de même, et qu'il y a beaucoup de jeunes gens qui pourraient viser plus haut que ça, si ils connaissaient les règles du jeu plus tôt, et si bien sûr ils choisissent de s'en donner les moyens.
Au moins ce post a le mérite de clarifier un peu les règles du jeu. Après on peut être d'accord ou pas avec la stratégie que je propose... mais au moins Fab ne sera pas trop surpris si au premier DS de maths la distribution des notes est bimodale avec la moitié de la classe à moins de 5/20 alors qu'une quinzaine de (pseudo) extra-terrestres ont tous 15 et plus, alors que tout le monde était un "très bon élève" en terminale...et bien sûr je lui souhaite d'être du bon côté de la distribution, mais il a aussi le droit d'essayer de forcer le destin en s'y mettant maintenant.
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
Re: Prépas grandes écoles et piano
Biais de rien du tout, juste qu'on nous rabat au moins autant les oreilles avec les lycées parisiens qu'avec l'importance de l'anglais, pour donner une idée.
Je viens du Sud, près d'Aix, donc les parisiens.... 

Non, sans rire, y'a un détail qui me gêne pas mal dans ton discours, c'est la répétition du lexique du classement "bas/haut de tableau" revenant souvent. Fab a visiblement un goût extrêmement marqué pour l'info, pourquoi irait-il se casser la tête avec des écoles où il s'ennuiera la moitié du temps ?
Pour l'information, je ne crois pas que Fab ait à s'en faire, il est tombé au bon endroit.
Il en sait bien plus sur les écoles qu'une bonne partie des taupins et a une vagué idée des difficultés respectives d'intégration.
Vague, parce que tant qu'on est pas en prépa, c'est dur de juger. Néanmoins, y'a une échelle relative qui commence à se dessiner, il ne manque plus qu'un facteur de forme. 
Exemple similaire : un gars passionné par les navions et les coucous qui a toutes les écoles dont on peut rêver (Ensica, ENAC, ICNA, Supapéro manquée de peu je crois) et qui va à Centrale Paris, tu trouves ça logique ?
Dernière chose, comment peux-tu affirmer qu'autant de Terminales ont bénéficié d'un cours plus poussé ?
Comprendre : d'où tu tires cette info ?


Thiers, Masséna, le Parc/La Martin, Fermat, Montaigne, Chatô à Rennes, Clémenceau à Nantes, Kléber à Strasbourg, Fabert à Metz, Faidherbe à Lille, Wallon à Valenciennes,... On joue à qui en connaît le plus ?bach_addict a écrit :tu oublies tous les grands lycées de province de Nice, Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux...

Non, sans rire, y'a un détail qui me gêne pas mal dans ton discours, c'est la répétition du lexique du classement "bas/haut de tableau" revenant souvent. Fab a visiblement un goût extrêmement marqué pour l'info, pourquoi irait-il se casser la tête avec des écoles où il s'ennuiera la moitié du temps ?
Pour l'information, je ne crois pas que Fab ait à s'en faire, il est tombé au bon endroit.



Exemple similaire : un gars passionné par les navions et les coucous qui a toutes les écoles dont on peut rêver (Ensica, ENAC, ICNA, Supapéro manquée de peu je crois) et qui va à Centrale Paris, tu trouves ça logique ?
Dernière chose, comment peux-tu affirmer qu'autant de Terminales ont bénéficié d'un cours plus poussé ?

Re: Prépas grandes écoles et piano
(D'ailleurs, j'ai inversé Thiers et Masséna en écrivant. Pas grave, tu auras compris
)

Re: Prépas grandes écoles et piano
Fab 74, bien sûr qu'il faut bosser et "préparer son avenir" du mieux qu'on peut, mais c'est quoi un bel avenir ? Sortir coûte de coûte de l'X - au prix d'une jeunesse sacrifiée pour du plus pur bachotage ? N'oublie surtout pas de vivre aussi, n'oublie pas tes passions (le piano de toute évidence, d'autres peut-être), n'oublie pas tes copains/copines, n'oublie pas ton temps libre - il participe lui aussi à ton épanouissement intellectuel aussi.
Math-addict, pardon, Bach-addict fonctionne sur un modèle qui est en train de périr. La bachotage à la papa (je sais de quoi je parle, c'est celui que j'ai connu - j'ai fait les classes prépa aussi fin des années 70, puis une école d'ingé, même deux avec une école d'application par la suite), c'est fini ! Même le système des grandes écoles, héritées pour la plupart de l'époque napoléonienne, au risque d'en faire bondir plusieurs ici, je pense qu'il est en phase terminale lente. Pas à 5 ans, mais à 10 ou 15 ans sûrement. Il n'est plus en phase avec les enjeux de la mondialisation. Il ne prépare plus convenablement à un monde globalisé. Dans les classements des meilleures universités, pas une école française n'est présente (et pas une de nos universités non plus, d'ailleurs) - ou alors loin derrière. Les grandes écoles comme l'X, les Mines, Centrale ou d'autres encore ne sont plus perçues que comme "ah oui, vous les français, vous avez des bonnes école techniques." Techniques !! Du genre : "vous au moins, vous savez encore former de bons mécanos..."
J'ai pour ma part fait une carrière très internationale - et moi et mon épouse néerlandaise restons toujours stupéfaits de cette sclérose de l'enseignement supérieur français, de cette incapacité à se moderniser et à sortir d'un modèle obsolescent de "reproduction des élites" pour reprendre une expression mentionnée plus haut. A force de se reproduire en système clos, on va vite friser l'endogamie !
Pour moi, ton ami a le conseil le plus judicieux - et je te recommande de le suivre. Sache que par une amusante coïncidence, j'ai deux de mes propres fils dans le même lycée que toi - l'un en 2nde, l'autre en 1ère S. Eh bien, quand bien même j'ai suivi cette voie "dite royale" moi aussi après mon Bac C (à l'époque), je peux te dire que le "conseil" antédiluvien de Bach-Addict, en aucun cas je ne le leur donnerai. Je les encouragerai à aller vers où leurs talents (heureusement, fort nombreux !) les mèneront, bien sûr en les stimulant aussi. Parce que l'avenir d'un jeune aujourd'hui, un avenir épanoui et réussi j'entends, ouvert au monde et se donnant les plus grandes chances de bonheur personnel et professionnel, il ne passe plus par ces chemins de bachotage stériles et castrateurs qui font croire que hors du bachotage matheux, point de salut.
Sache aussi si tu as la fibre technique ou scientifique, il y a, juste en face de chez toi, de l'autre côté du lac, l'EPFL à Lausanne. Qui elle, jouit d'un très grand prestige international et dispose d'un campus et de conditions d'étude remarquables. Si tu te concentres bien sur ton bac pour obtenir une mention TB, c'est une perspective que je te recommande de regarder de près aussi.
Mais surtout, surtout, n'oublie pas de vivre ! Et de jouer du piano.
Math-addict, pardon, Bach-addict fonctionne sur un modèle qui est en train de périr. La bachotage à la papa (je sais de quoi je parle, c'est celui que j'ai connu - j'ai fait les classes prépa aussi fin des années 70, puis une école d'ingé, même deux avec une école d'application par la suite), c'est fini ! Même le système des grandes écoles, héritées pour la plupart de l'époque napoléonienne, au risque d'en faire bondir plusieurs ici, je pense qu'il est en phase terminale lente. Pas à 5 ans, mais à 10 ou 15 ans sûrement. Il n'est plus en phase avec les enjeux de la mondialisation. Il ne prépare plus convenablement à un monde globalisé. Dans les classements des meilleures universités, pas une école française n'est présente (et pas une de nos universités non plus, d'ailleurs) - ou alors loin derrière. Les grandes écoles comme l'X, les Mines, Centrale ou d'autres encore ne sont plus perçues que comme "ah oui, vous les français, vous avez des bonnes école techniques." Techniques !! Du genre : "vous au moins, vous savez encore former de bons mécanos..."
J'ai pour ma part fait une carrière très internationale - et moi et mon épouse néerlandaise restons toujours stupéfaits de cette sclérose de l'enseignement supérieur français, de cette incapacité à se moderniser et à sortir d'un modèle obsolescent de "reproduction des élites" pour reprendre une expression mentionnée plus haut. A force de se reproduire en système clos, on va vite friser l'endogamie !
Pour moi, ton ami a le conseil le plus judicieux - et je te recommande de le suivre. Sache que par une amusante coïncidence, j'ai deux de mes propres fils dans le même lycée que toi - l'un en 2nde, l'autre en 1ère S. Eh bien, quand bien même j'ai suivi cette voie "dite royale" moi aussi après mon Bac C (à l'époque), je peux te dire que le "conseil" antédiluvien de Bach-Addict, en aucun cas je ne le leur donnerai. Je les encouragerai à aller vers où leurs talents (heureusement, fort nombreux !) les mèneront, bien sûr en les stimulant aussi. Parce que l'avenir d'un jeune aujourd'hui, un avenir épanoui et réussi j'entends, ouvert au monde et se donnant les plus grandes chances de bonheur personnel et professionnel, il ne passe plus par ces chemins de bachotage stériles et castrateurs qui font croire que hors du bachotage matheux, point de salut.
Sache aussi si tu as la fibre technique ou scientifique, il y a, juste en face de chez toi, de l'autre côté du lac, l'EPFL à Lausanne. Qui elle, jouit d'un très grand prestige international et dispose d'un campus et de conditions d'étude remarquables. Si tu te concentres bien sur ton bac pour obtenir une mention TB, c'est une perspective que je te recommande de regarder de près aussi.
Mais surtout, surtout, n'oublie pas de vivre ! Et de jouer du piano.
Modifié en dernier par mieuvotar le dim. 16 sept., 2012 20:45, modifié 1 fois.