La colle dominicale du 26 février 2006
La colle dominicale du 26 février 2006
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Indice : c'est quelqu'un qui aimait Bach et qui était suffisamment grand compositeur pour se rapprocher de Bach sans que ce soit un pastiche.
Non, il n'est pas Français (d'ailleurs il manque l'ambiance que certains ont qualifié d'hédonique, et que l'on retrouve chez Satie, Poulenc, etc.).
Non, il n'est pas Français (d'ailleurs il manque l'ambiance que certains ont qualifié d'hédonique, et que l'on retrouve chez Satie, Poulenc, etc.).
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Pas du tout. C'est un compositeur extrêmement connu, en fait de l'un des plus grands du XXe siècle. Il n'a pas beaucoup écrit pour le piano, et celle-ci est peut-être son œuvre maîtresse pour notre instrument favori.Gastiflex a écrit :C'est pas Glenn Gould ? Je sais qu'il a composé des trucs mais j'ai jamais écouté.
Voici les trois mouvements (le deuxième étant celui de ce matin) :
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle260206-1.mp3
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle260206-2.mp3
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle260206-3.mp3
N'est-ce pas très beau ?
Le pianiste est un monstre sacré du piano américain, et l'enregistrement date de 2000, quand il avait 85 ans.
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Je viens de lire quelques lignes sur cette sonate, on y parle de ce 2è mvt comme étant le noyau de cette sonate, avec un thématisme de base se réfèrant à Beethoven, trillé, orné....
L'article rajoute que Stravinsky parlait d'un "Beethoven frisé". Jolie expression, je trouve.
En parlant de cette sonate :
"Je l'ai nommée ainsi sans vouloir, toutefois, lui donner la forme classique telle que nous la trouvons chez Clementi, Haydn et Mozart, et qui est toujours, comme on le sait, conditionnée par son allegro. Le terme "sonate", je l'ai employé dans sa signification originelle, comme dérivant du mot "sonare", en opposition à "cantare" d'où vient "cantate". par conséquent, en usant de ce terme, je ne me voyais pas lié par la forme consacrée dès la fin du 18è siècle."
Voilà pour ma maigre contribution.
L'article rajoute que Stravinsky parlait d'un "Beethoven frisé". Jolie expression, je trouve.
En parlant de cette sonate :
"Je l'ai nommée ainsi sans vouloir, toutefois, lui donner la forme classique telle que nous la trouvons chez Clementi, Haydn et Mozart, et qui est toujours, comme on le sait, conditionnée par son allegro. Le terme "sonate", je l'ai employé dans sa signification originelle, comme dérivant du mot "sonare", en opposition à "cantare" d'où vient "cantate". par conséquent, en usant de ce terme, je ne me voyais pas lié par la forme consacrée dès la fin du 18è siècle."
Voilà pour ma maigre contribution.