J'ai souvent écouté les 3 sonates de Boulez, à aucun moment je n'ai réussi à comprendre quoi que ce soit. Malgré toute ma bonne volonté à aucun moment je n'ai entendu cette petite voix dans ma tête qui me dit "il y a du génie là-dedans, c'est de la musique". Pourtant ça marche bien avec d'autres compositeurs, même pour la Sonate de Bério (écrite en 2000) ! Mais là, rien. En quoi est-ce des œuvres majeures du XXe siècle ? Seulement parce qu'elles rompent avec ce qu'il y avait avant ? Le piano percussif ? Bartok l'a déjà fait, et Stravinsky, et Messiaen, et tant d'autres. L'aléatoire dans la 3e sonate ? À quoi bon être aléatoire quand ça ne rime à rien ? Donne-moi des arguments, je suis toute ouïe.Jean-Michel Verdier a écrit :Ben, moi j'aime bien les sonates, Répons et le Dialogue de l'ombre double. J'estime que les 3 sonates constituent des oeuvres majeures du XXème siècle. Il y a une utilisation à la fois percussive et mélodique du piano. C'est ce mélange qui m'attire. La première par exemple est de 1945 et elle constitue, selon moi, une rupture par rapport à ce qui existait auparavant.yannis a écrit : C'est curieux, Boulez ne m'a même pas effleuré l'esprit ;-) Aligner (façon de parler) des notes aléatoires, est-ce de la composition ?
L'héritier de Dutilleux ? Je n'en sais rien... Messiaen et Dutilleux étaient pour moi les derniers...
Bon anniversaire Henri Dutilleux
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]