La colle dominicale du 15 janvier 2006
Oui ! On a donc déjà trouvé que c'est la Sonate de Schubert pour Arpeggione, et que c'est effectivement un arpeggione reconstruit. Où se trouve cet instrument et son interprète sur le Web ?P.F a écrit :Sonata per violoncello e pianoforte "Arpeggione" D821?
Un arpeggione est un instrument exotique à mi-chemin entre le violoncelle et la guitarre. Cela se joue avec un archet comme le violoncelle.
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
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"en 1823, un luthier viennois, johann Georg Staufer, construit un instrument semblable par sa forme à la guitare, tendu de 6 cordes d'un ambitus très large, et se jouant avec un archet. Cette "guitare d'amour", bien qu'elle n'ait connu qu'une vie brève, a eu son virtuose en la personne de Vincenz Schuster qui alla même jusqu'à ouvrir une école pour lancer l'instrument... et c'est probablement lui qui commanda à Scubert cette sonate, composée en novembre 1824."
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Je vais vous donner la solution parce qu'il n'y a plus que du google à faire : il s'agit de Nicolas Deletaille http://www.nicolasdeletaille.com (et au piano Jan Vermeulen). Voici l'arpeggione en question :

Extrait de son site : Les interprètes cherchent toujours à saisir l'essence même des oeuvres musicales qu'ils veulent défendre. Mais, bien-sûr, rien n'est plus difficile et plus subjectif que la lecture d'une partition, unique legs du compositeur. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, l'intérêt musicologique pour les "instrument d'époques" a eu comme conséquence la réapparition de certains instruments comme "instruments vivants". Il s'agit par exemple des violes de gambes, luths ou clavecins. Parallèlement à cette renaissance, de nombreuses oeuvres oubliées ont refait surface et parmi elles, des chef-d'oeuvres.
Certaines anciennes compositions qui avaient été extrêmement populaires avaient été arrangées pour des instruments modernes et étaient restées au répertoire sous cette forme jusqu'aujourd'hui. Les sonates pour viole de gambe de Bach jouées au violoncelle ou les pièces de luth jouées à la guitare sont de bons exemples. La sonate pour arpeggione et pianoforte de Schubert (D. 821) est un autre exemple d'une oeuvre populaire d'un compositeur célèbre, qui a continué a vivre grâce au violoncelle et à l'alto. Cette sonate fut composée en novembre 1824, un an seulement après l'invention de l'arpeggione, instrument créé par J.G. Stauffer, l'un des plus célèbres constructeurs de guitares du XIXe siècle (la propre guitare de Schubert était d'ailleurs signée Stauffer). Schubert a dédié cette composition au guitariste Vincenz Schuster, qui ensuite devint un arpeggioniste et écrivit même une méthode qui fut publiée par Diabelli à Paris. Malheureusement, la vie de l'instrument fut courte, et Schubert semble bien être le seul compositeur connu à avoir écrit pour arpeggione. Appelé "guitare à archet" or "guitare-violoncelle" par son inventeur, l'instrument à six cordes, muni de frettes était accordé comme une guitare mais joué à la manière du violoncelle.
Pourquoi ai-je décidé de jouer de l'arpeggione? J'ai découvert bien-sûr la sonate de Schubert au cours de mes études de violoncelle. Mais entre deux éditions "Urtext" de cette sonate, il y a presque 200 différences! J'ai regardé alors dans le manuscrit pour tenter de trouver ma propre lecture, ce qui m'a fait devenir curieux du son et de la technique de jeu de l'instrument auquel cette sonate était destinée. Je me demandais par exemple quel sorte de vibrato était possible sur un instrument à frettes. Je voulais savoir également comment sonnait un accent ou un fp joués sur cordes en boyau.
J'ai alors contacté le luthier belge Benjamin La Brigue et je lui ai demandé ce qu'il pensait du projet de jouer la sonate de Schubert sur arpeggione. Il m'a confié qu'il était aussi intéressé par cet instrument et m'a donc encouragé dans ce projet. J'ai alors décidé de faire construire un arpeggione afin de jouer la sonate avec pianoforte. (Le jour où j'ai écrit à Benjamin La Brigue à propos du projet arpeggione, je me suis rendu à Bruxelles. Tandis que j'attendais le bus avec mon violoncelle, un homme a engagé la conversation avec moi. Après quelques instants, j'ai su qu'il était le luthier La Brigue, et il a appris que moi, j'étais le violoncelliste Deletaille; c'était un surprenant signe que j'ai interprété comme un bon début!)
Pendant que La Brigue faisait son travail, j'ai fait le mien. J'ai imaginé un système qui permettait de se familiariser avec le doigté de l'arpeggione (qui est le même que celui de la guitare) et pendant toute une nuit, j'ai cherché le moyen d'écrire une étude qui comprendrait tous les déplacements possibles de la main gauche mais sans répétition. J'ai trouvé que le nombre total de notes nécessaires était de 144781 mais je ne suis pas parvenu à trouver le moyen de les ordonner et de les écrire sur papier. Le lendemain, j'ai fait appel à Laurent Beeckmans, pianiste, compositeur et mathématicien, qui m'a rendu visite avec un informaticien et nous avons discuté de cela tous ensemble, à forte dose de café... Comme le travail n'était pas facile, l'Etude pour Arpeggione et trois cerveaux a pris plus d'un an pour être écrite. Cette pièce est longue de 700 pages et, d'après mes calculs, devrait durer environ 40 heures sous les doigts d'un arpeggioniste virtuose et en bonne santé!
A Noël 2001, j'ai reçu l'arpeggione que La Brigue avait construit. Le premier concert avec cet instrument a eu lieu le 17 mai 2002 à New York (Paul Hall - Juilliard School). Depuis lors, de nombreux compositeurs se sont montrés curieux des possibilités de l'instrument ressuscité et ont décidé d'écrire pour lui. La liste complète du nouveau répertoire pour ou avec arpeggione est tenue à jour dans le chapitre "répertoire" de mon site.
Nicolas Deletaille, avril 2005
La victoire donc, cette fois-ci, appartient aussi bien à dominique, qu'à gastiflex, qu'à Jean-Michel (j'espère que je n'ai oublié personne).
Entre nous, je pense que l'interprétation de Deletaille laisse à désirer, et c'est dommage que la "résurrection" de cette magnifique Sonate qu'est l'Arpeggione (et que notre chère louna a déjà jouée, et oubliée par la suite... ;-) soit de qualité médiocre. Je pense que Deletaille devait à tout prix faire parler de son projet, il s'est donc précipité à enregistrer. Espérons que d'autres interprétations vont suivre, de meilleure qualité, et plus à la hauteur de cette œuvre.
Merci d'avoir participé encore une fois à la colle dominicale, et à la semaine prochaine !



Extrait de son site : Les interprètes cherchent toujours à saisir l'essence même des oeuvres musicales qu'ils veulent défendre. Mais, bien-sûr, rien n'est plus difficile et plus subjectif que la lecture d'une partition, unique legs du compositeur. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, l'intérêt musicologique pour les "instrument d'époques" a eu comme conséquence la réapparition de certains instruments comme "instruments vivants". Il s'agit par exemple des violes de gambes, luths ou clavecins. Parallèlement à cette renaissance, de nombreuses oeuvres oubliées ont refait surface et parmi elles, des chef-d'oeuvres.
Certaines anciennes compositions qui avaient été extrêmement populaires avaient été arrangées pour des instruments modernes et étaient restées au répertoire sous cette forme jusqu'aujourd'hui. Les sonates pour viole de gambe de Bach jouées au violoncelle ou les pièces de luth jouées à la guitare sont de bons exemples. La sonate pour arpeggione et pianoforte de Schubert (D. 821) est un autre exemple d'une oeuvre populaire d'un compositeur célèbre, qui a continué a vivre grâce au violoncelle et à l'alto. Cette sonate fut composée en novembre 1824, un an seulement après l'invention de l'arpeggione, instrument créé par J.G. Stauffer, l'un des plus célèbres constructeurs de guitares du XIXe siècle (la propre guitare de Schubert était d'ailleurs signée Stauffer). Schubert a dédié cette composition au guitariste Vincenz Schuster, qui ensuite devint un arpeggioniste et écrivit même une méthode qui fut publiée par Diabelli à Paris. Malheureusement, la vie de l'instrument fut courte, et Schubert semble bien être le seul compositeur connu à avoir écrit pour arpeggione. Appelé "guitare à archet" or "guitare-violoncelle" par son inventeur, l'instrument à six cordes, muni de frettes était accordé comme une guitare mais joué à la manière du violoncelle.
Pourquoi ai-je décidé de jouer de l'arpeggione? J'ai découvert bien-sûr la sonate de Schubert au cours de mes études de violoncelle. Mais entre deux éditions "Urtext" de cette sonate, il y a presque 200 différences! J'ai regardé alors dans le manuscrit pour tenter de trouver ma propre lecture, ce qui m'a fait devenir curieux du son et de la technique de jeu de l'instrument auquel cette sonate était destinée. Je me demandais par exemple quel sorte de vibrato était possible sur un instrument à frettes. Je voulais savoir également comment sonnait un accent ou un fp joués sur cordes en boyau.
J'ai alors contacté le luthier belge Benjamin La Brigue et je lui ai demandé ce qu'il pensait du projet de jouer la sonate de Schubert sur arpeggione. Il m'a confié qu'il était aussi intéressé par cet instrument et m'a donc encouragé dans ce projet. J'ai alors décidé de faire construire un arpeggione afin de jouer la sonate avec pianoforte. (Le jour où j'ai écrit à Benjamin La Brigue à propos du projet arpeggione, je me suis rendu à Bruxelles. Tandis que j'attendais le bus avec mon violoncelle, un homme a engagé la conversation avec moi. Après quelques instants, j'ai su qu'il était le luthier La Brigue, et il a appris que moi, j'étais le violoncelliste Deletaille; c'était un surprenant signe que j'ai interprété comme un bon début!)
Pendant que La Brigue faisait son travail, j'ai fait le mien. J'ai imaginé un système qui permettait de se familiariser avec le doigté de l'arpeggione (qui est le même que celui de la guitare) et pendant toute une nuit, j'ai cherché le moyen d'écrire une étude qui comprendrait tous les déplacements possibles de la main gauche mais sans répétition. J'ai trouvé que le nombre total de notes nécessaires était de 144781 mais je ne suis pas parvenu à trouver le moyen de les ordonner et de les écrire sur papier. Le lendemain, j'ai fait appel à Laurent Beeckmans, pianiste, compositeur et mathématicien, qui m'a rendu visite avec un informaticien et nous avons discuté de cela tous ensemble, à forte dose de café... Comme le travail n'était pas facile, l'Etude pour Arpeggione et trois cerveaux a pris plus d'un an pour être écrite. Cette pièce est longue de 700 pages et, d'après mes calculs, devrait durer environ 40 heures sous les doigts d'un arpeggioniste virtuose et en bonne santé!
A Noël 2001, j'ai reçu l'arpeggione que La Brigue avait construit. Le premier concert avec cet instrument a eu lieu le 17 mai 2002 à New York (Paul Hall - Juilliard School). Depuis lors, de nombreux compositeurs se sont montrés curieux des possibilités de l'instrument ressuscité et ont décidé d'écrire pour lui. La liste complète du nouveau répertoire pour ou avec arpeggione est tenue à jour dans le chapitre "répertoire" de mon site.
Nicolas Deletaille, avril 2005
La victoire donc, cette fois-ci, appartient aussi bien à dominique, qu'à gastiflex, qu'à Jean-Michel (j'espère que je n'ai oublié personne).
Entre nous, je pense que l'interprétation de Deletaille laisse à désirer, et c'est dommage que la "résurrection" de cette magnifique Sonate qu'est l'Arpeggione (et que notre chère louna a déjà jouée, et oubliée par la suite... ;-) soit de qualité médiocre. Je pense que Deletaille devait à tout prix faire parler de son projet, il s'est donc précipité à enregistrer. Espérons que d'autres interprétations vont suivre, de meilleure qualité, et plus à la hauteur de cette œuvre.
Merci d'avoir participé encore une fois à la colle dominicale, et à la semaine prochaine !
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Et pour finir cette colle dominicale en beauté, voici le même morceau joué sur instruments "normaux" (piano, violoncelle), à vous de juger les pour et les contre.
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/schubert-arp-2.mp3
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/schubert-arp-2.mp3
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
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- Enregistré le : mer. 18 juil., 2007 13:46
Re: La colle dominicale du 15 janvier 2006
Cher Yannis,
Je viens de découvrir la colle dominicale du 15 janvier 2006 avec un extrait de la Sonate pour Arpeggione et Pianoforte de Schubert jouée à l'arpeggione et au pianoforte. Je ne serai sans doute pas le gagnant avec plus d'un an de retard mais le but est de participer, n'est-ce pas?...
J'ai lu les commentaires du forum et je voudrais ajouter ma petite contribution au sujet.
L'enregistrement en question n'est pas un enregistrement paru sur CD mais bien une captation radio d'un concert.(enregistré par Musiq'3 à l'Auditorium Abel Dubois à la RTBF à Mons, Belgique, le 15 mai 2003) au cours duquel avait également lieu la création mondiale d'un concerto pour arpeggione et 11 instruments (anciens et modernes) du compositeur belge Aldo Platteau. Deux pièces pour arpeggione et guitare du même compositeur étaient également jouées mais la création mondiale pour ces deux pièces avait eu lieu une semaine plus tôt à New York. Toujours lors de ce concert était interprété un quatuor à corde de Schubert par le Quatuor Danel et le programme comportait aussi la création mondiale d'une oeuvre pour quintette à deux violoncelles du compositeur belge Jean-Paul Dessy.
Cet enregistrement d'un concert de mai 2003 n'était donc nullement une obligation précipitée de la part de l'arpeggioniste de faire parler de son projet qui avait d'ailleurs été présenté un an plus tôt à New York. Il s'agissait plutôt d'une archive sonore d'un concert tout à fait normal, mise à disposition du public internet pour la seule raison qu'il n'y a probablement pas d'autre endroit à ce jour où l'on puisse écouter sur le Web le son de cette sonate jouée à l'arpeggione.
L'enregistrement commercial a eu lieu en revenche quelque 20 mois plus tard, le 16 janvier 2006, à Firenze, sur un pianoforte d'époque (Graf 1820), en compagnie de Paul Badura-Skoda.
Le souhait que vous avez formulé le 15 janvier 2006 s'est donc réalisé le lendemain précisemment,
("Espérons que d'autres interprétations vont suivre, de meilleure qualité, et plus à la hauteur de cette œuvre.")
du moins je l'espère, car je partage bien entendu votre goût pour cette magnifique oeuvre!
Le CD comprend également le quintette en do majeur (avec deux violoncelles) en compagnie du Quatuor Rosamonde. La parution est prévue cet automne chez Fuga Libera.
Merci de votre intérêt,
Avec mes meilleures pensées,
Nicolas Deletaille
Je viens de découvrir la colle dominicale du 15 janvier 2006 avec un extrait de la Sonate pour Arpeggione et Pianoforte de Schubert jouée à l'arpeggione et au pianoforte. Je ne serai sans doute pas le gagnant avec plus d'un an de retard mais le but est de participer, n'est-ce pas?...
J'ai lu les commentaires du forum et je voudrais ajouter ma petite contribution au sujet.
L'enregistrement en question n'est pas un enregistrement paru sur CD mais bien une captation radio d'un concert.(enregistré par Musiq'3 à l'Auditorium Abel Dubois à la RTBF à Mons, Belgique, le 15 mai 2003) au cours duquel avait également lieu la création mondiale d'un concerto pour arpeggione et 11 instruments (anciens et modernes) du compositeur belge Aldo Platteau. Deux pièces pour arpeggione et guitare du même compositeur étaient également jouées mais la création mondiale pour ces deux pièces avait eu lieu une semaine plus tôt à New York. Toujours lors de ce concert était interprété un quatuor à corde de Schubert par le Quatuor Danel et le programme comportait aussi la création mondiale d'une oeuvre pour quintette à deux violoncelles du compositeur belge Jean-Paul Dessy.
Cet enregistrement d'un concert de mai 2003 n'était donc nullement une obligation précipitée de la part de l'arpeggioniste de faire parler de son projet qui avait d'ailleurs été présenté un an plus tôt à New York. Il s'agissait plutôt d'une archive sonore d'un concert tout à fait normal, mise à disposition du public internet pour la seule raison qu'il n'y a probablement pas d'autre endroit à ce jour où l'on puisse écouter sur le Web le son de cette sonate jouée à l'arpeggione.
L'enregistrement commercial a eu lieu en revenche quelque 20 mois plus tard, le 16 janvier 2006, à Firenze, sur un pianoforte d'époque (Graf 1820), en compagnie de Paul Badura-Skoda.
Le souhait que vous avez formulé le 15 janvier 2006 s'est donc réalisé le lendemain précisemment,
("Espérons que d'autres interprétations vont suivre, de meilleure qualité, et plus à la hauteur de cette œuvre.")
du moins je l'espère, car je partage bien entendu votre goût pour cette magnifique oeuvre!
Le CD comprend également le quintette en do majeur (avec deux violoncelles) en compagnie du Quatuor Rosamonde. La parution est prévue cet automne chez Fuga Libera.
Merci de votre intérêt,
Avec mes meilleures pensées,
Nicolas Deletaille
Re: La colle dominicale du 15 janvier 2006
J'espère que Yannis nous lit encore car ça fait bien longtemps qu'il ne s'est pas manifesté sur le forum. En tout cas, merci pour cette information.
On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein
Re: La colle dominicale du 15 janvier 2006
Yannis, si tu nous lit, tu as le droit (je n'irais pas jusqu'à l'obligation...
) de poster !
Stereden, un petit Schubert pour l'occasion ?

Stereden, un petit Schubert pour l'occasion ?

Re: La colle dominicale du 15 janvier 2006
Et un p'tit Schubert, un ! 

On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein