Si j'exclus la contrainte familiale qui fait qu'à partir de 21h, je ne peux plus jouer (mon fiston est au lit et mon piano est acoustique, sans système Silent), la vraie difficulté pour moi est dans la lecture de la partition.
Je suis un vrai débutant complet, et donc je découvre le solfège en même temps que le piano... du coup, je déchiffre beauuuuuucouuuuup troooooop lennnnnnteeeeemeeeeeent. Une fois que j'ai mémorisé un morceau (i.e. que mes doigts savent le jouer sans la partition), c'est tout de suite beaucoup plus simple (je me régale sur l'introduction de la sonate K331 de Mozart).
Ma méthode affiche les doigtés sur la partition, et je peux faire ce que je veux, mon cerveau préfère amplement lire les numéros des doigts que les notes... En avançant dans la méthode, les doigtés deviennent plus rares, ça m'oblige à un peu mieux travailler, mais c'est pas simple.
J'arrive à jouer 1/2h à 1h tous les soirs, et beaucoup plus le WE... et la motivation ne faiblit pas.
Alors, avec toujours l'envie (et peut être aussi un piano avec système Silent), il n'y a pas de raison que je finisse par progresser
. Pour elle, ça n'est pas un problème. Elle déchiffre une partition directement avec les 2 mains, lentement la première fois (quoique beaucoup moins lentement que moi quand je maîtrise chaque main individuellement et que j'attaque avec les 2 mains), puis plus vite la 2e... et je préfère ne pas évoquer la 3e. C'est bien simple, si ce n'était pas ma fille, j'aurais envie de l'étrangler 
Objectivement (mais qui pourrait en douter), elle est brillante. Ça me pousse encore plus à compenser par le travail...
