une colle de noël pour les pianomajeuristes
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une colle de noël pour les pianomajeuristes
un bon point à celui qui donne la suite de notes composant "l'accord du chaos universel"
à partir du do 3 par exemple
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- Marie-france
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- dominique
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Est-ce que ça a à voir avec le poème du feu (Prométhée) de Scriabine ?
Ce serait ce "fameux accord mystique", étagement de 6 notes, dans un sourd tremolo, où on peut voir une évocation du chaos originel ? (cf guide de la musique symphonique, de chez Fayard)
Seulement, je n'ai pas la partition et ne connais pas les 6 notes en question.
Ce serait ce "fameux accord mystique", étagement de 6 notes, dans un sourd tremolo, où on peut voir une évocation du chaos originel ? (cf guide de la musique symphonique, de chez Fayard)
Seulement, je n'ai pas la partition et ne connais pas les 6 notes en question.
Modifié en dernier par dominique le jeu. 15 déc., 2005 14:19, modifié 1 fois.
caminante, no hay camino, se hace camino al andar.
Veritas odium parit, obsequium amicos
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Bien vu m'dame la modératrice ;
Sauf que j'me suis trompé, c'est pas si naturel mais si bémol dans l'accord de Scriabine. Et puis il n'y a pas le sol
En jazz on dirait un C7#11 (Do 7 dièse 11) extrait du mode Lydien dominante, quatrième mode de la gamme mineure mélodique.
Voici ce que m'en dit google (ca n'est pas de moi
)
Ainsi, dans le Poème de l'extase, [...] D'un point de vue harmonique, toute la pièce repose sur un accord " synthétique " de six quartes superposées : do-fa dièse-si bémol-mi-la-ré. Cet accord fondamental dans l'écriture de Scriabine est parfois appelé aussi " accord mystique ".
Sauf que j'me suis trompé, c'est pas si naturel mais si bémol dans l'accord de Scriabine. Et puis il n'y a pas le sol
En jazz on dirait un C7#11 (Do 7 dièse 11) extrait du mode Lydien dominante, quatrième mode de la gamme mineure mélodique.
Voici ce que m'en dit google (ca n'est pas de moi

Ainsi, dans le Poème de l'extase, [...] D'un point de vue harmonique, toute la pièce repose sur un accord " synthétique " de six quartes superposées : do-fa dièse-si bémol-mi-la-ré. Cet accord fondamental dans l'écriture de Scriabine est parfois appelé aussi " accord mystique ".
- dominique
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N'y a-t-il pas une façon d'écrire les accords de quartes autrement que par des rajouts (enrichissements) d'un accord de tierces ?
Modifié en dernier par dominique le jeu. 15 déc., 2005 14:58, modifié 1 fois.
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- dominique
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C'est Sebos qui a trouvé les notes de l'accord !
Voilà, trouvé sur le site de radio france un extrait d'un article sur le poème du feu (Prométhée) :
La création de Prométhée eut lieu le 15 mars 1911 à Moscou, sous la direction de Koussevitzky. Le compositeur tenait la partie de piano au sein du colossal orchestre déployé, où un chœur (facultatif) en vocalises figurait comme un timbre instrumental supplémentaire. Scriabine dut se passer du «clavier de lumières», censé projeter des faisceaux lumineux correspondant aux différentes notes : rouge (ut), violet (ut dièse), jaune (ré), éclat d'acier (ré dièse et la dièse), blanc nacré et reflet de lune (mi), rouge profond (fa), bleu brillant (fa dièse), rose orangé (sol), pourpre (sol dièse) et vert (la). Cet instrument ne vit le jour qu'en 1915, pour une exécution à New York. Lowell Cross construisit plus récemment un appareil à laser, pour des concerts doublés d'un grand spectacle de lumières à l'Université d'Iowa (1975) puis au Carnegie Hall de New York (1983).
L'œuvre repose sur l'«accord mystique» qui obsédait Scriabine depuis quelque temps : la, ré dièse, sol, ut dièse, fa dièse, si, soit un échafaudage de quartes propre à faire vaciller tout repère tonal. Cet accord sous-tend la profusion de thèmes et de motifs qui forge l'œuvre. Du chaos initial à la coda «extatique» (ainsi Scriabine réclame-t-il l'extravagant final), ce sont les forces les plus primitives de l'univers qui s'entrechoquent, même si Scriabine glisse entre ces vagues fiévreuses quelques instants tout en transparence. Il en reste l'impression d'un déferlement surhumain, auquel l'auditeur peut difficilement résister.
Claire Delamarche
Voilà, trouvé sur le site de radio france un extrait d'un article sur le poème du feu (Prométhée) :
La création de Prométhée eut lieu le 15 mars 1911 à Moscou, sous la direction de Koussevitzky. Le compositeur tenait la partie de piano au sein du colossal orchestre déployé, où un chœur (facultatif) en vocalises figurait comme un timbre instrumental supplémentaire. Scriabine dut se passer du «clavier de lumières», censé projeter des faisceaux lumineux correspondant aux différentes notes : rouge (ut), violet (ut dièse), jaune (ré), éclat d'acier (ré dièse et la dièse), blanc nacré et reflet de lune (mi), rouge profond (fa), bleu brillant (fa dièse), rose orangé (sol), pourpre (sol dièse) et vert (la). Cet instrument ne vit le jour qu'en 1915, pour une exécution à New York. Lowell Cross construisit plus récemment un appareil à laser, pour des concerts doublés d'un grand spectacle de lumières à l'Université d'Iowa (1975) puis au Carnegie Hall de New York (1983).
L'œuvre repose sur l'«accord mystique» qui obsédait Scriabine depuis quelque temps : la, ré dièse, sol, ut dièse, fa dièse, si, soit un échafaudage de quartes propre à faire vaciller tout repère tonal. Cet accord sous-tend la profusion de thèmes et de motifs qui forge l'œuvre. Du chaos initial à la coda «extatique» (ainsi Scriabine réclame-t-il l'extravagant final), ce sont les forces les plus primitives de l'univers qui s'entrechoquent, même si Scriabine glisse entre ces vagues fiévreuses quelques instants tout en transparence. Il en reste l'impression d'un déferlement surhumain, auquel l'auditeur peut difficilement résister.
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c'est vrai sebos a donné les notes en premier il y a égalité
on parle de succession de quartes mais entre re dièse et sol on a une tierce majeure
ce qu'il y a de génial dans cet accord c'est qu'a lui seul il pose les règles
d'une conception plus ouverte de l'harmonie,
pas de tierce, (elle est transformée en dixième) donc pas de majeur /mineur
pas de quinte ,à la place la quarte augmentée , diabolus in musica,
pas de septième majeure
tout un programme, en plus il sonne trés trés bien
on parle de succession de quartes mais entre re dièse et sol on a une tierce majeure
ce qu'il y a de génial dans cet accord c'est qu'a lui seul il pose les règles
d'une conception plus ouverte de l'harmonie,
pas de tierce, (elle est transformée en dixième) donc pas de majeur /mineur
pas de quinte ,à la place la quarte augmentée , diabolus in musica,
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Non, Bernard, entre ré# et sol, il y a une quarte, diminuée, certes mais c'est bien une quarte. Ce n'est pas pareil que mi bémol-sol. C'est un peu une subtilité théorique et c'est vrai qu'avec le tempérament l'oreille s'en fout complet, mais...
C'est l'harmonie des accords de quartes et non des accords traditionnels de tierces. C'est pourquoi je demandais à Sebos si il avait une manière abrégée de les noter, autre que le chiffrage 1, 4, 7, 10, 13, 16.
C'est l'harmonie des accords de quartes et non des accords traditionnels de tierces. C'est pourquoi je demandais à Sebos si il avait une manière abrégée de les noter, autre que le chiffrage 1, 4, 7, 10, 13, 16.
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