Christophe a écrit :(peut-être les germanophones pourront nous renseigner un peu plus).
Voici la traduction (libre) des notes de bas de page des trois pages :
<i>1) On doit jouer des double-croches aussi regulières que possible entre la 8e et 9e double-croche de chaque mesure et entre les mesures, donc ne pas jouer [exemple] ni [exemple]
2) L'éditeur suggère d'économiser la pédale jusqu'à la 5e mesure de la 3e partie, mais en contrepartie jouer de manière très sévère les notes de la main gauche, ce qui équivaut presque à l'effet de la pédale
3) La suggestion de Tausig qui consiste à jouer ce morceau pianissimo du début à la fin est digne de considération et constitue une étude en soi
NB I. Pour obtenir un legato parfait, il faut d'abord s'exercer en un tempo d'andantino, en jouant assez fort et de manière à ce que chaque note de la main droite démeure alors que l'on joue la note suivante, ce qui lui procure ainsi la valeur d'une croche : [exemple]
II. Ensuite on essaiera d'obtenir le résultat souhaité par la version suivante : [exemple, main droite en haut, main gauche en bas]
III. Ce morceau se prête aussi à l'exercice d'un staccato puissant, en le réécrivant ainsi : faire attention à ce que le passage d'une main à l'autre se passe de la manière la plus régulière possible [exemple]
IV. Enfin, ce prélude peut également servir d'étude de staccato le plus léger possible (comme l'archet qui saute sur les cordes du violon). L'arrangement suivant pourrait servir comme étude préalable à la 4e étude Paganini de Liszt : [exemple]
4) L'éditeur prévient le lecteur qu'il ne faut ni surestimer ni sous-estimer ce morceau. Selon Riemann, ce morceau est le "portail" de l'œuvre complète, un morceau introductif qui par ses sonorités agréables et ses rondeurs formelles nous procure des satisfactions musicales.</i>