puisque tu parlais de Bach (et n'oublions pas que le pèpère avait deux femmes (en série, pas en parallèle) dont une plus jeune que son propre fils, dont il a eu 13 enfants en tout, et que donc ce n'était certainement pas un amateur en la matière), c'est sûr que la plupart de ses œuvres s'appliquent plutôt à glorifier un dieu protestant (et donc puritain), mais il y en a une qui m'a toujours parue "suspecte". Il s'agit de la Fantaisie BWV 922. Ses répétitions obsessionnelles, son obstination à jouer les mêmes motifs avec de plus en plus d'intensité, m'ont tjs fait penser à une représentation musicale (avec les moyens de l'époque) de l'acte sexuel.Marie-france a écrit :Je serais tout de même curieuse de savoir quelles oeuvres ont été particulièrement influencées par la libido de leur compositeur, pour les entendre et essayer de comprendre.
Cette Fantaisie n'est pas bcp jouée. Je n'ai vu, à ce jour, aucun enregistrement sur piano, et ceux que j'ai trouvés sur clavecin ne sont pas tjs aussi passionés que je l'aurais voulu. En voilà un, c'est sûr que comparé à du Brahms ou à du Rach, on ne peut pas qualifier sa passion de <b>volcanique</b>, mais comparée à d'autres œuvres de Bach celle-ci est tout de même un monde à part. Qu'en pensez-vous ?
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/fantaisie922.mp3
Si vous n'avez pas la partition je peux vous la scanner. Ce n'est qu'en jouant ce morceau que l'on s'aperçoit du potentiel passionnel qui y est caché.