nox a écrit :études op10 n1 et 12 de Chop' (très lentement, avec un son très egal, et depuis peu j'essaye en pianissimo-staccato, mais je morfle sévère)
Quel intérêt vois-tu à les jouer "très lentement" ?
Tout l'esprit de ces études résidait, me semblait-il, dans le clinquant lié à leur vitesse supposée importante d'exécution.
« Il ne cria pas plus devant l’abîme qu’il n’avait crié devant les hommes. » L’Homme qui rit, Hugo
babaz a écrit :
Quel intérêt vois-tu à les jouer "très lentement" ?
C'est un échauffement. Un "premier contact" journalier avec le piano. Je ne travaille pas vraiment ces études, ou alors sur très long terme.
Je prends conscience de chaque doigt, je ressens la pression sur chaque touche, en évitant toute crispation. Je m'entraîne à avoir un toucher très égal...tout ça tout ça...
En ce qui me concerne, pour ne parler que des morceaux de "dégourdissement" des doigts, j'attaque toujours par un Bach, moi aussi. En ce moment, c'est le plus souvent le premier duetto de la Klavierübung 3, ou alors, toujours dans ce même recueil, le 3ème mouvement du concerto italien (mais en dessous du tempo). L'année dernière, c'était l'une ou l'autre des variations véloces des Goldberg. Mais pendant des années et des années, mon chouchou pour démarrer, c'était le premier canon (à l'octave) de l'Art de la Fugue: pas de jalousie entre les mains, elles jouent strictement la même chose.
- Nocturne op.9 N°1 en Si b mineur de Frédéric Chopin suivi du n°2 en Mi b Majeur, tous les jours, systématiquement, et correctement... C'est par plaisir pur...!!! Le n°20 tant joué auparavant que je joue dans les bons jours (mes voisins craquaient...), sinon après je bosse le n°7 op.27 en do dièse mineur(plus coriace la main gauche...), je ne désespère pas, puis le n°19 posthume (plus "facile", si j'ose dire...)... Après j'ai commencé la valse op. 34 n°2 (magnifique et "facile"), et Clair de lune de Debussy mais j'en suis au début (sublime...)... Et enfin, quand j'ai la grande forme physique, combatif, le dernier mouvement de la sonate pathétique de Beethoven en do mineur...
Sinon après quelques morceaux de jazz pour finir de me dégourdir les "papattes" et changer de registre...
Voila pour mon plaisir pianistique du soir... Bonne journée à tous, Pianonico