Désolé du retard, mais j'ai eu des vacances quelques peu mouvementées (déménagement).
Et bien, c'était tout simplement génial. On avait 4 pianos, dont 1 droit (Seiler, Yamaha C3 et un Kawai.. le droit, je ne me souviens plus...). Un stage vraiment hétérogène, avec 1 grand débutant, 2 anciennes joueuses et 2 jeunes pianistes qui travaillent toujours au Conservatoire (une jeune un peu plus âgée que moi, et moi, donc...).
L'accueil a vraiment été formidable (après un bon après-midi de SNCF, c'est toujours agréable...), direction l'hôtel pour se reposer un petit peu. Un petit peu... car le restaurant nous attendait. Un symphatique établissement italien (nous sommes restés clients pendant 3 ou 4 repas, car il était à 30 secondes de marche des lieux de travail..).
Le stage se déroulait de la manière suivante : on commençait à 8h30 par un cours collectif de 45 minutes (de quoi faire connaissance). Déchiffrage, 4 mains déchiffrés... surtout de l'immédiat, sans travail. Une fois cette petite mise en bouche passée, on s'arrangeait pour former un ordre de passage pour les cours individuels. Ainsi, pendant qu'un stagiaire faisait cours avec Catherine, les autres s'entraînaient (et se reposaient, surtout vers les derniers jours...

)dans le conservatoire, quelques mètres plus loin, pour jouer sur les 4 pianos disponibles (je ne compte pas celui de l'auditorium). On tournait bien sûr, car personne ne voudrait rester trop longtemps sur un piano droit, alors qu'un Yamaha C3 se trouve dans la pièce en face...
Le déroulement des cours de l'après-midi était sensiblement le même (sauf que le cours collectif était consacré soit à un travail de position sur le piano, soit à des ateliers de relaxation.. je me suis endormi, une fois, sisi...).
Parlons maintenant des cours collectifs. Je suis arrivé avec l'Allegro Appasionnato pour piano de Saint-Saëns, une vilaine bête, un gros projet. Et bien, premier cours : pas de déchiffrage. J'ai travaillé surtout sur la position de mes doigts, de mes mains, de mon attitude dans le jeu, et l'influence de la position des coudes et des avant-bras sur la ténacité des mains.. des choses anodines pour moi, enfin, jusqu'à ce jour-ci...
Le lendemain, j'ai 'étudié' la partition, en comprenant le schéma harmonique du morceau pour mieux le mémoriser. Cette mesure utilise une 7ème de dominante, puis fini sur un .. Majeur. Un travail que j'effectue très peu, voire quasiment jamais en temps normal.
Puis enfin, le déchiffrage de la partition, avec application des techniques, corrections (très nombreuses...) et le plaisir de voir après un après-midi de travail acharné, le passage si compliqué glisser sous les doigts...
Ces journées de travail intensives fatiguent, mine de rien. Les épaules, surtout, me faisaient beaucoup souffrir, et je faisais de plus en plus de pauses au fur et à mesure des jours du stage (vivement la pause midi !).
Pour les quelques anecdotes : nous sommes passés par un restaurant chinois, antillais, italien, crêperies, aussi... tous très bon. Et bien sûr, nous avons assisté au feu d'artifice du 14 juillet (pour les moins fatigués... vive les jeunes...).
Un super souvenir en tout cas, je n'hésiterai pas à retenter l'aventure ! .. Peut-être l'été prochain ?
