Une leçon particulière avec Hélène Grimaud pour 19 Euros
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Une leçon particulière avec Hélène Grimaud pour 19 Euros
Messieurs, pas d'affollement !
Il s'agit juste du titre de son dernier livre qui vient de sortir aux éditions Laffont...
Après les "Variations sauvages", voici une nouvelle et platonique occasion de côtoyer cette belle et médiatique pianiste!
Compte rendu dès que j'aurai fini la "leçon particulière".
Il s'agit juste du titre de son dernier livre qui vient de sortir aux éditions Laffont...
Après les "Variations sauvages", voici une nouvelle et platonique occasion de côtoyer cette belle et médiatique pianiste!
Compte rendu dès que j'aurai fini la "leçon particulière".
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- Franz Liszt
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ca doit etre sa beauté .Samson a écrit : J'ai toujours pensé qi'il y avait qqchose de "commercial" chez elle !
Je vous trouve bien dur et cassant avec elle .. peut etre que beaucoup de pianistes inconnues et aussi talentueux meritraient son succès, mais le fait est qu'elle n'en reste pas moins une excellente pianiste et une personnalité trés attachante... le succès agace ?Samson a écrit : Tiens Hélène Grimauve veut prendre des cours, bon, normal...
!
J'ai d'ailleurs trouvé une interview de la pianiste ..
L'Express du 20/10/2005
Hélène Grimaud
«La musique parle ouvertement à l'âme»
propos recueillis par Bertrand Dermoncourt
Pianiste admirée pour ses interprétations passionnées du répertoire romantique, Hélène Grimaud doit une part de sa notoriété à son combat pour les loups. A seulement 35 ans, elle est devenue la musicienne française la plus célèbre dans le monde. Dans son premier livre, paru il y a deux ans, Variations sauvages, Hélène Grimaud revenait sur ses années d'enfant terrible et sur les tourments d'une vie submergée par la musique. Son nouveau récit, Leçons particulières (Robert Laffont), outre qu'il confirme chez la musicienne un véritable talent d'écrivain, est un autre voyage initiatique, où l'auteur s'aventure sur le chemin du bonheur. Hélène Grimaud, qui se confie ici dans un portrait intime et inattendu, est à l'image de son jeu, à la recherche d'un équilibre entre le spirituel et le temporel, entre la douceur pénétrante de son regard et l'acuité de sa vision du monde
On a cru un moment que vous alliez délaisser la scène et les concerts. Et puis non, vous êtes plus active que jamais avec un nouveau livre, un nouveau disque (Réflexions, à paraître chez Deutsche Grammophon le 7 novembre) …
Souvent, à la fin d'un concert, je suis comme chauffée à blanc. Je ressens tout avec une sensibilité exacerbée, magnifiée, à tel point que c'en est presque aveuglant. J'ai envie de retenir les spectateurs et de jouer pendant des heures. C'est simple, je ne peux plus quitter la scène… Et pourtant! Régulièrement, dans le passé, j'ai voulu abandonner ma carrière de concertiste, vivre une vie plus sédentaire, ne plus courir de chambres d'hôtel en halls d'aéroport. Et puis j'ai compris que je ne pouvais me passer du public, que j'avais un besoin primordial du contact avec la scène et que jouer la musique hors du monde, comme avait pu le faire un Glenn Gould, qui a arrêté sa carrière publique à 32 ans, était une erreur. Pendant un récital, il y a la promesse d'un monde nouveau, que nous accomplissons ensemble. C'est toujours un moment magique.
Vous avez eu une enfance et une adolescence tumultueuses. Dans votre premier récit autobiographique, Variations sauvages, on perçoit une souffrance, une difficulté à vivre votre carrière de musicienne et de femme, qui se sont estompées avec le temps. Comment avez-vous résolu vos problèmes?
Apprend-on à vivre autrement que dans la douleur de l'expérience? La vie est le fruit d'un long processus d'apprentissage. Pour moi, elle a longtemps été le choc de grandes plaques tectoniques - vous ne pouvez même pas imaginer les secousses que cela a représenté! J'étais suractive, très agitée. Aujourd'hui, je suis en paix avec moi-même et le monde. J'ai trouvé un équilibre entre la musique et mes autres vies, consacrées à la nature, à l'écriture, à la solitude. Chaque élément m'est nécessaire et l'ensemble forme un tout. Dans la pratique, cela se mérite, jour après jour. En fait, on risque facilement de tout perdre lorsqu'on a atteint un équilibre. Il ne faut jamais rien prendre pour acquis, surtout pas le bonheur.
Vous êtes devenue raisonnable, c'est ça?
Oui, tout à fait, dans le sens où l'entendent les bouddhistes: faire un avec le monde, dans un souffle harmonieux. Pour réaliser cet idéal, il faut pouvoir vivre dans l'instant. Car être enrichi par la vie correspond à vivre pleinement ce que l'on fait au moment où on le fait, si insignifiante que puisse paraître la tâche. Je suis devenue non pas raisonnable, me semble-t-il, mais plus ouverte.
Est-ce aussi grâce à vos loups?
Oui. Les loups, c'est la nature à l'état pur. Et c'est ce qui me retient le plus aux Etats-Unis, où j'habite et où j'ai créé ma fondation pour la préservation de l'espèce. Une de nos louves va être relâchée dans la nature cette année; une grande victoire pour nous.
N'êtes-vous jamais lassée, même en jouant le même concerto dix fois de suite?
Sincèrement, non. Le pire pour un musicien est cette perte d'acuité sensorielle due à la fatigue ou à la routine. La musique n'a de sens que si elle donne l'impression d'être créée dans l'instant. Il faut être prêt à marcher le long du précipice, quitte à négliger certains aspects techniques - un concert n'est pas un disque! C'est comme dans la vie: sur scène, il faut savoir jusqu'où aller trop loin.
Est-ce pour cela que votre répertoire est finalement assez restreint?
Tout à fait. J'aime relever le défi d'essayer de jouer comme la première fois des œuvres que je connais intimement. J'ai du mal à me détacher de mes partitions fétiches, car je ne cesse d'y découvrir de nouvelles choses. Voilà ce qui me fait me lever le matin: savoir que je n'aurai pas assez d'une vie pour bien connaître les grands chefs-d'œuvre de la musique.
Vous jouez certaines partitions pour vous, que vous ne donnez jamais en concert…
Oui, j'ai un répertoire public et un autre privé. Par exemple, je joue toute la musique de Bach, pour moi uniquement.
Quelle frustration pour votre public!
Mais laissez-moi du temps! Je joue une œuvre lorsque j'estime être prête. Je vais bientôt enregistrer les Concertos de Bach.
Les Variations Goldberg?
Ah! ça, non… Pas encore.
Et Schubert?
Dans trois ans. Pas avant. C'est étrange, mais je ne me soucie guère de savoir ce que je vais jouer de nouveau. Je fais entièrement confiance au destin: je sais qu'un jour certains compositeurs, certaines œuvres vont se manifester et trouver une résonance particulière en moi. Alors, je les jouerai. Avant l'an dernier, je n'avais jamais donné Chopin en public. Et puis j'ai fait une tournée au Japon. Durant ma seule soirée de libre, je suis allée entendre mon illustre confrère, Maurizio Pollini, jouer Chopin, justement. Et là, durant ce concert, j'ai eu une sorte de révélation, presque choquante. Il m'est apparu que je devais jouer et enregistrer la Sonate funèbre.
C'est-à-dire?Vous avez des visions?!
Non, je vous rassure. J'aimais beaucoup cette musique dans mon adolescence, mais je l'avais abandonnée ensuite. Pollini a joué la Sonate funèbre d'une telle manière qu'il a su réveiller la flamme en moi. Tout à coup, j'ai eu la certitude de faire le bon choix, qu'il devait en être ainsi et pas autrement. Après, on peut passer son temps à justifier rationnellement nos choix; mais l'important est la certitude, pas sa justification a posteriori.
Vos derniers disques forment une trilogie sur la foi, la mort et l'amour. Pourquoi un tel concept?
Tout cela s'est imposé à moi. Il y a d'abord eu le projet Credo, du nom d'une œuvre du compositeur Arvo Pärt. Lorsque l'idée de ce disque s'est agencée dans mon esprit, il y avait déjà, en filigrane, celle des deux autres, mais de manière diffuse: je ne savais pas comment ils allaient s'incarner. Je connaissais juste les trois sujets, car ils sont intimement liés: foi, mort et amour. La seule chose sur laquelle la foi peut buter est la mort. Seul l'amour nous sauve de la mort. Et, finalement, la clef de l'amour, c'est la foi. J'emploie le mot «foi» avec hésitation, car je ne voudrais pas être mal comprise. Je veux parler non pas de croyance aveugle, mais d'une fidélité à une conviction. En latin fides, à l'origine du mot «foi», signifie d'ailleurs «confiance».
Comment peut-on illustrer en musique des notions aussi abstraites?
Credo a été conçu sous l'influence de la philosophie alleman
de du début du romantisme, qui me passionne depuis l'adolescence. De quoi s'agit-il? D'une intuition globale du monde, qui permet la réconciliation des contraires. Concrètement, j'ai choisi des œuvres musicales qui évoquaient des instincts négatifs transcendés par l'acceptation, la réconciliation. D'une manière générale, j'estime que c'est ainsi, par la mesure, que l'homme peut créer un lien avec la nature et le monde. L'être humain n'est pas à part. Même s'il a parfois tendance à l'oublier, il fait partie d'un tout.
La musique peut-elle parler de la mort?
Bien sûr. Dans leurs sonates, que j'ai regroupées sur un même disque, Chopin et Rachmaninov ont médité sur ce mystère sans fond. La première chose fascinante est l'universalité de leur message: ils ne chantent pas seulement la douleur de la perte d'êtres proches ou leur propre angoisse. Ils offrent un asile à la pensée de toute l'humanité qui meurt. Ensuite, ces compositeurs nous engagent à aimer la vie. Leurs sonates nous parlent autant de la mort qu'elles nous ouvrent les yeux sur une éternité intérieure.
Pour évoquer l'amour, vous avez enregistré des œuvres de Brahms et de Schumann…
Oui, de Robert Schumann, de sa femme, Clara, et de leur ami Johannes Brahms. Ce triangle magique de l'amour a triomphé de tout. Malgré sa folie, Robert a continué de créer pour l'amour de sa muse, Clara. A sa mort, Clara et Brahms ont continué de s'inspirer mutuellement. C'est par la dévotion et le dévouement de chacun pour les deux autres qu'ils ont pu s'incarner pleinement comme artiste et comme être humain. Quelle plus belle illustration de l'amour que celle-ci? L'amour tel que je l'entends doit posséder une force créatrice, doit pousser à conquérir des sommets.
Vous enregistrez beaucoup ces derniers temps. Pourtant, vous vous êtes souvent plainte d'avoir du mal à enregistrer vos disques…
Oui, effectivement, cela a souvent été très douloureux dans le passé. Aujourd'hui, je préfère enregistrer en concert, et tenter de proposer sur mes disques de véritables moments d'alchimie, de fraîcheur, de spontanéité. Lorsque ce n'est pas possible, j'essaie de recréer en studio les conditions du direct. Et parfois, je compte sur ma bonne étoile, comme quand j'ai enregistré le Concerto n° 2 de Rachmaninov avec Vladimir Ashkenazy. Nous n'avions jamais travaillé ensemble avant de débuter l'enregistrement à Londres, mais je savais, en choisissant de travailler avec lui, qu'il allait se produire quelque chose de spécial. Dès qu'il a levé sa baguette, à 9 heures du matin, par un temps brumeux, tous les doutes se sont dissipés. Nous ne nous étions pas même parlé, mais nous nous étions reconnus. Nous avons joué le concerto en entier et tout était en place, comme je l'entendais. Je connaissais l'amour d'Ashkenazy pour la musique de Rachmaninov, qu'il a défendue contre vents et marées depuis toujours. Travailler avec lui était une évidence, il n'y avait plus qu'à vérifier cette intuition. Je ne connais pas de joie plus grande que lorsqu'on vit des moments comme cela, où l'expérience vient confirmer l'intuition, comme par miracle. En fait, je crois que j'aime que les choses ne tiennent qu'à un fil. Ce disque Rachmaninov était d'autant plus important pour moi que c'était mon deuxième enregistrement de cette œuvre, je savais que j'étais attendue au tournant. Il fallait absolument que le nouvel enregistrement soit meilleur que le premier, et c'est sans doute ce qui a motivé cette prise de risque maximale. J'aime me pousser ainsi dans mes derniers retranchements.
A chaque concert, ou presque, un nouveau piano. Comment les choisissez-vous?
C'est simple: ils me sont le plus souvent imposés! Là aussi, je suis passée par plusieurs phases. Longtemps, j'ai maudit les pianos qui n'étaient pas tels que je les imaginais. A une époque, j'avais décidé de ne plus répéter pour mes concerts avec le piano de la salle: je voulais éviter toute fixation sur l'instrument au cas où il serait trop mauvais. Je préférais faire avec, au dernier moment. Je suis revenue à plus de raison: j'accepte généralement les instruments que l'on me propose. C'est aussi une manière d'expérimenter et de progresser dans la maîtrise du piano. Avec un piano au son étriqué, laid, mesquin, il ne faut jamais pousser l'instrument: il se dérobera forcément et le résultat sera atroce. Il faut tenter de jouer autrement. Avec l'expérience, chaque situation a priori négative m'a appris quelque chose de positif.
Avez-vous en tête un son de piano idéal?
Si l'instrument doit avoir un défaut, je préfère qu'il pèche par excès de clarté. Mais sinon, j'aime les pianos qui ont tout. Un soutien «naturel» - le piano le possède ou non, un technicien n'y pourra rien changer. Un son coloré et chaud, avec un impact clair et des harmoniques riches. Il faut donc que le piano ait une âme et une certaine chair. Ces dernières années, j'ai beaucoup travaillé le plaisir tactile et le développement de la couleur en jouant Debussy - la couleur n'a jamais été mon point fort, je dois le reconnaître, mais cela commence à venir. Je découvre sans cesse de nouvelles sensations.
Dans votre dernier livre, Leçons particulières, vous dites que la musique est le plus complet des arts. Pourquoi?
D'une part, la musique transcende complètement le langage; elle va au-delà. D'autre part, cet art implique une expérience sensorielle totale. Même en mettant la synesthésie à part (car je vois des couleurs en écoutant de la musique), je crois que la musique est l'art qui parle le plus ouvertement, le plus directement à l'âme.
Quelle est votre définition de la musique?
C'est ça: le chant de l'âme, une expérience tout autant émotionnelle que spirituelle. Peut-être que certaines personnes vivent la même expérience devant un tableau, mais, en ce qui me concerne, la musique domine tout par la puissance des sentiments qu'elle fait naître. A quoi sert, finalement, un musicien? Peut-il avoir une utilité? Je le crois. Il peut consoler, et, comme l'a bien dit l'écrivain suédois Stig Dagerman, «notre besoin de consolation est impossible à rassasier». Le musicien est donc là pour montrer à quel point le beau change les choses. Cela ne justifie pas forcément notre présence sur terre, mais cela suffit peut-être à la racheter.
Quelle place peut avoir la musique classique aujourd'hui?
Le problème actuel, c'est un cruel manque de diversité, un rétrécissement des options. Cela peut prendre la forme de matraquage publicitaire ou, tout simplement, d'autocensure. Je sais que de nombreuses personnes ont peur d'écouter de la musique classique. Or il faut s'autoriser à vivre cette expérience: on est forcément surpris par ce que l'on peut y trouver. Il ne faut pas croire que des connaissances académiques sont forcément nécessaires. Bien sûr, le savoir aide à anticiper et à multiplier le plaisir. Mais la sensibilité est en chacun de nous: il suffit de l'éveiller.
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Modifié en dernier par yannis le jeu. 03 nov., 2005 15:11, modifié 1 fois.
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
La lire me les gonfle grave.
L'écouter parler aussi.
Sa musique, ça dépend. Je veux dire, c'est une pianiste exceptionnellement douée et, mine de rien, extrêmement technique, mais elle intellectualise trop tout ça. Je crains qu'elle ne retrouve jamais plus la brillance de son tout premier disque consacré à Rachmaninov (des Etudes tableau magistrales). Elle devrait aussi varier un peu les genres. Il y a autre chose que Beethoven et les romantiques, que diantre !
Mais bon elle a ce charme qui fait qu'on lui pardonne (presque) tout.
Quelqu'un disait d'Angela Hewitt que ses interpretations semblaient reflêter un manque de sexe... Je ne saurais dire pour Hewitt (j'adore souvent ce qu'elle fait) mais la musique Grimaud en revanche me donne nettement ce même genre d'impression...
L'écouter parler aussi.
Sa musique, ça dépend. Je veux dire, c'est une pianiste exceptionnellement douée et, mine de rien, extrêmement technique, mais elle intellectualise trop tout ça. Je crains qu'elle ne retrouve jamais plus la brillance de son tout premier disque consacré à Rachmaninov (des Etudes tableau magistrales). Elle devrait aussi varier un peu les genres. Il y a autre chose que Beethoven et les romantiques, que diantre !
Mais bon elle a ce charme qui fait qu'on lui pardonne (presque) tout.
Quelqu'un disait d'Angela Hewitt que ses interpretations semblaient reflêter un manque de sexe... Je ne saurais dire pour Hewitt (j'adore souvent ce qu'elle fait) mais la musique Grimaud en revanche me donne nettement ce même genre d'impression...
- Gastiflex
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- Enregistré le : jeu. 28 avr., 2005 15:50
- Mon piano : Seiller 116 Duovox
- Localisation : L'Haÿ-les-Roses
Je m'abstiendrais de tout commentaire graveleux, mais c'est dûr d'y résister...
J'avais bien aimé ses "Variations sauvages", notamment toutes les anecdotes sur les loups au cours de l'histoire. Mais ses délires philosophico-religieux étaient un peu gonflants et artificiels, d'autant qu'elle les expose surtout en parlant de son enfance, et aussi surdouée soit-elle, c'est pas très crédible.
Par contre, en dessous du fameux article de Pianiste, il y a une photo d'elle en brune et
Mais je lui en voudrais à vie d'avoir annulé un concert auquel je devais assister lors du festival de Piano aux Jacobins.
J'avais bien aimé ses "Variations sauvages", notamment toutes les anecdotes sur les loups au cours de l'histoire. Mais ses délires philosophico-religieux étaient un peu gonflants et artificiels, d'autant qu'elle les expose surtout en parlant de son enfance, et aussi surdouée soit-elle, c'est pas très crédible.
Par contre, en dessous du fameux article de Pianiste, il y a une photo d'elle en brune et

Mais je lui en voudrais à vie d'avoir annulé un concert auquel je devais assister lors du festival de Piano aux Jacobins.
Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate.
Bah ouais, après tout...quasimodo a écrit :Ne résiste donc pas, lâche toiGastiflex a écrit :Je m'abstiendrais de tout commentaire graveleux, mais c'est dûr d'y résister...
Si ça peut la faire venir pour donner son droit de réponse !
Ca serait pas mal d'avoir des VIP sur le forum, non?
Je vous laisse, j'ai ma clé d'accord qui refroidit...
- MelleGould
- Messages : 467
- Enregistré le : jeu. 30 juin, 2005 7:37
C'est quand même surprenant et carrement prétentieux de juger une personne sans la connaitre!!..yannis a écrit :Je suis agréablement surpris par cette interview, je la pensais beaucoup plus hautaine, plus imbue d'elle-même. Dans ses réponses elle admet presque d'avoir des défauts, c'est un grand progrès !
Un jour, quand j'aurai un peu plus de sang froid, je vous exposerai ma théorie sur l'érotisme latent du trio Hélène-piano-loups... La remarque de Franz sur le platonisme entre guillemets semble indiquer que l'on est du même avis.
Moi je dis bravo pour sa musique, son talent, son coté humain ...le message qu'elle tente de véhiculer..
aucun animal n'est aussi meprisable que lhomme quand il s'en donne la peine!!
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Modifié en dernier par yannis le jeu. 03 nov., 2005 15:12, modifié 1 fois.
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
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Modifié en dernier par yannis le jeu. 03 nov., 2005 15:12, modifié 1 fois.
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]