Des études scientifiques américaines et chinoises constaté le bienfait de la pratique d'un instrument de musique et en particulier du piano.....
il paraît même que le corps calleux qui relie les deux hémisphères du cerveau est plus épais de 15% chez les pianistes! nos petits neurones sont en forme....faut quand même quelques années de pratique je suppose..... enfin je crois surtout que la pratique d'un instrument de musique améliore considérablement nos capacités de concentration, et permet à ceux qui en ont la motivation d'apprendre plus facilement... mais de là a être intelligent.... la pratique d'un instrument de musique acoustique ( pas forcement que le piano) devrait beaucoup beaucoup plus être mise en avant dans note société, car malheureusement, les jeux vidéo n'ont pas le même effet sur les petites têtes blondes (je stigmatise).... mais vu que ça ne rapporte d'électeur à personne....... inutile de se faire des illusions
alex2612 a écrit :
"D'ici là, actons sans craindre le ridicule, qu'elle les détériore" : quelqu'un peut m'expliquer cette phrase?
certes elle est bien tournée mais a quel sujet fait elle reference?
Elle prend le contrepied de ce qu'a écrit Oupsi. Si j'ai bien compris, Oupsi pense que tant que certaines avancées (qu'on peut toujours demander au père Noel de nous apporter) n'auront pas eu lieu, on ne peut pas parler d'amélioration de nos facultés. Bonusmalus, dans sa grande ringarditude réactionnaire et sociale-traitresse pense que l'apprentissage, quel qu'il soit, améliore nos facultés cérébrales...
et je partage ton avis. il y a des bases a apprendre mais par la suite il faudrait passer par l'experimentation, la création . il est ridicule de croire au pere noel. mes rien n'empeche d'offrir les cadeaux. Action
merci de tes présicions et bienvenu au club des reac. on est au moins deux
Le discours "Hors les math et les matières scientifiques, point de salut" ...qui ne l'a pas entendu? Il y a une dizaine d'années j'ai entendu sur France Inter un prix Nobel de physique dire en gros ceci: "Dommage qu'en France on ne veuille voir la rigueur et la logique qu'à travers les matières scientifiques. La musique répond au moins autant à ces critères mais elle n'est malheureusement pas considérée. Mais elle est au moins aussi formatrice que les math et la physique"
Ce prix Nobel n'a pas été entendu! Dommage! La musique est restée le parent pauvre de l'éducation nationale et c'est navrant. Tant qu'on établira des cloisons entre les différentes disciplines, on mettra une étiquette sur les élèves, ce qui est réducteur et on restera dans l'impasse. C'est désolant car il n'y a aucune volonté de se sortir de ce schéma imbécile.
Ah il y en a quelques uns ici qui ont eu droit aux maths modernes? Rassurez-vous, on ne parle plus de bijection au lycée, ni même de théorie des ensembles. Peut-être à tort, d'ailleurs, car au moins c'était de la vrai logique. Heureusement qu'il reste la philosophie pour en faire un peu!
En fait si on ne fait plus beaucoup de logique et de rigueur en maths, peut-être qu'on finira par en chercher ailleurs! Il faut dire que l'essentiel des matières que l'on étudie au lycée sont des sciences ou au moins ont une démarche pseudo-scientifique (y compris l'économie, la philosophie, l'histoire). En fait il ne reste guère que l'étude de la musique et des langues qui n'a pas pour but de nous enseigner une démarche logique ou une culture générale (puisqu'on peut en utiliser directement les connaissances que l'on y apprend).
Mais en fait j'ai l'impression qu'en ce moment, toutes les matières sont délaissées...
alex2612 a écrit :d'autant que la bijection est une notion qu'on abordait en terminal math elem jusque dans les année 65.
moi j'ai appris sa en sixieme sans en comprendre son "Application"
chercher l"HORREUR. ca ma degouter des maths jusqu'en troisieme.
mais en france il vaut mieux des "tetes bien pleines que des tetes bien faites". je ne sais plus qui a écrit l'inverse? rabelais?
Détrompe-toi. Avant 65, on ne parlait pas de bijection. Même pas en math. élem. Seulement en classes prépas. L'entrée des "maths modernes", entendez théorie des ensembles, relations, applications s'est faite si mes souvenirs sont bons, l'année scolaire 63-64, ou 64-65, pour toutes les classes en même temps dans mon établissement. Nous faisions les mêmes choses que les terminales. C'était un "essai". Cet enseignement s'est généralisé à l'école primaire (ensembles et bases de numération) au début des années 70. C'est sans doute cela qui t'a dégouté des maths, et la réforme de l'enseignement de la grammaire qui t'a dégouté de l'orthographe... espérons que l'apprentissage du solfège et des gammes ne t'a pas dégouté de la pratique de la musique !
caminante, no hay camino, se hace camino al andar. Veritas odium parit, obsequium amicos
Merci pour cette plongée dans le passé... me reviennent des mots de cette époque évoqués par votre bijection... des sous-ensembles, un cardinal, un diagramme sagittal, et aussi des formes et beaucoup de flèches, j'adorais cette matière !
Pour replacer dans le temps, j'ai intégré une classe pilote de maths modernes en 6ème dans les années 68 ou 69... Mes parents avaient signé une autorisation (on leur avait vendu l'idée de cela ouvrirait de grandes perspectives pour ma future carrière de mathématicienne et informaticienne) (pas de pianiste, néanmoins !).
Infortunatly, dirai-je, ils ont déménagé (et moi avec) en fin de troisième, ils avaient complètement oublié cette option pilote (et moi aussi), qui nécessitait de suivre l'expérience jusqu'au bac, et je me suis trouvée dans une seconde normale, ou j'avais beaucoup de mal à suivre en maths et en physique, jusqu'à l'humiliation extrême ou, au tableau, ou je séchais lamentablement pour résoudre je ne sais quoi, le prof a fait sa funeste découverte : je ne savais pas que le produit des extrêmes était égal au produit des moyens... ça avait l'air très grave, j'en ai perdu mes moyens !
Hildegarde a écrit :(....) je ne savais pas que le produit des extrêmes était égal au produit des moyens... ça avait l'air très grave, j'en ai perdu mes moyens !
Hildegarde a écrit :
Pour replacer dans le temps, j'ai intégré une classe pilote de maths modernes en 6ème dans les années 68 ou 69... Mes parents avaient signé une autorisation (on leur avait vendu l'idée de cela ouvrirait de grandes perspectives pour ma future carrière de mathématicienne et informaticienne) (pas de pianiste, néanmoins !).
Infortunatly, dirai-je, [...]
Hum, tu as aussi fait une classe pilote d'anglais moderne ? Unfortunately !
Ah, ces maths dites modernes, quel chapeau on leur fait porter. Pourtant, c'était ni bien sorcier ni dénué de vertus éducatives. Mais il est vrai que leur introduction généralisée a marqué une cassure dans l'esprit du public, peut-être parce que les parents, déroutés par une matière dont ils ne comprenaient pas le langage, s'avéraient incapables d'aider leurs bambins, et donc les ont confortés dans l'idée que c'était compliqué et que ça ne servait à rien.
Pour ma part, bien que je n'aie pas d'arguments forts à apporter, j'ai le sentiment que l'origine de tous nos maux éducatifs (ou plutôt d'enseignement), c'est la langue plutot que la méthode X ou Y.
Chaque langue structure les esprits de manière inconsciente; je reprends un exemple que j'ai déjà lu: le mot comprendre en français veut dire "prendre avec soi", en anglais, to understand pourrait se traduire par se placer en dessous et verstehen en allemand: se tenir droit. On m'a dit qu'en chinois, le sens de "copier" ne se distingue pas de celui d'"apprendre". On imagine aisément avec de telles différences, que les esprits soient structurés d'une manière différente selon la langue. Parallelement, en France on observe une réduction du champ lexical chez les enfants mais aussi chez les adultes en particulier dans le media principal qu'est la télé voire dans la presse écrite, un abandon progressif de certaines nuances de la langue comme certains temps du passé (passé simple, passé antérieur) ou certaines concordances de temps (imparfait du subjonctif). Il y a aussi les fautes d'accords tous azimuts qui traduisent clairement qu'on ne comprend pas ce qu'on écrit ou qu'on ne veut pas faire l'effort de comprendre et pire, de faire comprendre, ce qui est le but premier d'une langue.
Ajoutons à cela, qu'au lieu d'apprendre des langues étrangères pour ce qu'elles sont (étrangères), on joue à substituer des mots d'origine étrangère à des mots français existants ou on traduit en français des expressions (anglosaxonnes en particulier), exemple: "ça fait sens" (it makes sense), le truc totalement ringard et sans intéret pour faire branché. Autant quand le mot ou l'idée n'existe pas dans la langue, il est tout à fait compréhensible d'aller chercher ailleurs, autant quand cela existe, cette recherche à l'extérieur traduit à mon avis un reniement de sa propre culture. A mon avis encore une fois, ce reniement de sa culture aboutit à une perte ou à un effacement de certains repères structurants et à une incomprehénsion entre celui qui sait (mais sait-il lui meme encore?) et celui qui apprend.
Bonusmalus a écrit :je reprends un exemple que j'ai déjà lu: le mot comprendre en français veut dire "prendre avec soi", en anglais, to understand pourrait se traduire par se placer en dessous et verstehen en allemand: se tenir droit.
Pas tout à fait.
to understand (se placer près de, se placer parmi ??) "O.E. understandan "comprehend, grasp the idea of," probably lit. "stand in the midst of," from under + standan "to stand" (see stand). If this is the meaning, the under is not the usual word meaning "beneath," but from O.E. under, from PIE *nter- "between, among" But the exact notion is unclear. Perhaps the ult. sense is "be close to." verstehen (se placer devant ??) "While other Germanic languages use compounds meaning "stand before" (cf. Ger. verstehen, represented in O.E. by forstanden )." http://www.etymonline.com/index.php?sea ... hmode=none
on traduit en français des expressions (anglosaxonnes en particulier), exemple: "ça fait sens" (it makes sense),
Il n'y pas d'expressions anglo-saxonnes!! Seulement des expressions anglais! L'anglo-saxon n'est pas une langue.
Les Anglais seront heureux d'apprendre que leur langue n'existe plus!
A mon avis, tu as la nostalgie du temps de l'homme de la Renaissance... (je chope l'expression à l'émission consacrée à Glenn Gould). Je te comprends. Mais ce ne sont pas les langues qui disparaissent, c'est le prestige du lettré.
Petite anecdote, je raconte en famille que cette émission se termine sur l'information qu'un enregistrement du CBT par Gould fait partie des messages envoyés sur les sondes Voyager, à titre d'illustration des capacités et du génie humains, de carte de visite, d'invitation...
réaction de la jeunesse: "non mais ils ont fumé de la moquette, les gens de la NASA, ou quoi?? ils s'imaginent que du Bach ça peut intéresser les extraterrestres??"