Bonjour à tous,
Je viens de commencer un choral de Bach transcris par Busoni "Nun komm der Heiden Heiland"
Je l'avais entendu par Horowitz et Lise de la Salle, je le trouve magnifique.
Bon le tempo est abordable pour moi (je me considère comme debutant avancé ..) adagio
Mais il ya (c'est de l'orgue au départ) beaucoup de notes tenues.
D'ou une gymnastique des doigts, position, écarts qui me font souffrir.
D'ailleurs il est impossible de tenir certaines notes comme indiqué sur la partit.
Certains d'entre vous l'ont ils joué ? quelles astuces utiliser eventuellement pour respecter au mieux la pattition ?
Bach / Busoni
Merci dominique.
Je reconnais que ce morceau etait un peu limite pour moi (independance des doigts, ecarts de 10eme ..) mais c'est très formateur.
J'ai quelques autres exemples :
mes 8 : 2 blanches à tenir ? aie aie
mes 14 : le fa croche à tenir pour le la et si triple croche ?
je pinaille peutetre
mes 16 : encore une blanche
et plein d'autres.
je vais essayer avec la pedale comme tu le dis.
Ca ne risque pas de faire comme un brouillard pour le chant ? exemple de la mes 16.
(je ne suis pas encore expert de l'utilisation de la pédale, du coup je l'utilise le moins possible...).
Au fait question subsidiaire : Busoni a aussi trancris la superbe chaconne en D min pour violon de Bach; ca me parait virtuose; qu'en penses tu ?
Je reconnais que ce morceau etait un peu limite pour moi (independance des doigts, ecarts de 10eme ..) mais c'est très formateur.
J'ai quelques autres exemples :
mes 8 : 2 blanches à tenir ? aie aie
mes 14 : le fa croche à tenir pour le la et si triple croche ?
je pinaille peutetre
mes 16 : encore une blanche
et plein d'autres.
je vais essayer avec la pedale comme tu le dis.
Ca ne risque pas de faire comme un brouillard pour le chant ? exemple de la mes 16.
(je ne suis pas encore expert de l'utilisation de la pédale, du coup je l'utilise le moins possible...).
Au fait question subsidiaire : Busoni a aussi trancris la superbe chaconne en D min pour violon de Bach; ca me parait virtuose; qu'en penses tu ?
- dominique
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mes. 8, je tiens le pouce
mes. 14, le FA noire (et non croche) ne peut être tenu. C'est la pédale qui s'en charge (le temps d'une croche)
mes. 16, le si bémol est tenu légèrement par la pédale mais pas trop longtemps !
J'admire ton appétit pour les oeuvres pianistiques. C'est formidable tout ce que tu lis. Bon courage également pour les Schumann.
mes. 14, le FA noire (et non croche) ne peut être tenu. C'est la pédale qui s'en charge (le temps d'une croche)
mes. 16, le si bémol est tenu légèrement par la pédale mais pas trop longtemps !
J'admire ton appétit pour les oeuvres pianistiques. C'est formidable tout ce que tu lis. Bon courage également pour les Schumann.
C'est assez virtuose, mais c'est un morceau sublime ! Il y a aussi la version de Brahms pour la main gauche seule qui est un peu plus épurée que celle de Busoni (et pas forcément plus difficile).jimmick a écrit :Au fait question subsidiaire : Busoni a aussi trancris la superbe chaconne en D min pour violon de Bach; ca me parait virtuose; qu'en penses tu ?
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Quelques infos supplémentaires :
il existe un disque, appelé <i>Chaconne</i>
qui regroupe 3 transcriptions différentes de la même Chaconne : Busoni, Brahms, et Rudolf Lutz. Voici ce qu'on dit son interprète :
<i>Ces différentes transcriptions, autant de réinterprétations de la Chaconne de J.S. Bach, reflètent à la fois leur propre époque, chargée de l'histoire qui s'est écoulée depuis 1720, et l'esthétique de chaque compositeur. Chronologiquement, la première de ces trois transcriptions est celle de Brahms, écrite en 1877 et aussi nommée Etude no. 5. Ici, le compositeur reprend note pour note l'oeuvre de Bach, la transposant à l'octave inférieure, la replaçant ainsi dans un registre qu'il affectionne et la destinant uniquement à la main gauche pour en préserver la difficulté d'origine. Celle de Busoni s'inscrit dans une esthétique liée à son temps. En effet, celui-ci extravertit les sentiments exprimés par J.S. Bach, en utilisant les moyens qui caractérisent son époque : un pianisme spectaculaire qui cherche à pousser le piano au delà de ses limites dans l'exploration de sonoritées aux couleurs orchestrales. Composée et terminée en novembre 2000, la Chaconne de Rudolf Lutz est sans doute la première de ce XXIème siècle. Rudolf Lutz exerce une activitée musicale large et variée, celui-ci improvise aussi bien à l'orgue, qu'au piano ou au clavecin, cela dans le style baroque et romantique comme dans le Jazz. Lutz est un musicien qui est en rapport permanent avec différents styles de jeux et instruments: il improvise à la manière baroque, romantique et contemporaine autant au clavecin, qu'à l'orgue ou au piano.</i>
Je signale qu'il s'agit de la très belle Edna Stern :
Vous imaginez cette belle fille en train de jouer la Chaconne de Busoni ? Un plaisir pour les yeux et l'ouie...
il existe un disque, appelé <i>Chaconne</i>

<i>Ces différentes transcriptions, autant de réinterprétations de la Chaconne de J.S. Bach, reflètent à la fois leur propre époque, chargée de l'histoire qui s'est écoulée depuis 1720, et l'esthétique de chaque compositeur. Chronologiquement, la première de ces trois transcriptions est celle de Brahms, écrite en 1877 et aussi nommée Etude no. 5. Ici, le compositeur reprend note pour note l'oeuvre de Bach, la transposant à l'octave inférieure, la replaçant ainsi dans un registre qu'il affectionne et la destinant uniquement à la main gauche pour en préserver la difficulté d'origine. Celle de Busoni s'inscrit dans une esthétique liée à son temps. En effet, celui-ci extravertit les sentiments exprimés par J.S. Bach, en utilisant les moyens qui caractérisent son époque : un pianisme spectaculaire qui cherche à pousser le piano au delà de ses limites dans l'exploration de sonoritées aux couleurs orchestrales. Composée et terminée en novembre 2000, la Chaconne de Rudolf Lutz est sans doute la première de ce XXIème siècle. Rudolf Lutz exerce une activitée musicale large et variée, celui-ci improvise aussi bien à l'orgue, qu'au piano ou au clavecin, cela dans le style baroque et romantique comme dans le Jazz. Lutz est un musicien qui est en rapport permanent avec différents styles de jeux et instruments: il improvise à la manière baroque, romantique et contemporaine autant au clavecin, qu'à l'orgue ou au piano.</i>
Je signale qu'il s'agit de la très belle Edna Stern :

Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]