Méthode Le piano arc-en-ciel
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Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Il ne faut pas prendre la mouche comme ça ! Pas d'agressivité dans mes propos crois-le bien. Simplement un doute sérieux sur les "nouveautés" qui enfoncent des portes ouvertes...
Dans (ou sur ?) ce forum, il y a plein de pianistes, amateurs pour la plupart, qui sont également des universitaires... et bien au-delà d'une maîtrise... mais qui n'en font pas étalage pour justifier un point de vue. Tous ces gens connaissent la valeur d'un jury, ce n'est pas la peine d'en rajouter. Mais s'i besoin était, tu devrais te souvenir que des références de presque vingt ans... sont obsolettes ! (du moins à la fac et lors de soutenances.) Alors stop avec ces détails ! Ton travail mérite certainement qu'on s'y attarde, mais pour ce que tu as fait, toi ! et non pour ce qu'en pensent les autres. J'ai volontairement cité Scriabine et démoli les (pseudo)psy pour provoquer des réactions. Là, au moins, il y a matière à discuter.
Avec une maîtrise, tu étais aux portes de la recherche. C'est pas donné à tout le monde. Bravo ! (si, si, sincèrement) Mais... quid de Marie Jaëll par exemple et de sa récupération par Montessori pour l'apprentissage de la musique aux jeunes enfants ?
On sait qu'avec cette méthode, tous ceux qui la pratiquent doivent recommencer à zéro s'ils veulent continuer leurs études musicales car ils ne savent rien. Tu dois savoir tout ça et ta méthode doit certainement tenir compte de ces lacunes du passé et proposer... Mais proposer quoi ?
Une corrélation ? tu parles d'une découverte ! L'eau tiède. Mais que ce soit utile pourquoi pas.
Et puis... qui te parle de voir... voir en noir et blanc et en grisaille comme tu dis si bien. Moi, mais ça n'engage que moi, je ne vois pas la musique, je la sens, la ressens, l'entends ou la devine parfois ; le clavier importe peu, les mains font ce qu'elles ont à faire pour produire le son que j'attends (parfois... il y a des ratés) Ni blanc et noir, ni grisaille, juste de la musique. Aussi j'ai du mal à comprendre cet acharnement à vouloir mélanger des systèmes (couleur et sons) d'autant qu'aucun des systèmes à l'oeuvre n'est inné. En apprendre un à la fois est bien suffisant.
Toutefois, si ta méthode est suffisament attractive pour convaincre bon nombre de parents et/ de prof de s'en servir (et donc de l'acheter) pourquoi pas... Et si en plus cela te permet d'en vivre... tu as raison.
Mais dans tous les cas, le piano c'est surtout du travail encore du travail, toujours du travail et 2% de génie si tu es concertiste. Le reste n'est que littérature, donc sans intérêt.
C'est pas tout ça ! il faut se mettre au boulot !
Trève de discussion, au piano !
Dans (ou sur ?) ce forum, il y a plein de pianistes, amateurs pour la plupart, qui sont également des universitaires... et bien au-delà d'une maîtrise... mais qui n'en font pas étalage pour justifier un point de vue. Tous ces gens connaissent la valeur d'un jury, ce n'est pas la peine d'en rajouter. Mais s'i besoin était, tu devrais te souvenir que des références de presque vingt ans... sont obsolettes ! (du moins à la fac et lors de soutenances.) Alors stop avec ces détails ! Ton travail mérite certainement qu'on s'y attarde, mais pour ce que tu as fait, toi ! et non pour ce qu'en pensent les autres. J'ai volontairement cité Scriabine et démoli les (pseudo)psy pour provoquer des réactions. Là, au moins, il y a matière à discuter.
Avec une maîtrise, tu étais aux portes de la recherche. C'est pas donné à tout le monde. Bravo ! (si, si, sincèrement) Mais... quid de Marie Jaëll par exemple et de sa récupération par Montessori pour l'apprentissage de la musique aux jeunes enfants ?
On sait qu'avec cette méthode, tous ceux qui la pratiquent doivent recommencer à zéro s'ils veulent continuer leurs études musicales car ils ne savent rien. Tu dois savoir tout ça et ta méthode doit certainement tenir compte de ces lacunes du passé et proposer... Mais proposer quoi ?
Une corrélation ? tu parles d'une découverte ! L'eau tiède. Mais que ce soit utile pourquoi pas.
Et puis... qui te parle de voir... voir en noir et blanc et en grisaille comme tu dis si bien. Moi, mais ça n'engage que moi, je ne vois pas la musique, je la sens, la ressens, l'entends ou la devine parfois ; le clavier importe peu, les mains font ce qu'elles ont à faire pour produire le son que j'attends (parfois... il y a des ratés) Ni blanc et noir, ni grisaille, juste de la musique. Aussi j'ai du mal à comprendre cet acharnement à vouloir mélanger des systèmes (couleur et sons) d'autant qu'aucun des systèmes à l'oeuvre n'est inné. En apprendre un à la fois est bien suffisant.
Toutefois, si ta méthode est suffisament attractive pour convaincre bon nombre de parents et/ de prof de s'en servir (et donc de l'acheter) pourquoi pas... Et si en plus cela te permet d'en vivre... tu as raison.
Mais dans tous les cas, le piano c'est surtout du travail encore du travail, toujours du travail et 2% de génie si tu es concertiste. Le reste n'est que littérature, donc sans intérêt.
C'est pas tout ça ! il faut se mettre au boulot !
Trève de discussion, au piano !
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Ce que vous écrivez est intéressant, mais je ne fais pas l'amalgame entre d'une part le sérieux et la rigueur, et d'autre part les apprentissages ennuyeux et austères : pour moi ce sont deux choses très différentes, car on peut être très précis et rigoureux sans être austère ou ringard ou coincé.
De même je ne confonds pas le plaisir et l'épanouissement, avec le laxisme et la médiocrité : on peut être enthousiaste et souriant, sans être un bouffon ridicule.
Le but de la méthode le piano arc-en-ciel est de proposer une pédagogie à la fois très rigoureuse et cohérente sur le plan de la progression pédagogique (et des correspondances scientifiques entre vibrations sonores et lumineuses), et en même temps très ludique et très claire dans l'aspect visuel, pour que les enfants débutent le piano avec enthousiasme.
Je comprends parfaitement que l'on veuille imposer de la discipline et de la rigueur aux enfants, mais je ne veux surtout pas anéantir leur enthousiasme avec un enseignement austère du solfège.
Je pense qu'une méthode de piano de qualité doit concilier la rigueur et l'épanouissement.
De même je ne confonds pas le plaisir et l'épanouissement, avec le laxisme et la médiocrité : on peut être enthousiaste et souriant, sans être un bouffon ridicule.
Le but de la méthode le piano arc-en-ciel est de proposer une pédagogie à la fois très rigoureuse et cohérente sur le plan de la progression pédagogique (et des correspondances scientifiques entre vibrations sonores et lumineuses), et en même temps très ludique et très claire dans l'aspect visuel, pour que les enfants débutent le piano avec enthousiasme.
Je comprends parfaitement que l'on veuille imposer de la discipline et de la rigueur aux enfants, mais je ne veux surtout pas anéantir leur enthousiasme avec un enseignement austère du solfège.
Je pense qu'une méthode de piano de qualité doit concilier la rigueur et l'épanouissement.
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Tous ces arguments sont intéressants, mais j'ai relevé une grosse erreur :
On sait qu'avec cette méthode, tous ceux qui la pratiquent doivent recommencer à zéro s'ils veulent continuer leurs études musicales car ils ne savent rien.
C'est exactement l'inverse : j'ai travaillé des années en écoles de musique, et les enfants qui avaient utilisé des méthodes contenant de lourdes erreurs pédagogiques, et qui étaient en échec pianistique parce que les parents ne pouvaient pas les aider, devaient recommencer complètement à zéro.
Dans une méthode de piano débutant (que je ne citerai pas mais qui a des illustrations d'animaux), quand à certaines pages on a plusieurs portées uniquement en clé de sol, puis d'autres uniquement en clé de fa, ou les deux portées en clé de sol (parce que les mains jouent dans l'aigu) ou les deux portées en clé de fa (les mains jouent dans le grave), presque tous les enfants décrochent et se découragent.
C'est un exemple d'erreur pédagogique, mais il y en a bien d'autres.
La méthode Arc-en-ciel permet de faire gagner du temps : en moyenne un an ou deux, car au lieu de patauger laborieusement pendant plusieurs années avec la lecture de notes (comme la plupart des autres enfants), ils apprennent bien plus vite.
J'ai plusieurs exemples d'enfants ayant commencé le piano avec Arc-en-ciel à l'âge de 5 ou 6 ans, qui sont ensuite entrés au Conservatoire où ils ont réussi leur diplôme de fin de premier cycle en 3 ans au lieu de le réussir en 4 à 6 ans comme les autres enfants.
C'est une pédagogie très accélérée.
Par contre pour répondre à votre question, ce n'est pas du tout rémunérateur : je gagne seulement un euro par ouvrage (vendu 18 euros), comme tous les auteurs de méthodes...
C'est donc un travail de passionnée : des centaines d'heures ou des milliers d'heures de travail pour espérer un petit progrès dans la pédagogie du piano...
Les grands gagnants seront les enfants et leurs parents.
On sait qu'avec cette méthode, tous ceux qui la pratiquent doivent recommencer à zéro s'ils veulent continuer leurs études musicales car ils ne savent rien.
C'est exactement l'inverse : j'ai travaillé des années en écoles de musique, et les enfants qui avaient utilisé des méthodes contenant de lourdes erreurs pédagogiques, et qui étaient en échec pianistique parce que les parents ne pouvaient pas les aider, devaient recommencer complètement à zéro.
Dans une méthode de piano débutant (que je ne citerai pas mais qui a des illustrations d'animaux), quand à certaines pages on a plusieurs portées uniquement en clé de sol, puis d'autres uniquement en clé de fa, ou les deux portées en clé de sol (parce que les mains jouent dans l'aigu) ou les deux portées en clé de fa (les mains jouent dans le grave), presque tous les enfants décrochent et se découragent.
C'est un exemple d'erreur pédagogique, mais il y en a bien d'autres.
La méthode Arc-en-ciel permet de faire gagner du temps : en moyenne un an ou deux, car au lieu de patauger laborieusement pendant plusieurs années avec la lecture de notes (comme la plupart des autres enfants), ils apprennent bien plus vite.
J'ai plusieurs exemples d'enfants ayant commencé le piano avec Arc-en-ciel à l'âge de 5 ou 6 ans, qui sont ensuite entrés au Conservatoire où ils ont réussi leur diplôme de fin de premier cycle en 3 ans au lieu de le réussir en 4 à 6 ans comme les autres enfants.
C'est une pédagogie très accélérée.
Par contre pour répondre à votre question, ce n'est pas du tout rémunérateur : je gagne seulement un euro par ouvrage (vendu 18 euros), comme tous les auteurs de méthodes...
C'est donc un travail de passionnée : des centaines d'heures ou des milliers d'heures de travail pour espérer un petit progrès dans la pédagogie du piano...
Les grands gagnants seront les enfants et leurs parents.
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Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Afin de clore le débat, du moins en ce qui me concerne,
Lorsque tu me cites... je ne parlais pas de ta méthode que je ne connais pas (pas encore !) mais de celle de Jaëll/Montessori. Laquelle semble plus orientée vers une forme d'épanouissement que vers la musique. (la musique comme moyuen pas comme but). Il m'a semblé que ton approche était différente... mais tes arguments ne suffisent pas à me convaincre, sans doute parce que je n'ai jamais rencontré quelqu'un, jeune ou vieux, qui ait des problèmes avec la lecture des clés. Mais je ne suis pas professeur de piano. Si grace à l'arc en ciel les commençants vont plus vite, tant mieux même si la notion de vitesse dans ce genre d'étude n'est sans doute pas à mettre au premier plan ; plus vite on se débrouille avec une partition et plus vite on se fait plaisir. Certes.
Je te souhaite d'en vendre beaucoup... la part de l'auteur reste bien mince, c'est dommage.
Bon piano !
Lorsque tu me cites... je ne parlais pas de ta méthode que je ne connais pas (pas encore !) mais de celle de Jaëll/Montessori. Laquelle semble plus orientée vers une forme d'épanouissement que vers la musique. (la musique comme moyuen pas comme but). Il m'a semblé que ton approche était différente... mais tes arguments ne suffisent pas à me convaincre, sans doute parce que je n'ai jamais rencontré quelqu'un, jeune ou vieux, qui ait des problèmes avec la lecture des clés. Mais je ne suis pas professeur de piano. Si grace à l'arc en ciel les commençants vont plus vite, tant mieux même si la notion de vitesse dans ce genre d'étude n'est sans doute pas à mettre au premier plan ; plus vite on se débrouille avec une partition et plus vite on se fait plaisir. Certes.
Je te souhaite d'en vendre beaucoup... la part de l'auteur reste bien mince, c'est dommage.
Bon piano !
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Merci pour tes encouragements.
Dans mon blog, je parle de cette méthode et on peut y voir une ou deux pages :
http://tal83.blog.mongenie.com/
Bonne chance dans tous tes projets, musicaux et autres.
Chantal
Dans mon blog, je parle de cette méthode et on peut y voir une ou deux pages :
http://tal83.blog.mongenie.com/
Bonne chance dans tous tes projets, musicaux et autres.
Chantal
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Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
L'arc en ciel c'est bien, mais...
sur Amazon...
sur Amazon...
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Je voudrais réagir sur un point précis :
- Les sons audibles ont, en gros, une fréquence entre 20Hz et 20 000Hz, alors que la lumière visible a une fréquence entre 400 et 800 THz (un THz, c'est-à-dire un térahertz, correspond à 10^12 hertz soit 1 000 000 000 000 hertz). Les fréquences n'ont donc pas du tout le même ordre de grandeur : les fréquences lumineuses se trouvent 40 octaves au-dessus des fréquences sonores !
- On pourrait dire qu'on associe, à une note donnée, une fréquence qui lui est proportionnelle. Soit, mais dans ce cas il faut choisir un coefficient de proportionnalité - et ça, il n'y a pas de meilleure façon de le faire que "au feeling".
- En fait, à la rigueur, il y a quand même un choix plus naturel que les autres - c'est de choisir une puissance de 2, comme pour passer d'une octave à une autre. Ainsi, si on fait le calcul, on peut dire que la fréquence qui correspond à la couleur verte correspond au "do" qui est 41 octave au-dessus ; mais dans ce cas, il faudrait associer le do au vert et non pas au rouge !
- Les sons audibles couvrent 10 octaves, alors que la lumière visible couvre tout juste une octave.
- En plus, vu certaines spécificités de la perception des couleurs chez l'homme, les couleurs ne sont pas réparties uniformément dans le spectre. Si on adoptait la convention ci-dessus, voici les correspondances qu'on obtiendrait (pour retrouver une couleur à partir d'une fréquence, cf. par exemple http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c ... ectrum.png) :
Fa43 et tout ce qui est en dessous -> infrarouge (invisible, donc noir si on veut)
Fa#43 -> rouge, à peine visible
Sol43 -> rouge
Sol#43 -> rouge
La43 -> rouge
Sib43 -> orange (comme la lumière d'un réverbère)
Si43 -> vert, un peu jaunâtre
Do44 -> vert bleuté
Do#44 -> limite entre bleu et vert
Ré44 -> bleu indigo
Mib44 -> limite entre bleu et violet
Mi44 -> violet
Fa44 -> violet, à peine visible
Fa#44 et au-dessus -> ultraviolet (invisible)
Très peu de notes tombent sur une couleur vraiment bien tranchée. Le Sol et le La correspondent à deux nuances à peine différentes du rouge, le Fa n'a pas de couleur bien définie (le Fa43 est trop "grave" pour être visible, et le Fa44 est trop "aigu" et est presqu'invisible aussi) ; par contre, aucune note ne tombe dans le jaune (qui est une bande très étroite du spectre, et se trouve un quart de ton en dessous du Si43.
Tout n'est donc pas aussi simple... Mais de toute façon, le procédé que j'ai décrit (associer à une note la couleur qui correspond à une fréquence 41 octave au-dessus) relève plus de la numérologie que de la science, car il est très difficile d'imaginer un phénomène physique susceptible de transformer une vibration sonore en onde électromagnétique tout en multipliant la fréquence par le gigantesque nombre 2^41. Donc je dois avouer que franchement, je n'y crois pas trop, à la "corrélation scientifiquement établie".
Cela dit, je ne critique pas la méthode en soi. Je peux concevoir que le fait d'associer une couleur à une note aide à mémoriser sa position, dans la portée comme sur le clavier. C'est juste qu'il n'y a aucune façon "canonique" d'associer une couleur à une note, et que, dans ce cas, seules ses qualités mnémotechniques peuvent justifier un choix plutôt qu'un autre.
Je suis désolé, mais cette histoire de "corrélation scientifiquement établie" me paraît assez fumeuse.Mais contrairement aux systèmes de Scriabine ou autres qui associent un son à une couleur de façon aléatoire (au hasard ou au feeling), la méthode Le piano arc-en-ciel est basée sur la corrélation scientifiquement établie entre vibrations sonores et vibrations lumineuses.
- Les sons audibles ont, en gros, une fréquence entre 20Hz et 20 000Hz, alors que la lumière visible a une fréquence entre 400 et 800 THz (un THz, c'est-à-dire un térahertz, correspond à 10^12 hertz soit 1 000 000 000 000 hertz). Les fréquences n'ont donc pas du tout le même ordre de grandeur : les fréquences lumineuses se trouvent 40 octaves au-dessus des fréquences sonores !
- On pourrait dire qu'on associe, à une note donnée, une fréquence qui lui est proportionnelle. Soit, mais dans ce cas il faut choisir un coefficient de proportionnalité - et ça, il n'y a pas de meilleure façon de le faire que "au feeling".
- En fait, à la rigueur, il y a quand même un choix plus naturel que les autres - c'est de choisir une puissance de 2, comme pour passer d'une octave à une autre. Ainsi, si on fait le calcul, on peut dire que la fréquence qui correspond à la couleur verte correspond au "do" qui est 41 octave au-dessus ; mais dans ce cas, il faudrait associer le do au vert et non pas au rouge !
- Les sons audibles couvrent 10 octaves, alors que la lumière visible couvre tout juste une octave.
- En plus, vu certaines spécificités de la perception des couleurs chez l'homme, les couleurs ne sont pas réparties uniformément dans le spectre. Si on adoptait la convention ci-dessus, voici les correspondances qu'on obtiendrait (pour retrouver une couleur à partir d'une fréquence, cf. par exemple http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c ... ectrum.png) :
Fa43 et tout ce qui est en dessous -> infrarouge (invisible, donc noir si on veut)
Fa#43 -> rouge, à peine visible
Sol43 -> rouge
Sol#43 -> rouge
La43 -> rouge
Sib43 -> orange (comme la lumière d'un réverbère)
Si43 -> vert, un peu jaunâtre
Do44 -> vert bleuté
Do#44 -> limite entre bleu et vert
Ré44 -> bleu indigo
Mib44 -> limite entre bleu et violet
Mi44 -> violet
Fa44 -> violet, à peine visible
Fa#44 et au-dessus -> ultraviolet (invisible)
Très peu de notes tombent sur une couleur vraiment bien tranchée. Le Sol et le La correspondent à deux nuances à peine différentes du rouge, le Fa n'a pas de couleur bien définie (le Fa43 est trop "grave" pour être visible, et le Fa44 est trop "aigu" et est presqu'invisible aussi) ; par contre, aucune note ne tombe dans le jaune (qui est une bande très étroite du spectre, et se trouve un quart de ton en dessous du Si43.
Tout n'est donc pas aussi simple... Mais de toute façon, le procédé que j'ai décrit (associer à une note la couleur qui correspond à une fréquence 41 octave au-dessus) relève plus de la numérologie que de la science, car il est très difficile d'imaginer un phénomène physique susceptible de transformer une vibration sonore en onde électromagnétique tout en multipliant la fréquence par le gigantesque nombre 2^41. Donc je dois avouer que franchement, je n'y crois pas trop, à la "corrélation scientifiquement établie".
Cela dit, je ne critique pas la méthode en soi. Je peux concevoir que le fait d'associer une couleur à une note aide à mémoriser sa position, dans la portée comme sur le clavier. C'est juste qu'il n'y a aucune façon "canonique" d'associer une couleur à une note, et que, dans ce cas, seules ses qualités mnémotechniques peuvent justifier un choix plutôt qu'un autre.
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Pour répondre à vos remarques, je suis d'accord avec vous sur trois aspects :
- Tessiture : Si l'on compare sons et couleurs, on constate que nous nous avons une oreille très étendue couvrant plusieurs octaves (de 16 à 20000 Hz) alors que l'oeil ne distingue qu'une bande très étroite de fréquences électromagnétiques (de 440 à 760 THz) qui ne correspond même pas à une octave en musique (fréquence du simple au double).
- Harmoniques : le principe de la musique (basé sur les harmoniques) ne peut pas s'appliquer aux couleurs.
- Accords : L'oreille reconnaît les combinaisons de sons comme des accords alors que l'oeil voit une combinaison de couleurs comme une couleur unique.
Le choix des couleurs, primaires (rouge, jaune, bleu) ou secondaires (orange, vert, violet) a pour seul but de simplifier et rationaliser la pédagogie.
Les bases scientifiques de corrélations couleurs/sons ont été les suivantes :
Couleurs : rouge orange jaune vert bleu indigo violet
fréquence (THz) : 440 à 480 480 à 510 510 à 530 530 à 590 590 à 650 650 à 700 700 à 760
La méthode Le piano arc-en-ciel a établi des corrélations couleurs/sons relativement rationnelles, mais son but est plus pédagogique et pianistique, que scientifique.
- Tessiture : Si l'on compare sons et couleurs, on constate que nous nous avons une oreille très étendue couvrant plusieurs octaves (de 16 à 20000 Hz) alors que l'oeil ne distingue qu'une bande très étroite de fréquences électromagnétiques (de 440 à 760 THz) qui ne correspond même pas à une octave en musique (fréquence du simple au double).
- Harmoniques : le principe de la musique (basé sur les harmoniques) ne peut pas s'appliquer aux couleurs.
- Accords : L'oreille reconnaît les combinaisons de sons comme des accords alors que l'oeil voit une combinaison de couleurs comme une couleur unique.
Le choix des couleurs, primaires (rouge, jaune, bleu) ou secondaires (orange, vert, violet) a pour seul but de simplifier et rationaliser la pédagogie.
Les bases scientifiques de corrélations couleurs/sons ont été les suivantes :
Couleurs : rouge orange jaune vert bleu indigo violet
fréquence (THz) : 440 à 480 480 à 510 510 à 530 530 à 590 590 à 650 650 à 700 700 à 760
La méthode Le piano arc-en-ciel a établi des corrélations couleurs/sons relativement rationnelles, mais son but est plus pédagogique et pianistique, que scientifique.
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Justement, c'est ça que j'ai du mal à comprendre. Je suis d'accord avec ces valeurs de fréquences pour les couleurs (du moins, à vue d'oeil, ça me paraît raisonnable). Mais quel rapprochement faites-vous avec les sons ? Comment déduisez-vous de ces chiffres que le "do" doit être rouge, par exemple ?Tal83 a écrit :Le choix des couleurs, primaires (rouge, jaune, bleu) ou secondaires (orange, vert, violet) a pour seul but de simplifier et rationaliser la pédagogie.
Les bases scientifiques de corrélations couleurs/sons ont été les suivantes :
Couleurs : rouge orange jaune vert bleu indigo violet
fréquence (THz) : 440 à 480 480 à 510 510 à 530 530 à 590 590 à 650 650 à 700 700 à 760
Oui, je suis d'accord avec ceci. Comme je disais, il me paraît plus raisonnable de justifier le choix des couleurs par ses qualités pédagogiques ou mnémotechniques, que par une "théorie scientifique" que, de toute façon, je ne trouve pas très convaincante. Mais j'aimerais quand même comprendre quelle est cette théorie sur laquelle vous voudriez fonder votre méthode.La méthode Le piano arc-en-ciel a établi des corrélations couleurs/sons relativement rationnelles, mais son but est plus pédagogique et pianistique, que scientifique.
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
J'ai simplement repris l'ordre des couleurs de l'arc-en-ciel.
Mais je m'inquiétais du rapport inversé entre l'arc-en-ciel (où le rouge est la couleur la plus haute) et la gamme majeure de base (où le DO est la note la plus grave). C'est là qu'est intervenu Mr Paquette, universitaire reconnu dans le domaine du rapport entre sons et couleurs, qui m'a expliqué en quoi l'arc-en-ciel est inversé par rapport à la réalité, sur le plan chromatique, symbolique, etc.
J'ai donc donné le feu vert aux Editions Combre pour publier l'ouvrage, car je n'avais plus d'inquiétude sur le plan de la rigueur scientifique, mais j'avoue que j'ai tout oublié des explications de cet universitaire concernant la cohérence d'attribuer le DO à la couleur rouge, et ainsi de suite pour les notes de la gamme, dans le même ordre que les couleurs de l'arc-en-ciel.
Mais je m'inquiétais du rapport inversé entre l'arc-en-ciel (où le rouge est la couleur la plus haute) et la gamme majeure de base (où le DO est la note la plus grave). C'est là qu'est intervenu Mr Paquette, universitaire reconnu dans le domaine du rapport entre sons et couleurs, qui m'a expliqué en quoi l'arc-en-ciel est inversé par rapport à la réalité, sur le plan chromatique, symbolique, etc.
J'ai donc donné le feu vert aux Editions Combre pour publier l'ouvrage, car je n'avais plus d'inquiétude sur le plan de la rigueur scientifique, mais j'avoue que j'ai tout oublié des explications de cet universitaire concernant la cohérence d'attribuer le DO à la couleur rouge, et ainsi de suite pour les notes de la gamme, dans le même ordre que les couleurs de l'arc-en-ciel.
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Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Tal83 a écrit :Le choix des couleurs, primaires (rouge, jaune, bleu) ou secondaires (orange, vert, violet) a pour seul but de simplifier et rationaliser la pédagogie.
Simplifier c'est un point de vue, mais rationaliser? On a justement vu que cela était plutôt arbitraire.Tal83 a écrit :La méthode Le piano arc-en-ciel a établi des corrélations couleurs/sons relativement rationnelles
A mon avis, ça ne sert à rien d'essayer d'expliquer une méthode par un pseudo raisonnement scientifique, surtout quand il n'est pas scientifique. Pourquoi cela la rendrait-elle plus juste? Cela ferait_il vendre plus? Son but est pédagogique, après est-ce que ca marche mieux en inversant le rouge et le vert... ca m'étonnerai qu'il y ait de grandes différences. Pour moi, la meilleure façon de choisir ces couleurs serait par des assimilations couleurs proches (au sens visuel : rouge et orange)/ notes proches, ou le contraire pour une meilleure visibilité, mais il n'y a pas de quoi imposer do=rouge.Tal83 a écrit :Mais contrairement aux systèmes de Scriabine ou autres qui associent un son à une couleur de façon souvent aléatoire (au hasard ou au feeling), la méthode Le piano arc-en-ciel est basée sur une corrélation plus rationnelle entre vibrations sonores et vibrations lumineuses.
Je me suis d'abord basée sur la théorie de Newton, sur la corrélation entre la fréquence électromagnétique des sons (en Hertz) et celle des couleurs...
Après tout la gamme est cyclique, pourquoi le do serait-elle la couleur la plus basse? Et puis un arc-en-ciel est un cercle, même si en général on en voit la partie haute.Tal83 a écrit :Mais je m'inquiétais du rapport inversé entre l'arc-en-ciel (où le rouge est la couleur la plus haute) et la gamme majeure de base (où le DO est la note la plus grave).
A noter : subterfuge, arbitraire...Daniel Paquette dans http://www.creatic.fr/cic/B103Doc.htm a écrit :Newton établit ainsi que les divisions des couleurs de la lumière correspondent à celle des divisions de la gamme musicale...
" ... car il y a toute apparence que la portée de nos sens est exactement la même, et que la nature nous donne autant de sons que de couleurs'
Nous l'avons vu : le nombre de couleurs primaires et secondaires est de 6. Newton par référence avec la théorie médiévale des 7 planètes, des 7 sons etc, "découvre" l'indigo passage obligé entre le bleu et le violet . Par ce subterfuge, 7 couleurs correspondent à 7 sons.
On note encore que les longueurs d'ondes situent le rouge en haut du prisme et le violet en bas (arbitrairement, il donne au rouge le nom de Do, au jaune celui de Mib, (ce qui ne crée pas une gamme majeure, mais celle de sol mineur). On aboutit ainsi à son cercle chromatique qui fait encore référence dans les écoles de dessin.
Arrêtons d'invoquer la science pour justifier des décisions qui n'ont pas à l'être!
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Quand j'ai créé le piano arc-en-ciel, les recherches scientifiques m'ont intéressée c'est vrai, mais je me suis bien plus tournée vers les aspects épistémologiques, car j'ai une formation philosophique à la base (puis sociologique et psycho). Je ne suis pas une scientifique.
Ce qui est intéressant dans toute notation musicale est la spatialisation du temps.
La musique s'organise sur du temps, elle s'écoute, et sa notation solfégique s'organise sur de l'espace (portées, notes de musique...).
Tout comme une pendule, une horloge ou une montre, qui va spatialiser le temps par des chiffres visibles sur un cadran, la notation musicale spatialise du temps.
Je pense que si on attaque ceux qui mettent des couleurs aux notes de musique, on peut aussi attaquer ceux qui ont inventé les portées musicales (au XIe siècle, elles n'avaient qu'une ligne, puis deux, puis trois, puis 4 pour le chant grégorien...), ceux qui ont inventé les signes musicaux (neumes, puis notes de musique...).
Au moins il y a une cohérence d'associer le cercle chromatique aux notes de musique, même s'il a fallu quelques modifications pour simplifier et rendre accessible à tous la pédagogie du piano...
Je comprendrais mieux que l'on s'attaque à l'écriture musicale, car par exemple pourquoi une durée de 4 temps se représenterait par une ronde, et un huitième de temps par une triple croche ?
Là, c'est beaucoup plus arbitraire ! Mais comme les siècles ont figé la notation musicale, et presque plus personne ne la conteste.
Si la notation musicale se faisait sur des bases plus cohérentes (quasi scientifiques), on noterait le rythme sur des cases ou des colonnes, et plus les points se rapprocheraient (un par case) et plus le rythme serait rapide, puis ils s'éloigneraient et plus le rythme serait lent, comme pour les orgues de Barbarie.
Personnellement je pense qu'il y a beaucoup plus de rigueur à associer la gamme chromatique et la gamme musicale, que de décider que le dièse ou le bémol s'écrira de telle ou telle façon, etc.
Ce qui est intéressant dans toute notation musicale est la spatialisation du temps.
La musique s'organise sur du temps, elle s'écoute, et sa notation solfégique s'organise sur de l'espace (portées, notes de musique...).
Tout comme une pendule, une horloge ou une montre, qui va spatialiser le temps par des chiffres visibles sur un cadran, la notation musicale spatialise du temps.
Je pense que si on attaque ceux qui mettent des couleurs aux notes de musique, on peut aussi attaquer ceux qui ont inventé les portées musicales (au XIe siècle, elles n'avaient qu'une ligne, puis deux, puis trois, puis 4 pour le chant grégorien...), ceux qui ont inventé les signes musicaux (neumes, puis notes de musique...).
Au moins il y a une cohérence d'associer le cercle chromatique aux notes de musique, même s'il a fallu quelques modifications pour simplifier et rendre accessible à tous la pédagogie du piano...
Je comprendrais mieux que l'on s'attaque à l'écriture musicale, car par exemple pourquoi une durée de 4 temps se représenterait par une ronde, et un huitième de temps par une triple croche ?
Là, c'est beaucoup plus arbitraire ! Mais comme les siècles ont figé la notation musicale, et presque plus personne ne la conteste.
Si la notation musicale se faisait sur des bases plus cohérentes (quasi scientifiques), on noterait le rythme sur des cases ou des colonnes, et plus les points se rapprocheraient (un par case) et plus le rythme serait rapide, puis ils s'éloigneraient et plus le rythme serait lent, comme pour les orgues de Barbarie.
Personnellement je pense qu'il y a beaucoup plus de rigueur à associer la gamme chromatique et la gamme musicale, que de décider que le dièse ou le bémol s'écrira de telle ou telle façon, etc.
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Il existe maintenant un site :
www.lepianoarcenciel.com
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Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
J'ai fait cette expérience, quand j'ai repris le piano. Utiliser la couleur pour lire les partitions.
Je dirais même que c'est la seule chose vraiment pédagogique que m'a apporté mon prof de piano de l'époque.
Associer une couleur de l'arc en ciel à chaque note. Il me semble que c'était les même couleurs que dans la méthode de l'arc en ciel.
A la différence, il me faisait colorier mes partitions. Ce qui me facilitait grandement la tâche et me permettait de la décrypter.
J'avais déjà quelques vieilles notions de lecture. Le plus utiles dans cette méthode c'était pour repérer les notes très hautes et très basse.
Petit à petit, j'ai abandonné la méthode et j'ai lu sans.
Mais, je pense que cela m'a fait gagner du temps. C'est vrai aussi que le solfège peut rebuter un elève débutant. Mais c'est tellement utile...
L'idée de colorier la partition, est à mon avis plus riche que de coller des étiquettes de couleur sur le piano.
Je dirais même que c'est la seule chose vraiment pédagogique que m'a apporté mon prof de piano de l'époque.
Associer une couleur de l'arc en ciel à chaque note. Il me semble que c'était les même couleurs que dans la méthode de l'arc en ciel.
A la différence, il me faisait colorier mes partitions. Ce qui me facilitait grandement la tâche et me permettait de la décrypter.
J'avais déjà quelques vieilles notions de lecture. Le plus utiles dans cette méthode c'était pour repérer les notes très hautes et très basse.
Petit à petit, j'ai abandonné la méthode et j'ai lu sans.
Mais, je pense que cela m'a fait gagner du temps. C'est vrai aussi que le solfège peut rebuter un elève débutant. Mais c'est tellement utile...
L'idée de colorier la partition, est à mon avis plus riche que de coller des étiquettes de couleur sur le piano.
Solgy
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
En effet, beaucoup de gens me disent que le fait d'entourer les notes en couleurs (les do en rouge par exemple) fait gagner du temps pour l'ensemble des études pianistiques.
J'ai l'exemple d'une famille de pianistes, dont les parents et le fils aîné disent avoir mis plusieurs laborieuses années à maîtriser la lecture de notes et le déchiffrage pianistique.
Les deux plus jeunes enfants qui ont appris avec Le piano arc-en-ciel (notes en couleurs), ont ensuite utilisé les méthodes Aaron et Thompson (notes en noir et blanc), et après 2 ans de piano ils déchiffraient des partitions avec beaucoup de facilité, ce qui étonnait leurs parents (qui, eux, avaient ramé de nombreuses années pour arriver au même résultat).
Le but de cette méthode est d'accélérer la pédagogie.
Je suis ravie de savoir que d'autres profs utilisent le système des couleurs, même si ce n'est pas forcément avec la méthode Le piano arc-en-ciel.
J'ai l'exemple d'une famille de pianistes, dont les parents et le fils aîné disent avoir mis plusieurs laborieuses années à maîtriser la lecture de notes et le déchiffrage pianistique.
Les deux plus jeunes enfants qui ont appris avec Le piano arc-en-ciel (notes en couleurs), ont ensuite utilisé les méthodes Aaron et Thompson (notes en noir et blanc), et après 2 ans de piano ils déchiffraient des partitions avec beaucoup de facilité, ce qui étonnait leurs parents (qui, eux, avaient ramé de nombreuses années pour arriver au même résultat).
Le but de cette méthode est d'accélérer la pédagogie.
Je suis ravie de savoir que d'autres profs utilisent le système des couleurs, même si ce n'est pas forcément avec la méthode Le piano arc-en-ciel.
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Il faudrait demander à Hélène Grimaud
, elle expliquait dans une interview qu'elle reliait des couleurs aux sons ...
Lavoi

Lavoi
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Justement, ça fait longtemps que je souhaite contacter Hélène Grimaud, mais je n'ai pas son adresse mail...
il y a beaucoup de pianistes qui relient couleurs et sons : Glenn Gould le faisait aussi, et bien d'autres.
il y a beaucoup de pianistes qui relient couleurs et sons : Glenn Gould le faisait aussi, et bien d'autres.
- Ashiro
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Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Ce n'est pas Messian qui voyait de la couleur dans les notes, et qui s'amusait à retranscrire tout ça ? 

Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
En effet... Il y a eu beaucoup de savants, philosophes (Aristote...), scientifiques (Newton...), artistes (Kandinsky...), cinéastes (Spielberg...), musiciens (Scriabine...), pianistes (Glenn Gould...)... qui ont associé sons et couleurs. Dans la méthode Le piano arc-en-ciel, j'ai essayé de trouver un lien rationnel entre vibrations sonores et vibrations lumineuses...
- Bergamotte
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- Enregistré le : ven. 17 juil., 2009 18:58
Re: Méthode Le piano arc-en-ciel
Oui mais attention, vous confondez un peu les gens qui font ces associations volontaires, avec visée artistique, et ceux qui le font sans le vouloir, qui sont synesthètes, comme grimaud par exemple.