Choix d'un piano

[picolo]

Ce sont d excellents pianos moins connus que d'autres Allemands ..Quel dommage ..
Bravo Pierre pour cette acquisition...
Bon piano ..vu les conditions météo le piano va chauffer .....
@+

[Pierre C.]

Merci

[hoffmann13]

bjr pierre
alors ce seiler 126 t'a t-il été bien livré hier ? et comment le trouves tu chez toi ?

[Pierre C.]

Merci Hoffmann de me poser la question!

Le déménagement s'est bien passé.
Au dernier moment, mon vieux Philippe Henri Hertz Neveu est parti chez mon frère; ça m'a soulagé car j'avais peur qu'il parte à la déchetterie. Je l'ai déjà dit, pour un cadre bois il est assez bluffant. Très coloré. Bref je l'aime beaucoup!

Bon, et mon Seiler... déjà, il est très beau : en merisier. Il est quand même assez grand avec ses 126cm de haut.
C'est une merveille. Le son est très riche, très nuancé. Je trouve que les notes ont de vrais personnalités; certaines même plus que d'autres! Bon, j'espère que je fais rire personne! C'est assez impressionnant la richesse des notes, du son!

Le premier soir j'ai eu un peu peur pour les voisins. Je l'ai trouvé très puissant; beaucoup de coffre.
Depuis, je joue en glissant un édredon entre le piano et le mur... je m'installe petit à petit. Peut-être aussi qu'il me provoque beaucoup d'émotions, alors j'y vais doucement!

Quelqu'un a t'il des "trucs" pour installer au mieux un piano sans pour autant l'étouffer?

Vraiment, je suis ravi. Il me faut du temps pour m'y habituer et le découvrir...
Et il paraît neuf! Il est de 2003 mais n'a que très peu été joué.

Bonne soirée.

[Gilles2]

Bravo Pierre pour ton acquisition. Tu verras, le changement de piano oblige parfois, ce qui est passionnant, à modifier sa manière de travailler. Des postures ou des gestes qui n'avaient pas d'incidence sur le jeu avec son ancien piano en ont sur un instrument riche. Il faut davantage travailler le son, du coup, l'attaque, le poids du bras et la liberté du poignet deviennent des facteurs essentiels, la régularité des phrases peut paraître plus difficile au début car le piano répond davantage : tu verras, c'est passionnant, même si un peu déroutant au début.
On revient aussi à l'écoute du son, lentement ; on en revient à jouer juste deux notes pour mieux travailler leur liaison, les morceaux connus doivent être retravaillés, et ce retravail met en jeu une intelligence musicienne, une méticuleuse attention du son, au poids, au délié, aux nuances.
Tu as bien compris que je dis "on", mais que cela décrit mon expérience , et je souhaite que tu vives la même : elle est très belle.

Sinon, pour les voisins : isolants sous les roulettes, choix du mur contre lequel est posé l'instrument ; choix des horaires ; diplomatie et gentillesse. Et éventuellement achat d'un petit numérique (± 600 euros) pour travailler au casque. Personnellement, quand je passe au numérique, je mets souvent le son "orgue" et travaille du bach (je ne sais pas si c'est possible sur ton instrument) : c'est moins frustrant que le son piano, et c'est radical pour travailler la précision du jeu et la tenue des notes dans les différentes voix, donc les doigtés et la distribution main gauche/main droite.

Bon jeu ! un 126 c'est très beau. (Si tu peux, parfois, n'hésite pas à l'ouvrir pour que le son sorte : il ne rêve que de ça).