Complètement d'attaque
Là où vous prévoyez dépenser vos heures...
Un sacré programme, Dominique !dominique a écrit :Perso, j'ai monté cet été la 3ème partita et je revois encore et toujours les sonates de Beethoven, particulièrement les adieux, l'absence et le retour, l'op. 109 et l'op.110. Je lis tous les matins au début de mon travail quelques pages du CBT, ou bien des suites anglaises ou françaises.
Je n'ai jamais osé aller très loin dans l'op. 106, sauf de multiples lectures.
Je relis aussi très régulièrement les préludes de Chopin, sans les travailler particulièrement, et décidemment le 16ème me titille à chaque fois.
Parlant d'op. 109, je t'invite à lire ma dernière fiche de lecture http://www.pianomajeur.net/index.php?op ... &Itemid=99 où il est pas mal question de cette sonate sublime.
De mon côté, cette année je fais avant tout de la musique de chambre (1re sonate de Brahms avec violoncelle, Sonate de Franck version flûte, éventuellement Sonate de Profofieff pour flûte ou alors Sonatine de Boulez, et en fl+vc+p : soit du Martinu, soit du Pierné, soit du Duruflé). En piano je reste toujours sur mon étude op. 25/2 et sur les Jardins sous la pluie, en attendant que cela porte des fruits... Puisqu'il s'agit surtout de "revoir" ma technique, je fais confiance à la prof. Je vais peut-être tout de même lui suggérer que l'on fasse la Sonate de Berg, elle est tellement jolie...
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Tiens, on parle de la mère Lucette, une revenante, que j'ai bien connu ! Finaljrl, d'où tenez vous cette référence ? Curieux de savoir.finaljrl a écrit :Et puis tu n'as pas finis Scarbo !! Lucette Descaves disait qu'il faut travailler 3 fois une étude de Chopin avant de la savoir vraiment !! (bon elle est gentille mais on n'a pas que ça à faire non plus...mais c'est vrai qu'elle n'avait pas vraiment tord...)
On trouve aussi deux de ses bouquins sur chapitre.com :
<i>Les contemporains</i> (36 pages)
<i>Nouvelle Méthode Le Couppey pour piano</i> (64 pages)
Quelqu'un les a lus ?
<i>Les contemporains</i> (36 pages)
<i>Nouvelle Méthode Le Couppey pour piano</i> (64 pages)
Quelqu'un les a lus ?
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
- finaljrl
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- Enregistré le : sam. 01 févr., 2003 18:58
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- Localisation : 78
Les contemporains : il ya quelques pièces interessantes et c'est devenu...un classique.
Le couppey est une méthode très traditionnelle.
Elle a également dirigé la collection concurente des clasiques favoris intitulé : le piano classique.
Son petit aide-mémoire "l'art du piano" en format poche peut donner quelques éclaircissements aux profs débutants.
Elle a co-écrit "l'approche de l'écriture contemporaine au piano" avec Mme Rieunier.
Elle a formé de nombreux pianistes meme si bizarrement, tous n'en garde pas un souvenir impérissable du point de vue pédagogique ("comme des cors" était une de ses phrases fétiches...et des seules qu'elle aie pu leur apprendre"). Bonne vivante elle racontait volontiers ses ébats amoureux avec son compagnon...à un âge très avancé !! De plus, nombreux sont ceux qui ont pris des cours très particuliers avec elle. Sacré Lucette. Reste qu'elle est l'une des dignes héritières de Mme Long.
Le couppey est une méthode très traditionnelle.
Elle a également dirigé la collection concurente des clasiques favoris intitulé : le piano classique.
Son petit aide-mémoire "l'art du piano" en format poche peut donner quelques éclaircissements aux profs débutants.
Elle a co-écrit "l'approche de l'écriture contemporaine au piano" avec Mme Rieunier.
Elle a formé de nombreux pianistes meme si bizarrement, tous n'en garde pas un souvenir impérissable du point de vue pédagogique ("comme des cors" était une de ses phrases fétiches...et des seules qu'elle aie pu leur apprendre"). Bonne vivante elle racontait volontiers ses ébats amoureux avec son compagnon...à un âge très avancé !! De plus, nombreux sont ceux qui ont pris des cours très particuliers avec elle. Sacré Lucette. Reste qu'elle est l'une des dignes héritières de Mme Long.
Oui je vous comprends bien, moi aussi je n'aimais pas vraiment avant. Cependant, le déclic s'est vraiment fait lorsque j'ai commencer à en jouer (d'abord quelques inventions (surtout à 2 mains) cette été, si j'avais commencer à en jouer, c'est parce que je m'étais dit que Bach était très instructif). Par contre, ce n'est pas la beauté de la musique de Bach qui m'a séduit mais l'intelligence derrière toute cette polyphonie de son, c'est ça que j'ai vraiment trouvé fantastique dans le Bach et qui a fait et que maintenant j'en pratique.Marie-france a écrit :Quand j'étais jeune, je trouvais ça rasoir, mais depuis quelque temps, j'ai pris le temps d'écouter et de comprendre Bach. Comme quoi, les goûts évoluent....
- Marie-france
- Messages : 2764
- Enregistré le : mer. 16 févr., 2005 13:17
Oui tout à fait.
On dirait que l'on est porté par une voix puis, une autre qui surgit d'on ne sait où, puis une troisième qui vient nous surprendre là où on ne l'attendait pas, et la 4è parfois qui vient couronner le tout.
Jusqu'à l'aboutissement final, le repos!
Tout cela, d'une intelligence et d'une imagination débordante.
Oui j'apprécie de plus en plus!
On dirait que l'on est porté par une voix puis, une autre qui surgit d'on ne sait où, puis une troisième qui vient nous surprendre là où on ne l'attendait pas, et la 4è parfois qui vient couronner le tout.
Jusqu'à l'aboutissement final, le repos!
Tout cela, d'une intelligence et d'une imagination débordante.
Oui j'apprécie de plus en plus!
Mon optimiste m'épate: dans quelques semaines je jouerais l'Invention no1 ME !
Hier soir je suis tombé sur cette partition et je l'ai pris tant une exercice de déchiffrage... Devant mon piano j'ai commencé à la lire.. C'est fascinant ! Au fin de soirée mes doigts de MD semblaient allez plus vite que mes yeux ! Ca semble être tellement logique, chaque note à SA place - j'aime bien.
) Est-ce que c'est "typique" à Bach ?
Bon, j'arrive que avec MD... et pas à 120 à la noire... mais il faut commencer par quelque chose
Demain, j'ai mon premier cours de solfège suivi de mon 1/2h de piano - attention, attention... heure de vèrité arrive..

Hier soir je suis tombé sur cette partition et je l'ai pris tant une exercice de déchiffrage... Devant mon piano j'ai commencé à la lire.. C'est fascinant ! Au fin de soirée mes doigts de MD semblaient allez plus vite que mes yeux ! Ca semble être tellement logique, chaque note à SA place - j'aime bien.
Bon, j'arrive que avec MD... et pas à 120 à la noire... mais il faut commencer par quelque chose
Demain, j'ai mon premier cours de solfège suivi de mon 1/2h de piano - attention, attention... heure de vèrité arrive..
juste pour signaler que Bach n'a donné aucune indication de tempo, donc c'est vraiment au pif (et personne ne t'oblige à jouer cette invention vite).ramona a écrit :Bon, j'arrive que avec MD... et pas à 120 à la noire... mais il faut commencer par quelque chose :)
Et d'ailleurs c'est très amusant de jouer les mêmes morceaux à plusieurs tempos pour "voir ce que ça donne", les résultats sont souvent surprenants.
Je pense qu'il faut payer beaucoup plus attention au phrasé (qui doit être le même MD et MG !) et au fait que même les notes "auxiliaires" sont importantes. Amuse-toi bien avec pépé-Bach !
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
- Christophe
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- Mon piano : Seiler
- Localisation : Chartres
- Contact :
En ce qui me concerne, j’ai repris les cours samedi, donc révisions de la fugue N°2 du clavier bien Tempéré de Bach et de l’Impromptu Op.90 N°2 (avec en parallèle l’étude de Brahms sur cet Impromptu), reprise du prélude Op.23 N° de Rachmaninoff (après un abandon de deux mois, j’ai un peu de mal à commencer) et le magnifique nocturne de Barber qui m’a complètement ébloui à la lecture de la première page (j'espère seulement ne pas être trop juste techniquement pour le jouer).
Quelqu’un connaît-il les Nocturnes de Louis Vierne, j’en ai lu beaucoup de bien (et si quelqu’un à les partitions se serait pas mal non plus
)
Quelqu’un connaît-il les Nocturnes de Louis Vierne, j’en ai lu beaucoup de bien (et si quelqu’un à les partitions se serait pas mal non plus
«J'ai dû m'appliquer; quiconque s'appliquera de la même façon arrivera au même résultat.»
JEAN-SÉBASTIEN BACH
JEAN-SÉBASTIEN BACH
j'ai fait une petite recherche sur amazon, et j'étais étonné par les titres de ses morceaux pour piano :Christophe a écrit :Quelqu’un connaît-il les Nocturnes de Louis Vierne, j’en ai lu beaucoup de bien (et si quelqu’un à les partitions se serait pas mal non plus :wink: )
<i>Évocation d'un jour d'angoisse</i>
<i>Dans la nuit</i>
<i>Suprême appel</i>
<i>Sur une tombe</i>
<i>Adieu</i>
<i>Seul</i>
<i>Hantise</i>
<i>Nuit blanche</i>
<i>Vision hallucinante</i>
<i>La ronde fantastique des revenants</i>
Était-ce un admirateur de Poe ou de Lovecraft ? D'où vient ce goût pour le macabre (voire le lugubre) ? Si tu as des infos là-dessus, je suis preneur ! [J'aurais acheté le double cédé, mais 27,70 euros cela dépasse mon budget...]
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- Christophe
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- Contact :
Louis Vierne
Tu trouveras toute les informations sur le site :
L'univers franckiste
Un site comme on en voit peu : un contenu impressionnant et parfaitement réalisé.
Son fils et son frère sont tous deux morts au front pendant la première guerre. Les nocturnes et Solitude datent de cette pèriode tragique.
L'univers franckiste
Un site comme on en voit peu : un contenu impressionnant et parfaitement réalisé.
Son fils et son frère sont tous deux morts au front pendant la première guerre. Les nocturnes et Solitude datent de cette pèriode tragique.
«J'ai dû m'appliquer; quiconque s'appliquera de la même façon arrivera au même résultat.»
JEAN-SÉBASTIEN BACH
JEAN-SÉBASTIEN BACH
Pour te répondre, Ramona, je te dirais que la polyphonie est loin d'être exclusive à Bach, cependant, il est reconnu comme celui ayant été le plus loin dans cet art. Personnellement, je préfère mille fois jouer qu'écouter Bach, ce n'est que là qu'on se rend réellement compte de toute la richesse de cette musique. Aussi, comme Yannis te la brièvement mentionné, il n'y a aucune indication de tempo avec Bach. À vrai dire, Bach n'écrivait pratiquement rien sur ses manuscrits (au point qu'il avait sûrement presque dû oublier les notes
), alors ne te sens jamais forcé de faire exactement tout ce qui est écrit sur tes partitions, si tu préfères une manière de jouer à une autre, prends là! Cependant, n'oublie pas d'essayer plusieurs type de toucher pour expérimenter l'univers des possibles.
À des rares occasions Bach donne quelques indications de tempo, mais ce n'est jamais très précis (le métronome n'avait pas encore été inventé...). Pour être sûr de ce que Bach a écrit (ou omis d'écrire) il n'y a qu'un moyen : travailler sur des partitions <b>Urtext</b> (par exemple : Henle, mais il y en a d'autres). Dès que tu vois des crescendi, des indications de pédale, etc. c'est de l'intox.ramona a écrit :Merci pour ces rassurements ! Car je commencais déjà à m'inquiéter que je fais trop "à ma sause" en place de jouer ce qui est indiqué sur la partition :D...il n'y a aucune indication de tempo avec Bach.
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
tu écris "différance" avec un "a", est-ce un clin d'œil à Jacques Derrida ?ramona a écrit :Justement ma deuxième question :
quelle est la différance essentielle entre les partitions Urtext, Czerny ou facsimile ?
Pour répondre à ta question :
au XIXe siècle et même dans la première partie du XXe certains grands pianistes se sont mis à diffuser des partitions annotées. Ainsi Carl Czerny, élève de Beethoven et prof de Liszt, a "modernisé" Bach en ajoutant ce qu'il a cru nécessaire pour le jouer au piano (par rapport à l'obscur clavecin qui était totalement oublié à l'époque de Czerny) :

à la fin du XXe siècle on s'est aperçu qu'il valait mieux avoir à disposition exactement ce que Bach lui-même avait écrit, ni plus, ni moins :

et c'est cela le "urtext". Ainsi, chacun de nous peut décider en son âme et conscience comment jouer cette musique à partir de ce que Bach a noté. Pour un débutant, et surtout pour un enfant, quelques annotations ne font pas de mal, son prof peut les ajouter ou alors on peut se baser sur une partition annotée. Mais dans tous les autres cas il vaut mieux partir d'une version authentique.
Le mot "Urtext" signifie "texte original" (le préfixe "Ur-" a un sens d'ancestral). L'utilisation la plus connue de cet préfixe est dans "Urfaust" de Goethe (la première version de <i>Faust</i>).
Le facsimile est encore autre chose : c'est l'écriture même du compositeur : (c'est la première suite pour violoncelle, je n'ai pas trouvé le 1er prélude sur le Web) :

Pour lire un facsimilé il faut avoir l'habitude, et en plus il faut être capable de lire les différentes clés d'ut. J'ai moi-même les inventions en facsimilé mais je n'ai jamais réussi à les jouer à partir de cette partition. Mais si on arrive à le faire, on a quand-même la satisfaction du lien visuel direct avec pépé-Bach !
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
- dominique
- Modératrice
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merci Yannis. J'ai lu avec interêt ta fiche de lecture.Un sacré programme, Dominique !
Parlant d'op. 109, je t'invite à lire ma dernière fiche de lecture http://www.pianomajeur.net/index.php?op ... &Itemid=99 où il est pas mal question de cette sonate sublime
c'est bien dans ce sens que je me remets encore et toujours à travailler les sonates de Beethoven.
ton programme de musique de chambre est super chargé ! Bon courage.
mes morceaux de travail évoluent : ma prof a jugé que l'op. 10/2 avait bien évolué et maintenant j'attaque... la REVOLUTIONNAIRE !! qui l'eût crû ? je suppose que vous êtes tous passés par là, mais est-ce qu'elle vous a posé des problèmes particuliers ? est-ce qu'il y a des endroits auxquels je dois prêter particulièrement attention ?
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]