Merci pour ton écoute et tes encouragements ! Il ne manque pas grand chose mais il ne fait surtout pas que je précipite, l’ensemble n’est pas très solide. Prochains axes, travailler plus précisément la partie 3, me libérer complètement de la partition, ajouter quelques nuances en partie 2 à l’octave pour ne pas arrivée à bout de souffle et n’avoir plus d’energie quand il faut du jus juste avant les « gouttes de pluies ».
Elle est douée hein ! Elle a l’art de te mettre en confiance et de n’insister que sur les trucs qu’elle pense que tu pourras maîtriser, et elle a l’élégance de ne jamais relever ce qui ne peut pas l’être pour l’instant.
Merci pour ton écoute et tes compliments. Ça m’encourage à poursuivre !
Tu sais comme tes conseils ont toujours une oreille attentive ici mais je suis contente que les progrès soiebt entendus. C’est motivant ! Je vais essayer de le garder en répertoire comme mes autres morceaux de stage (mais d’abord, il faut que j’asseye plus confortablement la partie 3). Eux aussi ont progressé « tout seul » après quelques mois, avec plus de liberté dans le son, j’espère que ce nocturne aura le même destin.
Venant d’un artiste comme toi, ça fait rougir !
Merci pour ton écoute et ce retour détaillé. On perçoit l’œuvre de la même façon et j’entends complètement les limites que tu cites dans cette version. J’ai une idée pour la deuxième partie, en jouant effectivement plus sur les nuances de la répétition à l’octave, je pense que ce sera plus vivant et surtout plus aisé d’arriver au bout avec du jus sous le pied encore. Pour l’instant je m’essouffle et le contraste avec le deuxième trait est un peu « gâché ». En troisième partie, complètement d’accord avec tout ton propos. J’ai encore un problème technique pour « caler « les 10eme que je suis forcée d’arpèger, en prenant la basse dans la pedale et sans casser ni le tempo ni la phrase. Je n’ai pas encore le « truc ». Mais j’y travaille, ça finira bien par venir !
Bravo @Pos. Tu peux être fière des résultats que tu as obtenus par ton travail sans relâche sur cette pièce. Particulièrement musical, c'est du grand piano Bravo !Pos a écrit : ven. 15 sept., 2023 18:25 L’enregistrement est flou, de dos, sans micro mais je ne résiste pas à l’envie de le partager. J’y suis presque !
Merci Nick ! Il y a encore du travail à fournir sur la pièce mais c’est tellement bon de sentir que tout le travail fourni n’était pas vain ! Et que ça vaut le coup de s’accrocher quand on aime vraiment !Nick Borderline a écrit : dim. 17 sept., 2023 11:01 Bravo @Pos. Tu peux être fière des résultats que tu as obtenus par ton travail sans relâche sur cette pièce. Particulièrement musical, c'est du grand piano Bravo !
Bravo pour cette interprétation pleine de poésie et de romantisme !Pos a écrit : ven. 15 sept., 2023 18:25 L’enregistrement est flou, de dos, sans micro mais je ne résiste pas à l’envie de le partager. J’y suis presque !
Je me détache de la partition progressivement même si ça me rassure de la voir sur mon pupitre, en dehors des séances de vidéo, je ne la mets plus. Encore un peu d’aisance à trouver sur les accords de 10eme de dernière partie. Je suis trop dans la réflexion encore et cette dernière partie manque de liberté. Pour la deuxième, un peu de répétition en travail lent pour éviter les fausses notes ne fera pas de mal. Mais j’y suis presque !
Merci pour vos charmants retours. Je ne suis pas encore satisfaite de la troisième partie mais j’y suis presque. Bientôt un dernier enregistrement avec le micro. C’est un vrai plaisir d’avoir réussi à monter ce morceau qui me tenait à cœur. Il fallait juste être patiente !
avec deux trois autres que j’aime beaucoup 
C’est un art tellement complexe ! On en parlait en stage cet été. Au delà de l’aspect technique et de l’apprentissage, au delà de l’objectif si divin de faire passer une émotion, il y a dans l’art du piano, à la différence de la plupart des autres arts, une importance cruciale de l’instant. Aux difficultés inhérentes à la pratique de tout art se rajoute celle de l’impossibilité de revenir sur son travail pour le parfaire. On joue et c’est terminé, pas moyen de revenir sur le son et de le remodeler après coup, même pas une petite retouche !Nick Borderline a écrit : dim. 29 oct., 2023 9:41 C’est si juste @Pos. Et on apprend beaucoup de ses contre-performances quand on a l’honnêteté de les regarder en face.
C'est bien normal les petites périodes à mou... C'est pour mieux repartir.Pos a écrit : dim. 29 oct., 2023 0:03 Je sors d’une petite période à mou. L’effet rentrée, la fatigue qui l’accompagne, les premiers virus de la saison, toussatoussa. Et sans doute que j’ai trop regardé la montagne devant moi au lieu de suivre simplement mon chemin. Toujours est il que j’étais un peu désespérée de cette sensation de surplace au clavier.
S’en suis une rencontre live qui m’enchantait autant qu’elle m’effrayait. Enthousiaste d’enfin rencontrer quelques amateurs de ma région, désarçonnée d’être dans la position du vilain petit canard entourée de musiciens si talentueux.
Mon jeu a été catastrophique. C’était le deuxième mouvement de la 17eme sonate de Beethoven. Je connaissais pourtant le morceau. Pas parfaitement mais assez bien pour l’avoir choisi ce jour là. Le piano était splendide, je n’avais jamais mis les doigts sur une mécanique si sensible avec une telle projection sonore. J’ai passé les 5 minutes de jeu à me débattre avec l’instrument. Pour essayer de l’étouffer. Une couette triple épaisseur serait tombée du ciel comme un miracle. Elle aurait recouvert le piano, je l’aurais saisie et j’aurais disparue dedans par la même occasion. Voici, en substance, les pensées qui me traversaient l’esprit alors que Ludwig se retournait dans sa tombe (quoique la surdité l’aura peut être sauvé de ce réveil désagréable).
Je revenais chez moi, enchantée par mon après midi musical, navrée par mes propres talents.
En retrouvant mon prof, je lui fais part de l’expérience en lui demandant de reprendre le dit morceau qu’il m’avait fait mettre de côté récemment. En insistant bien sur le fait que je ne savais toujours pas le jouer, et qu’il faudrait encore travailler.
Il accède à ma demande 10 minutes à la fin du cours. Et là, avant même d’écouter, il m’a donné le meilleur conseil qu’il pouvait me donner.
« Arrête de le travailler. Joue le ! »
Et bien ça change tout !
Super !Pos a écrit : dim. 29 oct., 2023 13:06C’est un art tellement complexe ! On en parlait en stage cet été. Au delà de l’aspect technique et de l’apprentissage, au delà de l’objectif si divin de faire passer une émotion, il y a dans l’art du piano, à la différence de la plupart des autres art, une importance cruciale de l’instant. Aux difficultés inhérentes à la pratique de tout art se rajoute celle de l’impossibilité de revenir sur son travail pour le parfaire. On joue et c’est terminé, pas moyen de revenir sur le son et de le remodeler après coup, même pas une petite retouche !Nick Borderline a écrit : dim. 29 oct., 2023 9:41 C’est si juste @Pos. Et on apprend beaucoup de ses contre-performances quand on a l’honnêteté de les regarder en face.
Pour compléter ma résolution nouvelle de me détendre un peu et d’accepter que même si ce n’est pas parfait, on peut y prendre du plaisir quand même, voici la version « fin de travail, début du jeu » de ce mouvement lent de la 17eme sonate.
