Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Visible ici http://www.arte.tv/guide/fr/038981-000/ ... nus-grands
Mise en parallèle du regard de l'enfant prodige et de la perception de l'adulte qu'il est devenu
avec quelquefois des espoirs déçus mais aussi de grands moments de bonheur...
Mise en parallèle du regard de l'enfant prodige et de la perception de l'adulte qu'il est devenu
avec quelquefois des espoirs déçus mais aussi de grands moments de bonheur...
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
dommage, cela ne semble pas possible à visionner depuis la Belgique...
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Je viens de réessayer, normalement cela devrait marcher sur le net?harmonie a écrit :dommage, cela ne semble pas possible à visionner depuis la Belgique...
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Merci beaucoup pour ce lien, Degvero. J'ai regardé hier, c'était très intéressant. Un peu triste aussi de voir que pour l'une de ces enfants, le rêve ne s'est pas concrétisé. Cette jeune femme (j'ai oublié son prénom) qui allait de grand concert en grand concert quand elle avait 9 ans, mais qui maintenant va d'échec en échec dans les concours et a bien du mal à se contenter de ce qu'elle appelle "une vie ordinaire" bien loin de ce qu'elle a dû imaginer. Les autres semblent avoir mieux trouvé leur place dans leur vie de pianiste. De pianiste presque accompli ou encore inachevé.
@harmonie: une retransmission TV sur Internet n'échappe pas aux règles des droits télévisuels. Quand je suis aux Pays-Bas ou dans un autre pays étranger par exemple, je ne peux pas accéder aux sites de retransmission télé d'Arte, ou de France-Télévisions, ou des autres. Et ici, mon épouse (néerlandaise) ne peut pas accéder aux sites télé des P.-B. J'imagine que c'est pour cela que tu n'arrives pas à voir ce documentaire en Belgique Essaie sur YT, il y traîne peut-être ?
@harmonie: une retransmission TV sur Internet n'échappe pas aux règles des droits télévisuels. Quand je suis aux Pays-Bas ou dans un autre pays étranger par exemple, je ne peux pas accéder aux sites de retransmission télé d'Arte, ou de France-Télévisions, ou des autres. Et ici, mon épouse (néerlandaise) ne peut pas accéder aux sites télé des P.-B. J'imagine que c'est pour cela que tu n'arrives pas à voir ce documentaire en Belgique Essaie sur YT, il y traîne peut-être ?
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Non je viens d'essayer tous les liens trouvés sur internet....pas accessible de la belgique
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Pour la plus belle motarde de Gembloux, j'ai mis une copie du document dans ma boite d'essai et je t'ai envoyé un lien par MP pour que tu puisses le visionner ou le télécharger. (et normalement, spa pendant les heures de taff, hein!)Khali a écrit :Non je viens d'essayer tous les liens trouvés sur internet....pas accessible de la belgique
Ce sera ma B.A. en faveur des pays défavorisés du tiers monde en quelque sorte.
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
C'est bien ce que j'ai dit.Khali a écrit :Non je viens d'essayer tous les liens trouvés sur internet....pas accessible de la belgique
Mais heureusement qu'il y a topipap pour abattre les frontières des droits télé.
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Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Terriblement dure la compétition, surtout quand on a connu la gloire en étant enfant. C'est particulièrement difficile pour cette pianiste russe qui habite Hannovre et qui à 30 ans ne sait plus où elle en est. J'ai adoré aussi cette autre pianiste russe à la fin du premier concerto de Brahms qui réalise, après avoir plaqué les derniers accords et en attendant que l'orchestre finisse, qu'elle a atteint son but. C'est très fugitif mais on sent un bonheur incommensurable.
Un moment absolument tordant est quand les 2 enfants prodiges dialoguent ensemble (ils doivent avoir 8-9 ans) et l'un montre ses compositions à l'autre et lui demande (de mémoire) :
- Et toi tu as composé des variations ?
- Oui
- Et avant, tu as commencé à composer à quel âge ?
- 6 ans
- Et avant ?
- Avant ? Oui, mais rien de bien sérieux.
C'est un très beau reportage à la suite de quoi j'ai décidé de ne pas devenir enfant prodige.
Un moment absolument tordant est quand les 2 enfants prodiges dialoguent ensemble (ils doivent avoir 8-9 ans) et l'un montre ses compositions à l'autre et lui demande (de mémoire) :
- Et toi tu as composé des variations ?
- Oui
- Et avant, tu as commencé à composer à quel âge ?
- 6 ans
- Et avant ?
- Avant ? Oui, mais rien de bien sérieux.
C'est un très beau reportage à la suite de quoi j'ai décidé de ne pas devenir enfant prodige.
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
topipap a écrit :Pour la plus belle motarde de Gembloux, j'ai mis une copie du document dans ma boite d'essai et je t'ai envoyé un lien par MP pour que tu puisses le visionner ou le télécharger. (et normalement, spa pendant les heures de taff, hein!)Khali a écrit :Non je viens d'essayer tous les liens trouvés sur internet....pas accessible de la belgique
Ce sera ma B.A. en faveur des pays défavorisés du tiers monde en quelque sorte.
Le tiers monde te remercie vivement...j'ai pu visionner les 15 premières minutes
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Ce sont les meilleurs à mon avis et l'on devrait s'en tenir là, du moins si l'on veut rester sur les rêves d'enfants aux yeux écarquillés et pleins d'étoiles.
Parce qu'après les regards sont mornes et les illusions se sont envolées face aux lois du marché. C'est quand même fou que des logiques purement économiques d'un capitalisme effréné viennent régir les domaines artistiques.
Parce qu'après les regards sont mornes et les illusions se sont envolées face aux lois du marché. C'est quand même fou que des logiques purement économiques d'un capitalisme effréné viennent régir les domaines artistiques.
C'est un très beau reportage à la suite de quoi j'ai décidé de ne pas devenir enfant prodige.
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Ce que tu appelles "capitalisme effréné", ce sont nous les gens. Evidemment qu'il y a une logique économique. Soit on subventionne les pianistes, donc ils sont payés par les impots de gens comme toi et moi, soit c'est l'offre et la demande qui leur permettent de faire carrière. Point.topipap a écrit :Ce sont les meilleurs à mon avis et l'on devrait s'en tenir là, du moins si l'on veut rester sur les rêves d'enfants aux yeux écarquillés et pleins d'étoiles.
Parce qu'après les regards sont mornes et les illusions se sont envolées face aux lois du marché. C'est quand même fou que des logiques purement économiques d'un capitalisme effréné viennent régir les domaines artistiques.
C'est un très beau reportage à la suite de quoi j'ai décidé de ne pas devenir enfant prodige.
Ce genre de raisonnement stupide ne fait rien avancer.
Edit: c'est justement ce "capitalisme effréné" qui a permis à Youtube d'exister (et oui, youtube est privé, c'est pas l'Etat...), et donc par exemple à Valentina Lisitsa de faire décoller sa carrière, c'est aussi internet qui permet aujourd'hui, après avoir certes malmené les grasses majors du disque, à certains artistes (Grégoire, etc...) de s'autofinancer et de démarrer (mais bien sur il faut à la fois avoir du talent et répondre à une demande qui existe, à moins de la créer au passage...).
Merci donc "capitalisme effréné".
Je vous jure,, y en a qui n'ont vraiment rien compris et qui aimerait peut etre retourner à l'ère de disette sovietique, ou vivre à Cuba ou au Vénezuala avec 60% d'inflation par an malgré le pétrole...
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Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Sans entrer sur le débat glissant et idéologique de l'argent dans le monde artistique, il faut bien comprendre que, dans ce film montrant à un moment donné un imprésario expliquant de façon froide à la jeune pianiste qu'il n'était pas prêt à la prendre dans son équipe (en remplacement...peut être ! Pour une claque c'est une claque), cet homme, pragmatique, se posait simplement la question de savoir si cette dame remplirait une salle de concert pour être tout simplement viable sur le plan économique. Tout a un coût, capitalisme ou pas.
J'ai lu, il y a quelques mois, une interview d'un professeur du Conservatoire national de Paris. On lui demandait comment départageait-il certains candidats. Dans le doute et en dernier ressort il se posait la question de savoir s'il était prêt à payer sa place pour écouter tel ou tel.
Le problème, c'est que l'on a trimbalé ces enfants prodiges, tel des petits Mozart. Ils ont connu une "gloire" bien trop précoce pour être durable. Ils ne comprennent pas, l'âge venant, qu'ils deviennent moins intéressants. Que dire des adultes et des parents qui se sont prêtés à ce petit jeu dangereux.
J'ai été frappé, dans ce film, par l'aspect très sérieux et manifestement inquiet de ces enfant. Est-ce un âge pour subir un tel "trac" (mot employé dans le film). Est-ce raisonnable de tout miser sur de telles études dont on connait l'issue plus qu'aléatoire.
Heureusement il y a la fin du reportage qui montre cette jeune femme, transfigurée, à la fin de sa prestation, réalisant qu'un "déclic" vient de se produire. Elle, mais combien d'autres laissés en chemin ?
J'ai lu, il y a quelques mois, une interview d'un professeur du Conservatoire national de Paris. On lui demandait comment départageait-il certains candidats. Dans le doute et en dernier ressort il se posait la question de savoir s'il était prêt à payer sa place pour écouter tel ou tel.
Le problème, c'est que l'on a trimbalé ces enfants prodiges, tel des petits Mozart. Ils ont connu une "gloire" bien trop précoce pour être durable. Ils ne comprennent pas, l'âge venant, qu'ils deviennent moins intéressants. Que dire des adultes et des parents qui se sont prêtés à ce petit jeu dangereux.
J'ai été frappé, dans ce film, par l'aspect très sérieux et manifestement inquiet de ces enfant. Est-ce un âge pour subir un tel "trac" (mot employé dans le film). Est-ce raisonnable de tout miser sur de telles études dont on connait l'issue plus qu'aléatoire.
Heureusement il y a la fin du reportage qui montre cette jeune femme, transfigurée, à la fin de sa prestation, réalisant qu'un "déclic" vient de se produire. Elle, mais combien d'autres laissés en chemin ?
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Ton commentaire illustre très bien ce film que j'ai regardé jusqu'au bout, bien que pas du tout concerné au premier abord, sauf si je fais le paralelle avec les compétitions d'Echecs internationales que je faisais étant jeune, mais c'est un autre sujet... .TRUBLION a écrit :Sans entrer sur le débat glissant et idéologique de l'argent dans le monde artistique, il faut bien comprendre que, dans ce film montrant à un moment donné un imprésario expliquant de façon froide à la jeune pianiste qu'il n'était pas prêt à la prendre dans son équipe (en remplacement...peut être ! Pour une claque c'est une claque), cet homme, pragmatique, se posait simplement la question de savoir si cette dame remplirait une salle de concert pour être tout simplement viable sur le plan économique. Tout a un coût, capitalisme ou pas.
J'ai lu, il y a quelques mois, une interview d'un professeur du Conservatoire national de Paris. On lui demandait comment départageait-il certains candidats. Dans le doute et en dernier ressort il se posait la question de savoir s'il était prêt à payer sa place pour écouter tel ou tel.
Le problème, c'est que l'on a trimbalé ces enfants prodiges, tel des petits Mozart. Ils ont connu une "gloire" bien trop précoce pour être durable. Ils ne comprennent pas, l'âge venant, qu'ils deviennent moins intéressants. Que dire des adultes et des parents qui se sont prêtés à ce petit jeu dangereux.
J'ai été frappé, dans ce film, par l'aspect très sérieux et manifestement inquiet de ces enfant. Est-ce un âge pour subir un tel "trac" (mot employé dans le film). Est-ce raisonnable de tout miser sur de telles études dont on connait l'issue plus qu'aléatoire.
Heureusement il y a la fin du reportage qui montre cette jeune femme, transfigurée, à la fin de sa prestation, réalisant qu'un "déclic" vient de se produire. Elle, mais combien d'autres laissés en chemin ?
La terrible conclusion est que, même si on est "meritant", voire "très meritant", le succès dans ces disciplines hyperconcurentielles blindées de prodiges (et là, on a vu que 4 petits russes sympatiques, faudrait peut être parler de l'armée d'asiatiques des 4 ans à 6 ans dont les parents seraient près à tuer pour assurer l'avenir de leur rejeton, et donc le leur... ), n'est pas assuré du tout.
Et un gosse, puis un ado, et finalement un jeune adulte ne peut pas comprendre ce qu'il prend alors pour une profonde injustice car bien sur on ne lui a pas vraiment expliqué que sa passion( si c'en est une, et pas celle des parents par exemple) n'est en rien une garantie de succés, c'est juste une passion.
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Oui, la situation est cruelle. Ces enfants prodiges sont porteurs des rêves des parents, c'est leur mission. Il y a là une double sanction pour ceux qui ne réussissent pas dans cette voie: décevoir leurs parents qui ont tant misé sur eux et devoir reprogrammer leur ligne de vie...Pas évident.
Le jeu de l'enfant russe qui jouait au Vatican était impressionnant. L'expression de ce visage poupon était vraiment transfigurée, on était bien au delà de l'enfance...
Le jeu de l'enfant russe qui jouait au Vatican était impressionnant. L'expression de ce visage poupon était vraiment transfigurée, on était bien au delà de l'enfance...
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Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
oui mais à un moment donné certains de ces enfants prodiges ont plafonné, celle qui vit a hanovre ne passe pas les éliminatoires du concours chopin et là ce n'est pas une question de moyens ou d'opportunités.
wandarnok je ne sais pas qui a bien compris mais je suis pas sur que ce soit toi, grace à ton fameux capitalisme 85 personnes détiennent une fortune equivallente à celle de la moitié de la population mondiale : les 85 milliardaires les plus riches ont une fortune de 1700 milliards de dollars, ce que détiennent les 3 milliards des plus pauvres. des sociétes comme google, amazon paient pratiquement 0 dollars d'impots, Total : 310 millions d'impots pour 12 milliards de bénéfices ( +20% tous les ans pas la crise pour tout le monde ), saint gobin, gdf suez 0 euros d'impots, la moyenne d'imposition des société du CAC40 : 8% et certaines multinationales arrivent en faisant du tourisme fiscal à ne payer que 5% d'impots, problème soulevé par des députés européens qui a conduit à la création d'une commission d'enquète .....qui n'a toujours pas vu le jour.
le pb c'est que c'est toi qui a tout compris qui paie pour eux, qui aura une retraite étriquée ou pas du tout ....à moins que tu fasses partie de cette frange des 10% de la population mondiale qui détient 82% du patrimoine mondiale et les autres peuvent crever et certain de faim
wandarnok je ne sais pas qui a bien compris mais je suis pas sur que ce soit toi, grace à ton fameux capitalisme 85 personnes détiennent une fortune equivallente à celle de la moitié de la population mondiale : les 85 milliardaires les plus riches ont une fortune de 1700 milliards de dollars, ce que détiennent les 3 milliards des plus pauvres. des sociétes comme google, amazon paient pratiquement 0 dollars d'impots, Total : 310 millions d'impots pour 12 milliards de bénéfices ( +20% tous les ans pas la crise pour tout le monde ), saint gobin, gdf suez 0 euros d'impots, la moyenne d'imposition des société du CAC40 : 8% et certaines multinationales arrivent en faisant du tourisme fiscal à ne payer que 5% d'impots, problème soulevé par des députés européens qui a conduit à la création d'une commission d'enquète .....qui n'a toujours pas vu le jour.
le pb c'est que c'est toi qui a tout compris qui paie pour eux, qui aura une retraite étriquée ou pas du tout ....à moins que tu fasses partie de cette frange des 10% de la population mondiale qui détient 82% du patrimoine mondiale et les autres peuvent crever et certain de faim
On se trompe rarement, on ne va simplement pas assez loin. Hélène Grimaud
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Ce n'est pas un fil sur le capitalisme, mais on peut en créer un si tu veux...hoffmann13 a écrit :oui mais à un moment donné certains de ces enfants prodiges ont plafonné, celle qui vit a hanovre ne passe pas les éliminatoires du concours chopin et là ce n'est pas une question de moyens ou d'opportunités.
wandarnok je ne sais pas qui a bien compris mais je suis pas sur que ce soit toi, grace à ton fameux capitalisme 85 personnes détiennent une fortune equivallente à celle de la moitié de la population mondiale : les 85 milliardaires les plus riches ont une fortune de 1700 milliards de dollars, ce que détiennent les 3 milliards des plus pauvres. des sociétes comme google, amazon paient pratiquement 0 dollars d'impots, Total : 310 millions d'impots pour 12 milliards de bénéfices ( +20% tous les ans pas la crise pour tout le monde ), saint gobin, gdf suez 0 euros d'impots, la moyenne d'imposition des société du CAC40 : 8% et certaines multinationales arrivent en faisant du tourisme fiscal à ne payer que 5% d'impots, problème soulevé par des députés européens qui a conduit à la création d'une commission d'enquète .....qui n'a toujours pas vu le jour.
le pb c'est que c'est toi qui a tout compris qui paie pour eux, qui aura une retraite étriquée ou pas du tout ....à moins que tu fasses partie de cette frange des 10% de la population mondiale qui détient 82% du patrimoine mondiale et les autres peuvent crever et certain de faim
C'est le système qui créer le plus de richesse sur la durée. Les pays émergents, Singapour (qui était un marécage infésté de moustiques il y a 40 ans), la Thailande/Malaysie (ou on survivait avec un bol de riz par jour il n'y a pas si longtemps) etc représentaient 25% du PIB mondial en 1980 je crois, et maintenant on atteint les 50%. Le capitalisme, toujours à la recherche du profit maximal (ce qu'on peut critiquer bien sur...) a permis à la moitié du monde de commencer à sortir de la pauvreté. Au tour de l'Afrique maintenant où toutes les mulinationales se précipitent pour prendre des positions. Et les africains, classés dans le 1/4 monde dans les années 70 commencent à en profiter (des miettes certes, mais c'est mieux que du sable...).
Reste le pb de la répartition des richesses entre continents, nations, régions, familles, individus (dans l'ordre...).
Et là je te l'accorde effectivement, il y a encore beaucoup à faire pour mettre en place le système qui va le permettre, sans bousiller le système qui les créer, ces richesses (sinon, ça ne sert à rien et retour en arrière assuré...).
PS: la repartition dont tu parles concerne essentiellement des fortumes professionnelles surtout faite d'actions qui peuvent s'effondrer (Google, LWMH etc...) et de moins en moins des fortunes "féodales", c'est à dire du fait du Prince.
cette repartition semble correspondre, malheureusement, à la capacité intrinsèque des individus à créer et/ou développer des entreprises, ce qui n'est pas donné à tout le monde (independamment de l'intelligence et des talents de chacun...).
Re: Emission arte : les enfants pianistes prodiges
Le fait que cela crée de la richesse pour un pays, qu'éventuellement celui-ci devienne riche ne va pas forcément de pair avec la richesse du peuple. Une des grandes leçons économiques de ces derniers temps (disons même depuis les années 1980 avec les ultra libéraux), c'est que la théorie du ruissellement qui consisterait à ce que les plus riches finissent forcément par enrichir les plus pauvres, c'est une idée qui fonctionne plus sur le papier que dans la réalité.
Sans parler de pays pauvres, je m'étonne toujours qu'on nous vante le modèle allemand, pour deux raisons principales. La première, c'est que si nous suivions ce modèle, à savoir, entre autre se positionner sur les mêmes marchés à l'exportation, nous rentrerions en concurrence et ils s'en sortiraient du coup beaucoup moins bien (sans même parler du fait que c'est un pays auquel on a fait des cadeaux énormes à plusieurs reprises, comme l'effacement pur et simple d'une grande partie de leur dette). La deuxième, c'est qu'en proportion de la population, il y a plus de pauvres en Allemagne qu'en France. Donc bon, super modèle...
Sans parler de pays pauvres, je m'étonne toujours qu'on nous vante le modèle allemand, pour deux raisons principales. La première, c'est que si nous suivions ce modèle, à savoir, entre autre se positionner sur les mêmes marchés à l'exportation, nous rentrerions en concurrence et ils s'en sortiraient du coup beaucoup moins bien (sans même parler du fait que c'est un pays auquel on a fait des cadeaux énormes à plusieurs reprises, comme l'effacement pur et simple d'une grande partie de leur dette). La deuxième, c'est qu'en proportion de la population, il y a plus de pauvres en Allemagne qu'en France. Donc bon, super modèle...
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.