" La nuit venue, l'acajou silencieux, l'ivoire et l'ébène immobiles, mes cordes revaient en secret dans le feutre des étouffoirs. Les impromptus inachevés, les pianotages esquissés du jour précédent épuisaient leurs dernières vibrations. Les touches revivaient l'attaque des notes et leur abandon, ces milliers de ruptures amoureuses où, à travers les réminiscences et l'oubli, s'inscrit la singularité d'un interprète.
Il est vraisemblable que je survivrai à ceux qui m'ont aimé.
Puis d'autres viendront.
C'est ainsi."
max dorra, "la qualité du silence".
Souvenirs d'un piano mélancolique.
Re: Souvenirs d'un piano mélancolique.
Très beau texte... Merci.