Je viens de télécharger les pièces lyriques de Grieg sur free scores, les opus 12, 38, 43, 47, 54, 57, 62, 65, 68 et 71, 14Mo de pdf. Ben, y'a pas de faciles (pour moi), que du dur-dur.....

enfin, merci quand-même

Même si le mot mémoire musculaire n'est pas très scientifique, c'est pourtant l'expression consacrée.Samson a écrit :Nox, tu as raison tous ceci se discute, c'étais le but, et je n'étais pas en contradiction de fond avec toi Carlinette, c'était une simple variation sur le thème donné, et pis, j'avais une demie heure à perdre...
Le mot geste prêtait visiblement à confusion.
Parlons donc de (psycho-) motricité si on préfère, mais "geste" c'est moins pompeux.
Par geste j'entends une action corporelle conçue dans une intention musicale,
c'est donc très large.
Or que je sache les muscles ne sont pas le siège de la mémoire, et c'est bien au niveau des neurones que les mouvements sont élaborés... donc mémoire musculaire, voilà qui prête non moins à confusion...
Voir l'article de Francis Dubé : http://www.scena.org/lsm/sm9-3/pianiste-fr.htmWikipedia a écrit :En physiologie, la kinesthésie est l'ensemble des sensations (c'est-à-dire la tension des muscles, leur relâchement, le mouvement des articulations, les positions des différentes parties du corps, la direction, la dynamique, le ralenti, l'arrêt, l'équilibre, etc.).
Ces sensations sont transmises au cerveau par les capteurs sensoriels situés dans le système nerveux.
CQFD. noter la notion de verbalisation. Peut-on dire mieux ?Les mémoires auditive, visuelle et kinesthésique du pianiste font partie de cette catégorie, .... Quoique essentielles au pianiste dans son travail mnémonique, aucune de ces trois mémoires ne lui permet de retenir le texte musical.
La micro-analyse, l'un des éléments de la mémoire conceptuelle, peut se définir comme une activité d'apprentissage où le pianiste verbalise, dans un langage qui lui est propre, différentes observations ou points de repère qui lui sont nécessaires pour jouer de mémoire.
burns300 a écrit :Salut AnneB!
J'ai aussi passé commande du bouquin: l'art du déchiffrage.
J'ai pris la décision de ne plus apprendre de nouveau morceaux mais, plutôt d'apprendre à déchiffer afin d'acquérir un répertoire...
D'accord avec toi. Je crois que c'est la moins fiable et il me semble celle qui disparaît le plus vite. Je me demande d'ailleurs si ce ne serait pas elle à l'origine des "trous" lorsque l'on joue en public.alain17 a écrit :Je suis à peu près sur que ce n'est pas sur la mémoire tactile qu'il faut compter ....
Alain
A mon avis les trous c'est soit un conflit entre 2 mémoires "tiens j'ai envie de jouer un Do, mais j'aurais juré que c'était un Mi iciSyl a écrit :Je me demande d'ailleurs si ce ne serait pas elle à l'origine des "trous" lorsque l'on joue en public.
... faudrait développer celà un peu plus, si tu le peux.Je pense que tout part de la facon dont on lit une partition, car c'est à ce moment qu'on commence à mémoriser en privilégiant tel ou tel aspect de la mémoire. La maniere de déchiffrer conditionnerait donc fortement la facon de mémoriser la piece.
Exactement !!Samson a écrit :C'est vrais que si on est bon lecteur, on a deux techniques de jeu : celle de la lecture, et celle du "par coeur" travaillé.
Tout se complique !