elenajalan a écrit : ↑dim. 04 févr., 2024 12:23
@ Chtilli : J'espérais ton passage, car comme le disait ta signature, tu aimes la "Chopinie", ce beau pays mystérieux, contrasté, entre ciel et terre... Merci pour ton écoute et ton avis, ça fait plaisir
J'ai une fâcheuse tendance à rarement cliquer sur un fil quand je ne connais pas la pièce (ce qui est idiot car je ne connais pas 90 % du répertoire), alors que c'est souvent une source de belles découvertes, comme cette Polonaise, faut que je corrige ça...
Le prochain Chopin : Le Nocturne Op.9.1 Ca va être coton mais il y a un an il me semblait plus difficile. On
Hâte d'entendre le nocturne, le Ständchen aussi (au moins ça c'est des tubes que je connais )
elenajalan a écrit : ↑sam. 03 févr., 2024 19:29
Merci de ton aide, Guillaume ! Alors oui je l'avoue, ce n'est pas du tout un oubli pour le pouce mais le fait que... je n'y arrive pas
Mais peut-être que si je joue les doubles comme des doubles pas trop serrées ça ira mieux ? Faut que je le refasse aussi plus sotto voce au début.
Si ca t'intéresse, pour le travail des octaves tu peux essayer les pistes suivantes :
Travailler en octaves brisées (MG seule)
Travailler avec la MD, en jouant uniquement les 5 (et en gardant l'emprunte de l'octave)
Travailler avec la MD, en jouant uniquement les Pouces (et en gardant l'emprunte de l'octave)
travailler lentement tes octaves en essayant un petit mouvement de rebond du poignet
Toi qui adore Liszt, ne fais pas l'impasse sur le travail des octaves... il aimait bien en mettre 2 ou 3 par ci par là...
elenajalan a écrit : ↑sam. 03 févr., 2024 19:29
Merci de ton aide, Guillaume ! Alors oui je l'avoue, ce n'est pas du tout un oubli pour le pouce mais le fait que... je n'y arrive pas
Mais peut-être que si je joue les doubles comme des doubles pas trop serrées ça ira mieux ? Faut que je le refasse aussi plus sotto voce au début.
Si ca t'intéresse, pour le travail des octaves tu peux essayer les pistes suivantes :
Travailler en octaves brisées (MG seule)
Travailler avec la MD, en jouant uniquement les 5 (et en gardant l'emprunte de l'octave)
Travailler avec la MD, en jouant uniquement les Pouces (et en gardant l'emprunte de l'octave)
travailler lentement tes octaves en essayant un petit mouvement de rebond du poignet
Toi qui adore Liszt, ne fais pas l'impasse sur le travail des octaves... il aimait bien en mettre 2 ou 3 par ci par là...
Mille mercis !
Laurent me les fera travailler en temps voulu (après les arpèges). On a commencé par les gammes et on attaque tout juste le B-A-BA des arpèges avec le 3ème ex de Czerny. Donc ton aide me sera utile car le moment venu risque de venir dans pas mal de temps !
rzn a écrit : ↑sam. 03 févr., 2024 19:35
Wah, super, et le piano et la pianiste ! On perçoit bien tout le plaisir que tu as à la jouer. J'ai été tellement embarquée que je n'ai repéré le matou que peu avant la fin. Par lui aussi le Bechstein a l'air complètement adopté
Merci de ton retour Rzn ! Oui c'est un plaisir de commencer à la jouer avec un peu plus de liberté tout en essayant de bien coller au texte. L'étape magique et longue durée : le peaufinage, le travail des trucs qui résistent et la recherche de l'expressivité, la meilleure étape après le travail fastidieux de la mise en place. L'étape ultime et idéale serait de la jouer sans réfléchir du tout...
Bonjour Elena.
Je ne connais pas ce chopin. Mais je trouve que la pièce va vraiment bien avec ce piano qui a vraiment des basses superbes. J’ai trouvé que le morceau se tenait très bien.
Un petit truc pas mal mais a doser: dans les octaves MG tu peux créer des amplitudes sonores en jouant avec le 1 et le 5. Quand le son monte: faire ressortir le 1, quanf la melodie descend faire ressortir le 5. C’est mineur mais cela donne suivant les morceaux de tres bons effets et ajoute a la dynamique
Hier soir, en revenant tard du concert exceptionnel de Bertrand Chamayou, bien que devant me lever tôt, j'ai voulu jouer un petit peu, et mon chat est descendu en plein Prélude 4 de Chopin, après avoir joué avec la plante durant le début, cela a fini par achever ma concentration ; j'essaierai de refaire (sans le chat) un enregistrement sur ce piano de ce Prélude qui le fait vraiment sonner autrement.
elenajalan a écrit : ↑jeu. 08 févr., 2024 10:10
Hier soir, en revenant tard du concert exceptionnel de Bertrand Chamayou, bien que devant me lever tôt, j'ai voulu jouer un petit peu, et mon chat est descendu en plein Prélude 4 de Chopin, après avoir joué avec la plante durant le début, cela a fini par achever ma concentration ; j'essaierai de refaire (sans le chat) un enregistrement sur ce piano de ce Prélude qui le fait vraiment sonner autrement.
Trop drôle, ton chat est un véritable connaisseur de l'harmonie. Tu joues un accord de F#/basse E et ton chat a décidé d'y apporter un côté plus tragique en rajoutant de la profondeur avec ce rajout d'une basse de Bb ! Basse qui par résonance, donne une autre belle couleur dans l'accord suivant. Chapeau
Lol, mais quel sens musical ce chat !
Vous pourriez former un bon duo. Mais si tu lui demandes, il va te regarder d’un air supérieur comme seul les félins peuvent faire, lever la queue et tourner le dos à ta proposition.
Voici une version du moment qui conclut un travail très fastidieux sur ce magnifique morceau que j'adore mais qui m'a souvent profondément découragée. J'explique : autrefois, l'année de mes 19 ans, j'ai voulu reprendre le piano arrêté en début de 5ème. J'ai eu une année de cours (8 mois en fait) en cours particuliers avec un prof de conservatoire génial, mais l'année d'après je me suis retrouvée sans prof. J'avais alors essayé de déchiffrer ce morceau bien trop difficile pour moi car j'avais flashé dessus lors d'une audition organisée par mon prof. A ma reprise du piano il y a peu, je l'ai réouvert et quand je l'ai proposé au site de cours en ligne JJDP.com, je me suis fait dégommer méchamment. Heureusement ce forum m'a encouragée à le reprendre. Puis on l'a travaillé récemment avec mon prof.
Et là, j'ai dû changer : la plupart des doigtés, la pédale, certaines fausses notes et/ou notes manquantes dans les accords, et surtout, ma grosse bête noire : les pb de rythme (les noires pointées trop courtes en particulier). C'est bête mais sur ma partition (de 4 pages) ces notes sont serrées dans la mesure (la partition de mon prof fait 6 pages) donc je pense que ça a accru mon pb (tout se passe dans le cerveau). Le souci c'est que je n'avais pas déchiffré cette pièce avec méthode puisque je n'avais pas de méthode : donc pas de décompte des temps à voix haute, pas de métronome.
Bilan : désapprendre un morceau qu'on a dans les doigts et tout refaire est pire que déchiffrer un morceau tout neuf. C'est un peu comme les travaux d'une maison : travailler sur des murs nus et lisses, c'est mieux que devoir poncer la peinture, refaire les enduits, etc... Bref il y a encore bcp de pb à régler dans ce Clair de lune. Désormais je compte sur la confiance qui se construit, et le travail technique des arpèges tout juste commencé, avec le Czerny n°3, pour l'améliorer plus tard. Je suis à des années lumière de la superbe version de mon prof ou de celle de Cho que j'adore aussi, dont il se dégage un calme, une sérénité ! Mais c'est Cho... Quand mon prof m'a dit que je pouvais le laisser de côté, j'ai limite bondi de joie. On a tellement bossé sur les erreurs de rythme que j'avais hâte de passer à un déchiffrage d'une toute nouvelle pièce, qui va certes me demander de l'énergie, mais quel bonheur de partir de zéro ! On va dire que j'aurai réussi au moins une chose avec ce maudit Clair de lune : ne pas l'abandonner quand j'ai eu envie mille fois de le faire... Merci de votre lecture / ressenti perso à l'écoute.
PS : ma muse inspiratrice est restée juchée sur le piano (elle dormait pendant le 1er enregistrement ; celui-ci est le 2ème, je voulais plus rentrer dans le morceau, moins regarder la partition).
re-PS : la plante tient bon (un Monstera qui en a vu d'autres !)
Bravo Elenajalan. Le travail de déconstruction et de reconstruction n’a pas dû être facile. C’est déjà un très beau résultat que tu nous proposes avec une très belle sensibilité.
Tu touches ma corde sensible car j’affectionne particulièrement ce morceau.
elenajalan a écrit : ↑lun. 19 févr., 2024 10:23
Bilan : désapprendre un morceau qu'on a dans les doigts et tout refaire est pire que déchiffrer un morceau tout neuf. C'est un peu comme les travaux d'une maison : travailler sur des murs nus et lisses, c'est mieux que devoir poncer la peinture, refaire les enduits, etc... Bref il y a encore bcp de pb à régler dans ce Clair de lune.
Bravo Elena, félicitations !
Une jolie pièce comme celle là, ce serait dommage de se priver du plaisir de la jouer
En ce qui me concerne, j'ai tendance à ne rien prendre pour acquis et à remettre en permanence la matière musicale sur l'établi. Je considère que la musique est (un peu) le reflet de (notre âme ?). A ce titre elle est en évolution permanente. La matière musicale doit donc être suffisamment maléable, souple et flexible (tout comme notre corps) pour se plier à notre humeur du jour et du moment. Tu as entre les doigts une matière musicale idéale que tu commences vraiment à maîtriser. Mastique là, n'hésite pas à la tordre et à la déconstruire, joue la à l'envers...(non je plaisante mais presque...). Que cette matière fasse corps avec ton corps comme les mots de l'acteur font corps avec lui
Bonne ballade heureuse pianiste
Vraiment pas le plus facile de reprendre avec un prof un morceau qu'on a bossé tout seul, parce que ça nécessite souvent de désapprendre dans un premier temps, accepter qu'on y arrive moins bien avec un nouveau geste par exemple. Tu t'en sors très bien, bravo pour la pugnacité
Tu peux être fière de toi, c'est une belle version. Je trouve que dans Debussy il faut souvent penser penser en "directions" pour trouver le phrasé, notamment dans les premières mesures, et cet aspect là est bien senti dans ton enregistrement.
Quelle est ton futur morceau ?
elenajalan a écrit : ↑lun. 19 févr., 2024 10:23
Voici une version du moment qui conclut un travail très fastidieux sur ce magnifique morceau que j'adore mais qui m'a souvent profondément découragée.
Eh bien, c'est une magnifique leçon de ténacité et de résistance devant l'adversité que tu nous témoignes.
Bravo bravo. Tu nous offres un superbe moment de musique, qui coule de source. Top