Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
- Christof
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Elle était l'invitée de France Inter hier à l'émission La récréation :
https://www.franceinter.fr/emissions/la ... vrier-2017
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Modifié en dernier par Christof le jeu. 02 juil., 2020 20:35, modifié 1 fois.
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Bonjour,
J''ai soigneusement re-parcouru tout ce fil afin de ne pas faire de redites par rapport à des ouvrages cités.... (par parenthèse, le Novecento de Barrico m'avait beaucoup plu... et aussi le Lang lang pour son univers impitoyable avec son père....).
Ayant la chance à Boul'Bill', ville de conservatoire, d'avoir à "ma" médiathèque centrale Landowski un départment musique hyper-riche en livres, films, cd, dvd, je peux emprunter un max' mais ce que j'ai chez moi est d'une autre nature, et je ne citerai que deux ouvrages qui pour moi sont des monuments, bien sûr ne concernant pas que le piano, mais la musique, la création, etc..
- La Correspondance de Mozart, chez Fayard, à la première lecture tant de passages m'ont amenée au bord des larmes...... (ne nous attardons pas sur les côtés "TOC" (troubles obsessionnels compulsifs - contrepèteries et incongruités qui partaient en fusée), mais quand il parle de sa création, de son écriture, de sa certitude que sa musique est ce qu'elle doit être...... C'est (pour moi) bouleversant..
- Ecrits sur la musique de Georges Bernard SHAW : celui-ci fut 50 ans critique musical avec des billets hebdomadaires ou quotidiens, et je vous garantis que lors de la première lecture dans le métro (on peut lire chaque critique séparément selon le sujet), il m'arrivait de partir en fou-rire incoercible, l'humour et la vacherie de Shaw n'ayant d'égal que la justesse de ses observations que l'on pourrait transposer dans l'époque actuelle (travers ce chanteurs, de solistes, de chefs, etc....). En revanche quand il admire, il admire.
Ces deux ouvrages, de collections "souples" (Shaw dans la collection souple "Bouquins") sont tout ravagés par mes multiples passages.... c'est comme un bon vin ou dessert que de temps en temps on aurait envie de savourer. travaillant actuellement depuis mars 2017, l'Impromptu D. 999 n° 3 de Schubert, j'ai cherché "Schubert" dans la table des matières et n'ai trouvé qu'une critique intitulée "Pauvre Schubert". Je n'en dis pas plus.
Au delà de la "férocité" il a souvent raison: ayant écrit une critique: "Je hais le Requiem allemand" de Brahms, je me souviens qu'il y a une dizaine d'années à Pleyel j'assistais à ce Requiem et qu'est-ce que je me suis em.... bêtée au point de n'avoir plus qu'une obsession, de ressortir toutes mes versions CD et DVD du requiem de Verdi ou de Mozart....
Nous sommes la veille du 23 avril, à tout hasard j'ai rejoué Glory Halleluiah au cas où les résultats me conviendraient, et sinon au disque je ne vois pour les mêmes motifs que Callas en 1947 dans l'air (le premier) de Lady Macbeth..... Histoire de contrer un peu les voisins amateurs de PSG et d'autres d'aboiements de chien à tous moments de la journée et du soir!
Mauvais esprit, Tatafanfan !
J''ai soigneusement re-parcouru tout ce fil afin de ne pas faire de redites par rapport à des ouvrages cités.... (par parenthèse, le Novecento de Barrico m'avait beaucoup plu... et aussi le Lang lang pour son univers impitoyable avec son père....).
Ayant la chance à Boul'Bill', ville de conservatoire, d'avoir à "ma" médiathèque centrale Landowski un départment musique hyper-riche en livres, films, cd, dvd, je peux emprunter un max' mais ce que j'ai chez moi est d'une autre nature, et je ne citerai que deux ouvrages qui pour moi sont des monuments, bien sûr ne concernant pas que le piano, mais la musique, la création, etc..
- La Correspondance de Mozart, chez Fayard, à la première lecture tant de passages m'ont amenée au bord des larmes...... (ne nous attardons pas sur les côtés "TOC" (troubles obsessionnels compulsifs - contrepèteries et incongruités qui partaient en fusée), mais quand il parle de sa création, de son écriture, de sa certitude que sa musique est ce qu'elle doit être...... C'est (pour moi) bouleversant..
- Ecrits sur la musique de Georges Bernard SHAW : celui-ci fut 50 ans critique musical avec des billets hebdomadaires ou quotidiens, et je vous garantis que lors de la première lecture dans le métro (on peut lire chaque critique séparément selon le sujet), il m'arrivait de partir en fou-rire incoercible, l'humour et la vacherie de Shaw n'ayant d'égal que la justesse de ses observations que l'on pourrait transposer dans l'époque actuelle (travers ce chanteurs, de solistes, de chefs, etc....). En revanche quand il admire, il admire.
Ces deux ouvrages, de collections "souples" (Shaw dans la collection souple "Bouquins") sont tout ravagés par mes multiples passages.... c'est comme un bon vin ou dessert que de temps en temps on aurait envie de savourer. travaillant actuellement depuis mars 2017, l'Impromptu D. 999 n° 3 de Schubert, j'ai cherché "Schubert" dans la table des matières et n'ai trouvé qu'une critique intitulée "Pauvre Schubert". Je n'en dis pas plus.
Au delà de la "férocité" il a souvent raison: ayant écrit une critique: "Je hais le Requiem allemand" de Brahms, je me souviens qu'il y a une dizaine d'années à Pleyel j'assistais à ce Requiem et qu'est-ce que je me suis em.... bêtée au point de n'avoir plus qu'une obsession, de ressortir toutes mes versions CD et DVD du requiem de Verdi ou de Mozart....
Nous sommes la veille du 23 avril, à tout hasard j'ai rejoué Glory Halleluiah au cas où les résultats me conviendraient, et sinon au disque je ne vois pour les mêmes motifs que Callas en 1947 dans l'air (le premier) de Lady Macbeth..... Histoire de contrer un peu les voisins amateurs de PSG et d'autres d'aboiements de chien à tous moments de la journée et du soir!
Mauvais esprit, Tatafanfan !
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Fox Mulder
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- jean-séb
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
J'ai le Shaw aussi, dans cette même collection "Bouquins" et je confirme que c'est un régal. C'est bizarre, mais je me suis aussi souvent embêté au Requiem allemand de Brahms, que j'ai pourtant chanté (en choriste) plusieurs fois.
- ludoain01
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Après avoir dévoré en point de temps la trilogie de Bjnornstadt, (et sa société des jeunes pianistes), je me suis lancé dans
"Wunderkind" Une brique car au final peu d'action, tout se passe dans un même lieu quasiment (conservatoire pour enfant doué mais qui fait office d'école et même de dortoir pour notre héros) avec comme seule ouverture sur l'extérieur la vision de "derrière" une fenêtre. J'exagère un peu mais pas beaucoup. Une claque pour l'ex-régime communiste de la période juste avant la tombée du mur, qui en prend pour son grade (et à juste titre), mais un héros dont on a du mal à s'attacher. Au final on est presque soulagé une fois la dernière page terminée.
Ensuite plus léger dans tous les sens du terme: Horowitz, "l'intranquille" Sans grand intérêt certainement pour celui qui connaît bien Horowitz, il n'apprendra sans doute rien de plus. Mais divertissant sans plus. Gros bémol: son prix, quasi 19€ pour un livre dont le nombre de pages réelles de texte ne dépasse pas les 160 pages et sous un format de livre de poche à peine plus grand...
Et dernièrement je termine "L'écharde" de Renzo Rosso.
Une histoire d'un pianiste approchant la soixantaine et qui prend conscience qu'il vieillit. Une histoire de l'entres deux guerres, en Italie, à Trieste, sur fond d'une histoire d'amour quasi platonique avec une de ses élève bien plus jeune et sans issue. En arrière mais alors en très arrière plan, sa préparation pour une dernière représentation avec entre autre au programme la sonate op 106 "Hammerklavier" de Ludwig Van.
Il n'y a pourtant que 262 pages mais les chapitres sont longs, très longs, et on est dans la narration poussée à l'extrême. J'ai eu vraiment énormément de mal à rentrer dans l'histoire, le fil narrateur est sans cesse interrompu et les dialogues entres les quelques (très peu) personnages sont trop rares. Des tournures de phrase parfois très (trop) compliquées et le sentiments de lires des pages sans que cela n'apporte rien à l'histoire (très souvent). Ce livre date de 1963 tout de même!
Enfin au programme: "la démesure" de Céline Raphael. Une histoire vraie... Reste plus qu'à le lire...
Bref, content d'être arrivé au bout, un livre qui ne fera pas date dans ma mémoire.
"Wunderkind" Une brique car au final peu d'action, tout se passe dans un même lieu quasiment (conservatoire pour enfant doué mais qui fait office d'école et même de dortoir pour notre héros) avec comme seule ouverture sur l'extérieur la vision de "derrière" une fenêtre. J'exagère un peu mais pas beaucoup. Une claque pour l'ex-régime communiste de la période juste avant la tombée du mur, qui en prend pour son grade (et à juste titre), mais un héros dont on a du mal à s'attacher. Au final on est presque soulagé une fois la dernière page terminée.
Ensuite plus léger dans tous les sens du terme: Horowitz, "l'intranquille" Sans grand intérêt certainement pour celui qui connaît bien Horowitz, il n'apprendra sans doute rien de plus. Mais divertissant sans plus. Gros bémol: son prix, quasi 19€ pour un livre dont le nombre de pages réelles de texte ne dépasse pas les 160 pages et sous un format de livre de poche à peine plus grand...
Et dernièrement je termine "L'écharde" de Renzo Rosso.
Une histoire d'un pianiste approchant la soixantaine et qui prend conscience qu'il vieillit. Une histoire de l'entres deux guerres, en Italie, à Trieste, sur fond d'une histoire d'amour quasi platonique avec une de ses élève bien plus jeune et sans issue. En arrière mais alors en très arrière plan, sa préparation pour une dernière représentation avec entre autre au programme la sonate op 106 "Hammerklavier" de Ludwig Van.
Il n'y a pourtant que 262 pages mais les chapitres sont longs, très longs, et on est dans la narration poussée à l'extrême. J'ai eu vraiment énormément de mal à rentrer dans l'histoire, le fil narrateur est sans cesse interrompu et les dialogues entres les quelques (très peu) personnages sont trop rares. Des tournures de phrase parfois très (trop) compliquées et le sentiments de lires des pages sans que cela n'apporte rien à l'histoire (très souvent). Ce livre date de 1963 tout de même!
Enfin au programme: "la démesure" de Céline Raphael. Une histoire vraie... Reste plus qu'à le lire...
Bref, content d'être arrivé au bout, un livre qui ne fera pas date dans ma mémoire.
- ludoain01
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Oups, j'ai interverti les deux dernières phrases....
- Marie-france
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
J'ai lu "La démesure". C'est une histoire franchement épouvantable!
- ludoain01
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Effectivement ça en à l'air, je viens de commencer les 50 ères pages et je n'ose imaginer la suite... ça donne froid dans le dos.Marie-france a écrit :J'ai lu "La démesure". C'est une histoire franchement épouvantable!
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
jean-séb a écrit :J'ai le Shaw aussi, dans cette même collection "Bouquins" et je confirme que c'est un régal. C'est bizarre, mais je me suis aussi souvent embêté au Requiem allemand de Brahms, que j'ai pourtant chanté (en choriste) plusieurs fois.
On doit avoir quelques gènes communs ! Parlant de choristes, deux amies de mon groupe de randonnée sont choristes dans le choeur MUSICANTI, et en juin prochain, le programme du récital est "Le requiem allemand". leur chef de choeur est excellent, mais .... C'est le Requiem allemand..... Et en même temps ils ont une pianiste-organiste accompagnatrice qui est excellente car ils se produisent dans des églises sur Paris ! je verrai...
Bon dimanche (!)
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- ludoain01
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Marie-france a écrit :J'ai lu "La démesure". C'est une histoire franchement épouvantable!
Je viens de terminer ce livre.
Une histoire épouvantable, effectivement, j'invite tous les lecteurs de PM à lire ce livre, à tous les parents et professeurs des écoles et de pianos également. Un livre marquant, bouleversant, écrit avec beaucoup de pudeur. Difficile de trouver les mots justes face à l'horreur.... je n'en dirai donc pas plus.
On ne peut qu'être admiratif envers cette femme qu'elle est maintenant (Céline Raphael) et petite fille qu'elle était, courageuse et persévérante. Chapeaux bas
- Arabesque44
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Vous me faites de la peine tous les deux...Tatafanfan a écrit :jean-séb a écrit :J'ai le Shaw aussi, dans cette même collection "Bouquins" et je confirme que c'est un régal. C'est bizarre, mais je me suis aussi souvent embêté au Requiem allemand de Brahms, que j'ai pourtant chanté (en choriste) plusieurs fois.
On doit avoir quelques gènes communs ! Parlant de choristes, deux amies de mon groupe de randonnée sont choristes dans le choeur MUSICANTI, et en juin prochain, le programme du récital est "Le requiem allemand". leur chef de choeur est excellent, mais .... C'est le Requiem allemand..... Et en même temps ils ont une pianiste-organiste accompagnatrice qui est excellente car ils se produisent dans des églises sur Paris ! je verrai...
Bon dimanche (!)
"Un Requiem Allemand" est évidemment très différent des Requiem de Mozart, de Fauré, de Verdi. Ce n'est pas une "messe de requiem" avec sa succession de pièces liturgiques. Cette œuvre est d'une profondeur bouleversante, mais à ne pas conseiller à un dépressif.
Je l'avais découverte il y a bien longtemps avec l'enregistrement légendaire de Klemperer, Fischer-Diskau et E.Schwartzkopff. Depuis que j'ai exhumé mes vieux vinyles, c'est l'un des rares que j'ai pris le temps d'écouter, l'émotion est intacte et même amplifiée.
"En même temps" ( belle expression pré-présidentielle) vu du côté des choristes, un requiem "classique" (et en latin, catho, quoi! ) doit être plus plaisant à monter.
Côté "lecture"
La "démesure" paru en poche, oui je vais certainement l'acheter.
Je viens de lire "crescendo" de Catherine David, et ai partagé pas mal de choses avec l'auteur, mais sans en retirer grand-chose au final.
- jean-séb
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Non, tu te trompes. Les choristes des chœurs qui montent le Requiem allemand ont généralement déjà dans la bouche de nombreuses œuvres en allemand : si je pense à ce que j'ai moi-même chanté en allemand avec un immense plaisir, il y avait énormément de Bach, du Haydn (les Saisons, La Création), du Beethoven (le Christ au Mont des Oliviers ou la 9e symphonie), une flopée de Schubert et de Schumann, Brahms lui-même (entre autres la bouleversante Rhapsodie pour contralto et voix d'homme) et beaucoup d'autres moins connus. Ce n'est donc pas un problème de langue !Arabesque44 a écrit :"En même temps" ( belle expression pré-présidentielle) vu du côté des choristes, un requiem "classique" (et en latin, catho, quoi! ) doit être plus plaisant à monter.
Mais, j'en ai encore fait l'expérience la semaine dernière en assistant à un concert où l'on donnait de Requiem allemand (tu vois, j'essaie de me soigner), là, je fais un blocage, je trouve l’œuvre lourde, emberlificotée, sans élan en dehors d'un ou deux passages (dont un d'ailleurs où l'on retrouve la beauté de la Rhapsodie). Cela dit, cela tient aussi beaucoup à l'interprétation et un grand amateur de ce Requiem qui m'accompagnait m'a confirmé qu'il s'était aussi ennuyé tout au long de cette... exécution.
- Arabesque44
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Non, je ne pensais pas à un blocage linguistique ( l'allemand est une langue parfaite pour le chant) j'évoquais plutôt l'opposition des caractères luthérien vs catholique.
Je ne connais que la version discographique que j'ai mentionnée, je crois tout simplement qu'elle est véritablement magique et que c'est ce qui m'a fait aimer cette œuvre malgré ses longueurs et ses quelques pesanteurs.
Je ne connais que la version discographique que j'ai mentionnée, je crois tout simplement qu'elle est véritablement magique et que c'est ce qui m'a fait aimer cette œuvre malgré ses longueurs et ses quelques pesanteurs.
- jean-séb
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Ben dis donc, moi qui suis un fervent admirateur de Bach, il n'y a pas plus luthérien pourtant !Arabesque44 a écrit :Non, je ne pensais pas à un blocage linguistique ( l'allemand est une langue parfaite pour le chant) j'évoquais plutôt l'opposition des caractères luthérien vs catholique.
http://www.paroisse-lutherienne-saintje ... mple/40-2/
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Encore une fois, j'adhère à ce qu'écrit Jean Séb concernent ce Requiem allemand. José Van Dam chantait quand-je l'ai entendu à Pleyel, et ça ne m'a pas empêchée de m'ennuyer.... (je n'irai pas jusqu'à écrire "Je hais... comme le fit Shaw,mais c'était un humoriste sarcastique!). moisirent faire, je ne suis ni catho, ni luthérienne, rien du tout, je me place purement du pont de vu de mon ressenti émotionnel... (chez moi j'a au disque la version Schwarzkopf, Fischer-Diskau, direction Klemperer, que du beau monde !)..... Il va falloir ouvrir un fil sur le requiem Allemand ?jean-séb a écrit :Non, tu te trompes. Les choristes des chœurs qui montent le Requiem allemand ont généralement déjà dans la bouche de nombreuses œuvres en allemand : si je pense à ce que j'ai moi-même chanté en allemand avec un immense plaisir, il y avait énormément de Bach, du Haydn (les Saisons, La Création), du Beethoven (le Christ au Mont des Oliviers ou la 9e symphonie), une flopée de Schubert et de Schumann, Brahms lui-même (entre autres la bouleversante Rhapsodie pour contralto et voix d'homme) et beaucoup d'autres moins connus. Ce n'est donc pas un problème de langue !Arabesque44 a écrit :"En même temps" ( belle expression pré-présidentielle) vu du côté des choristes, un requiem "classique" (et en latin, catho, quoi! ) doit être plus plaisant à monter.
Mais, j'en ai encore fait l'expérience la semaine dernière en assistant à un concert où l'on donnait de Requiem allemand (tu vois, j'essaie de me soigner), là, je fais un blocage, je trouve l’œuvre lourde, emberlificotée, sans élan en dehors d'un ou deux passages (dont un d'ailleurs où l'on retrouve la beauté de la Rhapsodie). Cela dit, cela tient aussi beaucoup à l'interprétation et un grand amateur de ce Requiem qui m'accompagnait m'a confirmé qu'il s'était aussi ennuyé tout au long de cette... exécution.
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- ludoain01
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
"...Il va falloir ouvrir un fil sur le requiem Allemand ?..."
oui c'est peut peut-être une bonne idée car on est un peu hors sujet non? Le coin lecture
oui c'est peut peut-être une bonne idée car on est un peu hors sujet non? Le coin lecture
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Oui et non, c'est parti de ce que j'ai recommandé le livre compilant les 50 années de critiques musicales par G.B. Shaw, en mentionnant la critique "Je hais le Requiem allemand... " par l'auteur et moi aussi, et là dessus Jean-Séb a présenté des sentiments identiques, etc..... Voilà pour l'historique de ce "pseudo-glissement !ludoain01 a écrit :"...Il va falloir ouvrir un fil sur le requiem Allemand ?..."
oui c'est peut peut-être une bonne idée car on est un peu hors sujet non? Le coin lecture
Bonne journée bien arrosée...
Tatafanfan
Bien arrosée par ce qui tombe du ciel, du moins en Ile de France.....
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Et pure coïncidence, je rouvre ma page Facebook et je trouve l'affiche duChoeur Musicanti dont je parle un peu plus haut, et qui précisément donnera deux soirs de suite le requiem Allemand. Ils chantent toujours au profit d'organisations caritatives, je les vois personnellement au moment de Noel à la Fondation d'Auteuil (ex-orphelins d'Auteuil). Pur plaisir de reprendre sous la direction remarquable et humoristique du chef de choeur anglais tous les grands classiques de Noel (si c'est en anglais on a les paroles distribuées sur les chaises) tout cela dans l'église de la Fondation, à son bénéfice (ils ont presque 15 000 enfants en difficultés).
j'espère pouvoir mettre l'affiche, et après la discussion sur ce requiem allemand peut-être qu'un modérateur pourra la transposer dans la rubrique événements, etc......
Si c'est plus justifié de le faire, merci d'avance!
Tatafanfan
j'espère pouvoir mettre l'affiche, et après la discussion sur ce requiem allemand peut-être qu'un modérateur pourra la transposer dans la rubrique événements, etc......
Si c'est plus justifié de le faire, merci d'avance!
Tatafanfan
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- Le requiem allemand de Brahms présenté par le choeur Musicanti
- 18221704_1335643309846638_1554115389022336184_n.jpg (38.07 Kio) Vu 5281 fois
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Pardon si ce livre a déjà été cité, mais je lis avec délice " 88 Notes pour piano solo" de Jean-Pierre Thiollet et je vous le recommande chaleureusement.
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Cherchant quelques idées de lectures estivales (super tous ces titres cités.... mais comment ça la société des jeunes pianistes à eu une suite ?!...)
Je viens de terminer un livre que j'ai vraiment adoré: "les dieux du tango" de Carolina Robertis. C'est un roman mais on y retrouve l'univers du tango côté musicien au début du siècle. Une femme italienne débarquant en argentine avec un violon dont elle n'a "normalement" pas le droit de jouer en public... Elle découvre le Tango et se travestit en homme pour pouvoir jouer ....Je n'en dis pas plus... c'est poignant; on entend à travers les ligne cette musique passionnée.
Je viens de terminer un livre que j'ai vraiment adoré: "les dieux du tango" de Carolina Robertis. C'est un roman mais on y retrouve l'univers du tango côté musicien au début du siècle. Une femme italienne débarquant en argentine avec un violon dont elle n'a "normalement" pas le droit de jouer en public... Elle découvre le Tango et se travestit en homme pour pouvoir jouer ....Je n'en dis pas plus... c'est poignant; on entend à travers les ligne cette musique passionnée.
- Christof
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Re: Le coin lecture (technique, biographie,romans, etc)
Je ne crois pas vous avoir déjà parlé de ce livre... "Manuel El Negro", de David Fauquemberg.
Il intéressera tous les passionnés (ou non) de flamenco. C'est un roman autour de ce thème. Mais si j'en parle ici, c'est parce qu'il s'agit pour moi du livre d'un véritable écrivain, un vrai de vrai, qui a le goût de la langue, de sa musique et de son rythme. Envie de vous donner le goût de le lire, parce que lorsque David Fauquemberg écrit, il sait de quoi il parle : le flamenco est une de ses passions depuis près de vingt-cinq ans. Et que faire de mieux pour écrire un tel souffle que d'aller poser son sac pendant plusieurs années (en fait en plusieurs épisodes) en Andalousie, vivre avec les acteurs de cette musique?
"L’immersion était indispensable, je l’ai compris dès le début, car si je pressentais la force du sujet, tout cela restait vague : l’intensité de cette musique, sa densité, son émotion, ce sont des choses trop abstraites pour bâtir un récit dessus. La force d’un roman repose sur ses personnages qui, pour reprendre le mot de William Faulkner, doivent être « de chair et de sang, si réels qu’ils portent une ombre ». Et pour construire de tels personnages, capables d’incarner le flamenco, il fallait aller voir de près les hommes et les femmes qui consacrent leur existence à cet art, vivre à leurs côtés, découvrir quels étaient leurs rêves, leurs déceptions, leurs joies, sentir toutes ces choses pour pouvoir les retranscrire. Le flamenco, plus qu’une musique, est un art de vivre, une vision enchantée du monde où l’amour du beau et de la poésie l’emporte sur l’argent, la gloire, divinités contemporaines. Tout cela, il fallait le vivre pour pouvoir l’écrire.", explique l'auteur (...)"L’Andalousie est l’un des rares endroits où à peine arrivé, dès la première fois, je me suis dit : « Tu es chez toi… » J’aime les Andalous, leur dignité, leur élégance, leur amour du beau geste, de la belle parole. S’il fallait choisir deux ou trois souvenirs des plus beaux souvenirs, je penserais sans doute à cette nuit de semaine sainte à Utrera, où le Christ des Gitans descendait la Calle Nueva. Les chants qu’il y avait ce soir-là… Certains matins de marche, aussi, dans les monts embrumés de la Sierra de Aracena ; les fins d’après-midi à la Maestranza de Séville, pendant la féria. Il y aurait enfin tous ces moments de grâce dans les cafés, les colmaos de Jerez, chez Agustín au bar Arco de Santiago, et ces nuits de juergas d’où l’on ressort à l’aube, brisé, avec l’impression de flotter à dix centimètres".
Ce livre est pour moi une merveille. On y trouve avec les mots toute l'âme du flamenco, ses sonorités lancinantes, la douleur viscérale, la fêlure qui vous pince le coeur. Dans un fil, j'avais posé la question "Les mots peuvent-ils dire la musique" : ce livre montre que oui, mille fois oui !
"J’avais un son en tête, celui de la musique bien sûr, mais aussi des conversations si belles qu’ont les flamencos, avec cet art de l’image juste, de la formule simple et efficace, souvent inoubliable. Et puis, un roman qui se passe dans le flamenco se devait de faire entrer l’espagnol dans le français. C’est le moyen aussi, de rafraîchir ma propre langue, de lui faire dire des choses qu’on n’y a jamais lues – se sentir « à son goût », c’est très différent de se sentir bien ou « à son aise », il y a une connotation de saveur, de plaisir esthétique qu’une autre expression ne saurait rendre."
Présentation du livre, par David Fauquemberg (en vidéo)
Je n'hésite pas à vous mettre ici le début du roman :
" Manuel El Negro était un homme. Les gens vous diront : singulier. Ils jugent sans entendre. Paroles de sourd, fracas du Diable ! Pardonnez tant de certitude; c'est que je pense en musicien. Vous ne me connaissez pas : je suis Melchior de la Peña, guitariste flamenco. Les années de scène m'ont appris qu'il ne sert à rien de forcer son jeu au milieu du vacarme. Pour être écouté, il faut effleurer le silence. Depuis que je vis retiré, je fuis le jour et sa rumeur, je dénoue mes nattes de sparte à l'heure où la lumière aveugle. J'attends la nuit, et je compose.
Un ami, disait le poète, c'est soi-même sous un autre cuir. En vous racontant Manuel, je parlerai de moi. Que fait-on jamais rien d'autre ? J'ai la mémoire fidèle, le mensonge en horreur, n'allez pas pour autant me croire les yeux fermés. Je suis pareil à l'hérétique de ce couplet sans âge que les flamencos andalous cadencent en buléria :
Dans mes confessions je ne puis
Que livrer ce qui m'apparaît
Ce n'est pas le vrai que je dis
Comme je la conçois, la vie de Manuel est traversée d'inconséquences et de contradictions, elle a les contours incertains, l'éclat brumeux d'un songe. Plutôt que les comprendre, j'aimerais vous faire sentir le monde que nous avons rêvé ensemble, la musique, les émotions, un océan de choses. Mes pauvres mots, sans doute, en seront incapables. Le récit que je vais vous faire tiendrait en ces trois-là : Manuel était cantaor. Certains chanteront mieux que lui mais plus gitan, pas un. L'écho de Manuel, quand il se sentait à son goût, vingt ans après j'en tremble encore. Le chant vous livrait l'homme. Je l'accompagnais, voilà tout.
Il intéressera tous les passionnés (ou non) de flamenco. C'est un roman autour de ce thème. Mais si j'en parle ici, c'est parce qu'il s'agit pour moi du livre d'un véritable écrivain, un vrai de vrai, qui a le goût de la langue, de sa musique et de son rythme. Envie de vous donner le goût de le lire, parce que lorsque David Fauquemberg écrit, il sait de quoi il parle : le flamenco est une de ses passions depuis près de vingt-cinq ans. Et que faire de mieux pour écrire un tel souffle que d'aller poser son sac pendant plusieurs années (en fait en plusieurs épisodes) en Andalousie, vivre avec les acteurs de cette musique?
"L’immersion était indispensable, je l’ai compris dès le début, car si je pressentais la force du sujet, tout cela restait vague : l’intensité de cette musique, sa densité, son émotion, ce sont des choses trop abstraites pour bâtir un récit dessus. La force d’un roman repose sur ses personnages qui, pour reprendre le mot de William Faulkner, doivent être « de chair et de sang, si réels qu’ils portent une ombre ». Et pour construire de tels personnages, capables d’incarner le flamenco, il fallait aller voir de près les hommes et les femmes qui consacrent leur existence à cet art, vivre à leurs côtés, découvrir quels étaient leurs rêves, leurs déceptions, leurs joies, sentir toutes ces choses pour pouvoir les retranscrire. Le flamenco, plus qu’une musique, est un art de vivre, une vision enchantée du monde où l’amour du beau et de la poésie l’emporte sur l’argent, la gloire, divinités contemporaines. Tout cela, il fallait le vivre pour pouvoir l’écrire.", explique l'auteur (...)"L’Andalousie est l’un des rares endroits où à peine arrivé, dès la première fois, je me suis dit : « Tu es chez toi… » J’aime les Andalous, leur dignité, leur élégance, leur amour du beau geste, de la belle parole. S’il fallait choisir deux ou trois souvenirs des plus beaux souvenirs, je penserais sans doute à cette nuit de semaine sainte à Utrera, où le Christ des Gitans descendait la Calle Nueva. Les chants qu’il y avait ce soir-là… Certains matins de marche, aussi, dans les monts embrumés de la Sierra de Aracena ; les fins d’après-midi à la Maestranza de Séville, pendant la féria. Il y aurait enfin tous ces moments de grâce dans les cafés, les colmaos de Jerez, chez Agustín au bar Arco de Santiago, et ces nuits de juergas d’où l’on ressort à l’aube, brisé, avec l’impression de flotter à dix centimètres".
Ce livre est pour moi une merveille. On y trouve avec les mots toute l'âme du flamenco, ses sonorités lancinantes, la douleur viscérale, la fêlure qui vous pince le coeur. Dans un fil, j'avais posé la question "Les mots peuvent-ils dire la musique" : ce livre montre que oui, mille fois oui !
"J’avais un son en tête, celui de la musique bien sûr, mais aussi des conversations si belles qu’ont les flamencos, avec cet art de l’image juste, de la formule simple et efficace, souvent inoubliable. Et puis, un roman qui se passe dans le flamenco se devait de faire entrer l’espagnol dans le français. C’est le moyen aussi, de rafraîchir ma propre langue, de lui faire dire des choses qu’on n’y a jamais lues – se sentir « à son goût », c’est très différent de se sentir bien ou « à son aise », il y a une connotation de saveur, de plaisir esthétique qu’une autre expression ne saurait rendre."
Présentation du livre, par David Fauquemberg (en vidéo)
Je n'hésite pas à vous mettre ici le début du roman :
" Manuel El Negro était un homme. Les gens vous diront : singulier. Ils jugent sans entendre. Paroles de sourd, fracas du Diable ! Pardonnez tant de certitude; c'est que je pense en musicien. Vous ne me connaissez pas : je suis Melchior de la Peña, guitariste flamenco. Les années de scène m'ont appris qu'il ne sert à rien de forcer son jeu au milieu du vacarme. Pour être écouté, il faut effleurer le silence. Depuis que je vis retiré, je fuis le jour et sa rumeur, je dénoue mes nattes de sparte à l'heure où la lumière aveugle. J'attends la nuit, et je compose.
Un ami, disait le poète, c'est soi-même sous un autre cuir. En vous racontant Manuel, je parlerai de moi. Que fait-on jamais rien d'autre ? J'ai la mémoire fidèle, le mensonge en horreur, n'allez pas pour autant me croire les yeux fermés. Je suis pareil à l'hérétique de ce couplet sans âge que les flamencos andalous cadencent en buléria :
Dans mes confessions je ne puis
Que livrer ce qui m'apparaît
Ce n'est pas le vrai que je dis
Comme je la conçois, la vie de Manuel est traversée d'inconséquences et de contradictions, elle a les contours incertains, l'éclat brumeux d'un songe. Plutôt que les comprendre, j'aimerais vous faire sentir le monde que nous avons rêvé ensemble, la musique, les émotions, un océan de choses. Mes pauvres mots, sans doute, en seront incapables. Le récit que je vais vous faire tiendrait en ces trois-là : Manuel était cantaor. Certains chanteront mieux que lui mais plus gitan, pas un. L'écho de Manuel, quand il se sentait à son goût, vingt ans après j'en tremble encore. Le chant vous livrait l'homme. Je l'accompagnais, voilà tout.
Modifié en dernier par Christof le lun. 03 févr., 2020 16:43, modifié 1 fois.