piano et mites au logis.
- alex2612
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- Mon piano : erard 3BIS X2 Pleyel 260 bosendorfer290
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piano et mites au logis.
l'astrologie c'est définitivement" niet" pour moi . Non pas que je ne pense pas que les astres ou (plutot la lune et le soleil) jouent un role important .mais ce baser sur un mode de calcule qui remonte a une observation des galaxie de - 2000 ans avant JC . je crie : " a l'arnaque".
par exemple dans mon Cas un 26 décembre . - 2000 je suis capricorne mais en 1964 je suis en fait sagitaire (avant de s'en servir).
eh oui il faut reculer votre date de naissance d'une dizaines de jours pour avoir votre "vrai signe zodiacal" .
en 4000 ans les galaxies se sont déplacées et nous aussi .
en revanche l'astronomie c'est passionant et associer cela avec la mythologie et les constellations encore plus . les enfants adorent ...
http://www.youtube.com/watch?v=jRoVu6N95ws.
pas mal cette musique .
allez une petite histoire pour commencer.
Bonsoir, amis des étoiles!
Revenons ce soir aux Dieux qui peuplent nos nuits et nous parlent du monde des premiers Hommes, nos pères et nos frères dans l'éternité, et tout particulièrement aux Gémeaux Castor et Pollux que l'hiver nous rend, à l'Aigle et au Cygne.
Des deux Gémeaux unis dans le ciel par un attachement mutuel indéflectible, l'un est fils de Zeus le tout-puissant. L'autre est un simple mortel, que Zeus n'a pas voulu séparer de son frère divin car ils sont amour pour toujours.
L'Aigle est l'oiseau de Zeus, car il vole très haut dans le ciel jusqu'au royaume des Dieux, jusqu'à Zeus lui-même qui en lui se reconnaît et emprunte parfois ses ailes pour rendre visite aux mortels.
Pourtant, c'est sous l'apparence du Cygne que Zeus se cache parmi ces constellations....
Ah quelle histoire! Je vais tenter de la résumer pour vous...
En ce jour lointain de l'aube des temps, Léda, la très belle reine de Sparte, se promène sur les terrasses odorantes de son jardin suspendu du palais du mont Taygète. Dans la brise légère et parfumée du soir, elle regarde deux oiseaux tournoyant dans le ciel... Elle regarde et comprend leur vol tourmenté: l'un, plus petit et sombre, harcèle l'autre, d'un blanc éclatant.
L'aigle plonge vers l'oiseau blanc, qui l'évite d'un basculement sur l'aile et s'enfuit, bientôt rattrapé par l'aigle foudroyant ! Les deux oiseaux en lutte se rapprochent du sol dangeureusement... c'est alors que le cygne blanc, épuisé, se laisse tomber près de Léda, à la recherche d'un refuge .
L'aigle, maître des airs et du vent, à grands coups de ses ailes puissantes s'élève alors vers les nuages et disparaît au fond du ciel de Zeus...
Léda s'assoit enfin près du cygne épuisé, et admire les moirures de lumière sur son éclatant plumage blanc. Cela paraît si doux, si léger, moelleux et élastique que le désir lui vient, et d'y poser la main!
Irrésistiblement, Léda ferme les yeux pour mieux goûter cette sensation enivrante, tandis que la douceur d'un nuage frémissant monte le long de son bras, l'enveloppe tout entière et emplit son corps de papillons multicolores et virevoltants ... A travers ses paupières passe une lumière éblouissante, une musique inconnue l'emplit d'une joie ineffable .
La nuit est tombée. Le roi cherche Léda sa bien-aimée, il la trouve assise, immobile, sur les terrases du jardin suspendu du palais du mont Taygète, un oeuf plus gros et plus blanc que le plus gros et le plus blanc de tous les oeufs jamais vus par un mortel, posé sur ses genoux !
Léda raconte alors à Tyndare la terrible bataille des oiseaux, et la venue du cygne, disparu après l'avoir envoûtée, lui laissant sur les genoux cet oeuf magnifique!
Tyndare comprend que les Dieux se sont manifestés, il place l'oeuf divin dans la chambre forte, sur un épais coussin posé sur la toison d'un lion par lui jadis vaincu.
Seule Léda peut entrer dans la chambre, et elle le fait souvent, en souvenir du moment unique où elle a touché le plumage de l'oiseau divin...
Un matin, un spectacle inouï l'attend à la lumière des flambeaux! La coquille de l'oeuf s'est ouverte, et dans chaque partie de la coquille, deux bébés ravissants l'attendent! Deux garçons d'un côté, deux filles de l'autre!
Léda sent grandir en elle un égal amour pour les quatre enfants nés pour elle de l'oeuf du grand cygne blanc.
Vient enfin le jour où le roi et la reine présentent au peuple les royaux enfants, devant le temple de la vénérable déesse, protectrice de la cité.
A son peuple, ainsi parle le roi Tyndare:
"Peuple de Sparte, voici les enfants que les Dieux nous ont donnés: nos deux fils, Castor et Pollux, nos deux filles, Hélène la blonde et Clytemnestre la brune. Je prie les Dieux de leur accorder une vie heureuse!"
Mais trop de bruits ont courru sur la naissance de ces enfants... ne dit-on pas d'un oeuf transporté naguère par les serviteurs dans la chambre secrète? D'où viennent ces enfants si beaux, si parfaits? Ainsi va la rumeur... les Dieux se sont mêlés des affaires terrestres, et cela n'est jamais de bonne augure!
Pourtant, Pollux et Castor grandissent ensemble, apprennent la lutte et la musique, la poésie et le bruit du vent dans les feuilles des jardins suspendus. Pollux en tout est le plus adroit, mais il veut avec son frère partager tous les honneurs. Hélène est la plus belle et la plus douce, pourtant Clytemnestre n'est pas jalouse, elle aime Hélène de tout son coeur.
Ainsi s'écoulent les jours dans le palais du mont Taygète, dans la cité de Sparte.
Mais court la rumeur... souvent le roi Tyndare et son épouse Léda consultent les oracles, qui jamais ne mentent. Tous répètent le même avis:
"Si Hélène est enlevée, de grands malheurs s'abatttront sur la Grèce tout entière."
Aussi, lorsque traîtreusement Thésée, le roi d'Athène, fait enlever Hélène, dont la beauté a depuis longtemps été ébruitée dans la Grèce entière, Tyndare envoie ses deux fils, tout juste adultes, la délivrer et retarder le destin !
Après quarante jours et quarante nuits d'attente, les deux jumeaux ont vaincu les gardiens de la forteresse où Hélène était enfermée, et la ramènent au roi Tyndare et à Léda son épouse.
Pour autant, Tyndare et Léda sont toujours inquiets -le destin n'a t-il pas été près de s'accomplir? Tant qu'Hélène n'est pas sous la protection d'un époux, le malheur peut arriver. Ils proposent alors à Hélène de choisir, parmi tous ceux que la Grèce compte de fils de rois, celui qui sera son époux et son protecteur.
La beauté d'Hélène a depuis longtemps été ébruitée dans la Grèce entière, et tous les nobles enfants des cités de l'Hellade accourent, vont tenter de séduire la belle Hélène. Ils sont vingt-neuf, de sang noble et pur, et Tyndare craint la rancoeur de ceux qui ne seront pas choisis! Tous sont fascinés par la beauté d'Hélène!
Parmi les prétendants, voilà Ulysse, le roi d'Ithaque, prudent et rusé. Il propose à Tyndare un moyen d'éviter les querelles: tous ceux qui veulent Hélène, devront promettre d'aider l'époux qu'Hélène aura choisi!
Tous promettent et ne savent pas, les malheureux, que ce serment les conduira sous les murs de Troie, où ils périront, avec leurs gens, par milliers !
Car c'est Ménélas qu'Hélène a choisi, Ménélas le roi de Mycènes, où Pâris viendra et sera à son tour subjugué par la beauté d'Hélène; il l'enlèvera et la conduira dans sa cité de Troie, la ville aux épaisses murailles, de l'autre côté de la mer...
Mais ce sera une autre histoire...
Castor et Pollux furent invités aux noces d'Hélène et de Ménélas, bien sûr... Hélas, durant ces noces, les deux frères ne purent résister au violent désir qui envahit leur coeur à la vue des deux filles de Leucippos, et ils les enlevèrent, la veille de leur mariage avec Idas et Lyncée, leurs cousins!
Castor et Pollux emmenèrent les deux jeunes filles, et les fiancés offensés se lancèrent à leur poursuite. Leurs chars se rejoignent au tombeau d'Apharéus, le frère de Tyndare, le père des fiancés! Le combat est inévitable et fratricide...
Alors Lyncée, le jeune frère d'Idas, lance de sous son casque et d'une voix forte:
"Malheureux, pourquoi désirez vous combattre? Que signifient ces procédés pour s'emparer des fiancées d'autrui, et ces épées entre vos mains? De quel sang êtes vous pour ainsi vous avilir aux yeux des Dieux?"
Mais Castor s'obstine et se lance dans le combat... les lances se touchent, les pointes se brisent sur les solides boucliers, ils tirent leurs épées et frappent en haut et frappent en bas, Castor soudain trébuche et l'épée de lyncée le transperce.
Il tombe mort devant son frère .
...dans sa douleur, Pollux devient fou. Il ne réfléchit plus, il frappe Lyncée à mort; Idas, le glorieux héros, outré de ce geste, saisit la stèle du tombeau et va la lancer sur Pollux... lorsque Zeus, le Dieu des Dieux lui-même, indigné de ce combat fratricide, du haut du ciel lui lance la foudre et met fin à ses jours, en même temps qu'au combat indigne.
Pollux est stupéfait. Il interpelle Zeus le très puissant, pourquoi l'a t-il sauvé, lui, et non son frère Castor qui gît mort sur le sol, et Zeus le Dieu des Dieux, de sa voix de tonnerre, parle:
"Vaillant Pollux, tu es né de l'oeuf que j'ai déposé sur les genoux de Léda, la très pure reine de Sparte. Avec ta soeur Hélène, vous êtes mes enfants. Toi, Pollux, tu me rejoindras dans l'éternité, mais ton frère Castor est fils de Tyndare et il doit subir le sort de tous les mortels."
Pollux écoute la voix de tonnerre, et son coeur s'emplit de larmes et de chagrin. Sa peine est si forte qu'il s'adresse encore à Zeus, père des hommes et des Dieux:
"Zeus, ô grand Zeus, si tu es vraiment mon père, tu accèderas à ma prière. Je ne veux pas de l'immortalité qui me séparerait pour toujours de mon frère. Lui va descendre au noir séjour des morts et moi je monterais vers Ta lumière, sans but, sans joie, à moitié vivant. Ô grand Zeus, accorde moi de partager le sort de mon frère."
Zeus fut touché de cet amour fraternel plus fort que la peur de la mort.
Il réunit les deux frères dans l'immortalité, et tous deux, depuis ces temps très anciens, brillent dans le ciel étoilé, l'un près de l'autre, chacun portant sur la tête une étoile brillant du même éclat.
Il n'a pas oublié qu'à l'origine de cette triste histoire, fut son amour divin pour la belle Léda, à qui il apparut, pour la charmer, sous l'apparence d'un bel oiseau blanc vaincu par l'aigle céleste. Aussi, tout près des Gémeaux Castor et Pollux, Zeus le très-puissant a t-il placé l'Aigle et le Cygne, par qui le divin et funeste amour fut à Léda révélé, pour les jours et les jours des siècles et des siècles.
par exemple dans mon Cas un 26 décembre . - 2000 je suis capricorne mais en 1964 je suis en fait sagitaire (avant de s'en servir).
eh oui il faut reculer votre date de naissance d'une dizaines de jours pour avoir votre "vrai signe zodiacal" .
en 4000 ans les galaxies se sont déplacées et nous aussi .
en revanche l'astronomie c'est passionant et associer cela avec la mythologie et les constellations encore plus . les enfants adorent ...
http://www.youtube.com/watch?v=jRoVu6N95ws.
pas mal cette musique .
allez une petite histoire pour commencer.
Bonsoir, amis des étoiles!
Revenons ce soir aux Dieux qui peuplent nos nuits et nous parlent du monde des premiers Hommes, nos pères et nos frères dans l'éternité, et tout particulièrement aux Gémeaux Castor et Pollux que l'hiver nous rend, à l'Aigle et au Cygne.
Des deux Gémeaux unis dans le ciel par un attachement mutuel indéflectible, l'un est fils de Zeus le tout-puissant. L'autre est un simple mortel, que Zeus n'a pas voulu séparer de son frère divin car ils sont amour pour toujours.
L'Aigle est l'oiseau de Zeus, car il vole très haut dans le ciel jusqu'au royaume des Dieux, jusqu'à Zeus lui-même qui en lui se reconnaît et emprunte parfois ses ailes pour rendre visite aux mortels.
Pourtant, c'est sous l'apparence du Cygne que Zeus se cache parmi ces constellations....
Ah quelle histoire! Je vais tenter de la résumer pour vous...
En ce jour lointain de l'aube des temps, Léda, la très belle reine de Sparte, se promène sur les terrasses odorantes de son jardin suspendu du palais du mont Taygète. Dans la brise légère et parfumée du soir, elle regarde deux oiseaux tournoyant dans le ciel... Elle regarde et comprend leur vol tourmenté: l'un, plus petit et sombre, harcèle l'autre, d'un blanc éclatant.
L'aigle plonge vers l'oiseau blanc, qui l'évite d'un basculement sur l'aile et s'enfuit, bientôt rattrapé par l'aigle foudroyant ! Les deux oiseaux en lutte se rapprochent du sol dangeureusement... c'est alors que le cygne blanc, épuisé, se laisse tomber près de Léda, à la recherche d'un refuge .
L'aigle, maître des airs et du vent, à grands coups de ses ailes puissantes s'élève alors vers les nuages et disparaît au fond du ciel de Zeus...
Léda s'assoit enfin près du cygne épuisé, et admire les moirures de lumière sur son éclatant plumage blanc. Cela paraît si doux, si léger, moelleux et élastique que le désir lui vient, et d'y poser la main!
Irrésistiblement, Léda ferme les yeux pour mieux goûter cette sensation enivrante, tandis que la douceur d'un nuage frémissant monte le long de son bras, l'enveloppe tout entière et emplit son corps de papillons multicolores et virevoltants ... A travers ses paupières passe une lumière éblouissante, une musique inconnue l'emplit d'une joie ineffable .
La nuit est tombée. Le roi cherche Léda sa bien-aimée, il la trouve assise, immobile, sur les terrases du jardin suspendu du palais du mont Taygète, un oeuf plus gros et plus blanc que le plus gros et le plus blanc de tous les oeufs jamais vus par un mortel, posé sur ses genoux !
Léda raconte alors à Tyndare la terrible bataille des oiseaux, et la venue du cygne, disparu après l'avoir envoûtée, lui laissant sur les genoux cet oeuf magnifique!
Tyndare comprend que les Dieux se sont manifestés, il place l'oeuf divin dans la chambre forte, sur un épais coussin posé sur la toison d'un lion par lui jadis vaincu.
Seule Léda peut entrer dans la chambre, et elle le fait souvent, en souvenir du moment unique où elle a touché le plumage de l'oiseau divin...
Un matin, un spectacle inouï l'attend à la lumière des flambeaux! La coquille de l'oeuf s'est ouverte, et dans chaque partie de la coquille, deux bébés ravissants l'attendent! Deux garçons d'un côté, deux filles de l'autre!
Léda sent grandir en elle un égal amour pour les quatre enfants nés pour elle de l'oeuf du grand cygne blanc.
Vient enfin le jour où le roi et la reine présentent au peuple les royaux enfants, devant le temple de la vénérable déesse, protectrice de la cité.
A son peuple, ainsi parle le roi Tyndare:
"Peuple de Sparte, voici les enfants que les Dieux nous ont donnés: nos deux fils, Castor et Pollux, nos deux filles, Hélène la blonde et Clytemnestre la brune. Je prie les Dieux de leur accorder une vie heureuse!"
Mais trop de bruits ont courru sur la naissance de ces enfants... ne dit-on pas d'un oeuf transporté naguère par les serviteurs dans la chambre secrète? D'où viennent ces enfants si beaux, si parfaits? Ainsi va la rumeur... les Dieux se sont mêlés des affaires terrestres, et cela n'est jamais de bonne augure!
Pourtant, Pollux et Castor grandissent ensemble, apprennent la lutte et la musique, la poésie et le bruit du vent dans les feuilles des jardins suspendus. Pollux en tout est le plus adroit, mais il veut avec son frère partager tous les honneurs. Hélène est la plus belle et la plus douce, pourtant Clytemnestre n'est pas jalouse, elle aime Hélène de tout son coeur.
Ainsi s'écoulent les jours dans le palais du mont Taygète, dans la cité de Sparte.
Mais court la rumeur... souvent le roi Tyndare et son épouse Léda consultent les oracles, qui jamais ne mentent. Tous répètent le même avis:
"Si Hélène est enlevée, de grands malheurs s'abatttront sur la Grèce tout entière."
Aussi, lorsque traîtreusement Thésée, le roi d'Athène, fait enlever Hélène, dont la beauté a depuis longtemps été ébruitée dans la Grèce entière, Tyndare envoie ses deux fils, tout juste adultes, la délivrer et retarder le destin !
Après quarante jours et quarante nuits d'attente, les deux jumeaux ont vaincu les gardiens de la forteresse où Hélène était enfermée, et la ramènent au roi Tyndare et à Léda son épouse.
Pour autant, Tyndare et Léda sont toujours inquiets -le destin n'a t-il pas été près de s'accomplir? Tant qu'Hélène n'est pas sous la protection d'un époux, le malheur peut arriver. Ils proposent alors à Hélène de choisir, parmi tous ceux que la Grèce compte de fils de rois, celui qui sera son époux et son protecteur.
La beauté d'Hélène a depuis longtemps été ébruitée dans la Grèce entière, et tous les nobles enfants des cités de l'Hellade accourent, vont tenter de séduire la belle Hélène. Ils sont vingt-neuf, de sang noble et pur, et Tyndare craint la rancoeur de ceux qui ne seront pas choisis! Tous sont fascinés par la beauté d'Hélène!
Parmi les prétendants, voilà Ulysse, le roi d'Ithaque, prudent et rusé. Il propose à Tyndare un moyen d'éviter les querelles: tous ceux qui veulent Hélène, devront promettre d'aider l'époux qu'Hélène aura choisi!
Tous promettent et ne savent pas, les malheureux, que ce serment les conduira sous les murs de Troie, où ils périront, avec leurs gens, par milliers !
Car c'est Ménélas qu'Hélène a choisi, Ménélas le roi de Mycènes, où Pâris viendra et sera à son tour subjugué par la beauté d'Hélène; il l'enlèvera et la conduira dans sa cité de Troie, la ville aux épaisses murailles, de l'autre côté de la mer...
Mais ce sera une autre histoire...
Castor et Pollux furent invités aux noces d'Hélène et de Ménélas, bien sûr... Hélas, durant ces noces, les deux frères ne purent résister au violent désir qui envahit leur coeur à la vue des deux filles de Leucippos, et ils les enlevèrent, la veille de leur mariage avec Idas et Lyncée, leurs cousins!
Castor et Pollux emmenèrent les deux jeunes filles, et les fiancés offensés se lancèrent à leur poursuite. Leurs chars se rejoignent au tombeau d'Apharéus, le frère de Tyndare, le père des fiancés! Le combat est inévitable et fratricide...
Alors Lyncée, le jeune frère d'Idas, lance de sous son casque et d'une voix forte:
"Malheureux, pourquoi désirez vous combattre? Que signifient ces procédés pour s'emparer des fiancées d'autrui, et ces épées entre vos mains? De quel sang êtes vous pour ainsi vous avilir aux yeux des Dieux?"
Mais Castor s'obstine et se lance dans le combat... les lances se touchent, les pointes se brisent sur les solides boucliers, ils tirent leurs épées et frappent en haut et frappent en bas, Castor soudain trébuche et l'épée de lyncée le transperce.
Il tombe mort devant son frère .
...dans sa douleur, Pollux devient fou. Il ne réfléchit plus, il frappe Lyncée à mort; Idas, le glorieux héros, outré de ce geste, saisit la stèle du tombeau et va la lancer sur Pollux... lorsque Zeus, le Dieu des Dieux lui-même, indigné de ce combat fratricide, du haut du ciel lui lance la foudre et met fin à ses jours, en même temps qu'au combat indigne.
Pollux est stupéfait. Il interpelle Zeus le très puissant, pourquoi l'a t-il sauvé, lui, et non son frère Castor qui gît mort sur le sol, et Zeus le Dieu des Dieux, de sa voix de tonnerre, parle:
"Vaillant Pollux, tu es né de l'oeuf que j'ai déposé sur les genoux de Léda, la très pure reine de Sparte. Avec ta soeur Hélène, vous êtes mes enfants. Toi, Pollux, tu me rejoindras dans l'éternité, mais ton frère Castor est fils de Tyndare et il doit subir le sort de tous les mortels."
Pollux écoute la voix de tonnerre, et son coeur s'emplit de larmes et de chagrin. Sa peine est si forte qu'il s'adresse encore à Zeus, père des hommes et des Dieux:
"Zeus, ô grand Zeus, si tu es vraiment mon père, tu accèderas à ma prière. Je ne veux pas de l'immortalité qui me séparerait pour toujours de mon frère. Lui va descendre au noir séjour des morts et moi je monterais vers Ta lumière, sans but, sans joie, à moitié vivant. Ô grand Zeus, accorde moi de partager le sort de mon frère."
Zeus fut touché de cet amour fraternel plus fort que la peur de la mort.
Il réunit les deux frères dans l'immortalité, et tous deux, depuis ces temps très anciens, brillent dans le ciel étoilé, l'un près de l'autre, chacun portant sur la tête une étoile brillant du même éclat.
Il n'a pas oublié qu'à l'origine de cette triste histoire, fut son amour divin pour la belle Léda, à qui il apparut, pour la charmer, sous l'apparence d'un bel oiseau blanc vaincu par l'aigle céleste. Aussi, tout près des Gémeaux Castor et Pollux, Zeus le très-puissant a t-il placé l'Aigle et le Cygne, par qui le divin et funeste amour fut à Léda révélé, pour les jours et les jours des siècles et des siècles.
Modifié en dernier par alex2612 le lun. 05 sept., 2011 1:26, modifié 1 fois.
- JPS1827
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Re: piano et mythologie
Malheureusement on ne peut pas voir Castor et Pollux dans le ciel en ce moment ! mais on peut admirer Jupiter (Zeus !) qui s'est levé à 23h00 (GMT+2)
- alex2612
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Re: piano et mythologie
ah Jupiter .. ! la planete la plus interessante a observer (avec mars) un telescope basique suffit a deceler l'aplatissement des poles (cette grosse dondon remplie de methane liquide avec des banquises d'ammoniac dans une atmosphere tres dense composée d'helium et d'hydrogene .) du a sa masse et sa vitesse de rotation importante .
on peut observer regulierement des eclipses (un de ces nombreux satellites passant devant elle durant l'observation .)
a vos telescopes elle n'est qu'a 600 milion de km (c'est mieux que 800 sa distance en avril) ......
d'ailleurs c'est son jour . jEUDI = JOVIS DIES en Latin = jour de Jupiter
Chez les roses beafs , Thursday = jour de Thor dieux du tonnerre chez les vicking entre autres .
étrange car on retrouve saturday et sunday (saturne et le soleil) et moon day (lunedi comme nous) qui a Pompée ?
de plus samedi semble venir de Sabbat et dimanche (jour du seigneur) ?
ils sont fous ces Romains.
Alexix
on peut observer regulierement des eclipses (un de ces nombreux satellites passant devant elle durant l'observation .)
a vos telescopes elle n'est qu'a 600 milion de km (c'est mieux que 800 sa distance en avril) ......
d'ailleurs c'est son jour . jEUDI = JOVIS DIES en Latin = jour de Jupiter
Chez les roses beafs , Thursday = jour de Thor dieux du tonnerre chez les vicking entre autres .
étrange car on retrouve saturday et sunday (saturne et le soleil) et moon day (lunedi comme nous) qui a Pompée ?
de plus samedi semble venir de Sabbat et dimanche (jour du seigneur) ?
ils sont fous ces Romains.
Alexix
- bach_addict
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sacré Alex tu t'entendrais bien
avec Nathalie Stutzmann elle est fan d'astronomie elle aussi (et puis elle est chef d'orchestre maintenant bon pour ta carrière ça )
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
-
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- Enregistré le : lun. 26 avr., 2010 16:10
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Re: piano et mythologie
Quelques mots sur des personnages que la mythologie a associés à la musique :
- Apollon, dieu du chant et de la musique.
Quand il bâtit les murs de la ville de Troie, les pierres se déplacèrent au son
de sa lyre.
- Pan.
La nymphe Syrinx a repoussé ses avances.
Celle-ci transformée en roseaux, Pan, pour entretenir sa mémoire,
prit une brassée de roseaux et en fit une flûte… la flûte de Pan.
- Orphée.
Il guida Euridyce par le son de sa lyre dans les Enfers avant de la perdre.
- Amphion.
Comme Apollon, le son de sa lyre fit s'assembler les pierres des murailles
de la ville de Thèbes que son frère, l'athlète Zétos, avait transportées.
- Euterpe, la muse de la musique, représentée avec une flute simple ou double.
etc…
Michel alias Pluton
- Apollon, dieu du chant et de la musique.
Quand il bâtit les murs de la ville de Troie, les pierres se déplacèrent au son
de sa lyre.
- Pan.
La nymphe Syrinx a repoussé ses avances.
Celle-ci transformée en roseaux, Pan, pour entretenir sa mémoire,
prit une brassée de roseaux et en fit une flûte… la flûte de Pan.
- Orphée.
Il guida Euridyce par le son de sa lyre dans les Enfers avant de la perdre.
- Amphion.
Comme Apollon, le son de sa lyre fit s'assembler les pierres des murailles
de la ville de Thèbes que son frère, l'athlète Zétos, avait transportées.
- Euterpe, la muse de la musique, représentée avec une flute simple ou double.
etc…
Michel alias Pluton
Re: piano et mythologie
En tout cas, moi, en ce qui concerne l'apprentissage du piano, j'aurais bien aimé sortir de la cuisse de Jupiter!!!
- CL60
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Re: piano et mythologie
Pour moi, le plus gros choc visuel dans un télescope d'amateur est plutôt l'observation de Saturne, ses anneaux et ses 4 principaux satellites. Plus d'une carrière d'astro-physicien professionnel a commencé comme cela.alex2612 a écrit :ah Jupiter .. ! la planete la plus interessante a observer (avec mars) un telescope basique suffit a deceler l'aplatissement des poles ...
Astronome amateur et animateur de conférences et d'observations du ciel, les néophytes nous rendant visite sont systématiquement subjugués par l'observation de cette planète.
Pour l'astrologie, c'est juste des conneries ; comme cela a été indiqué plus haut, les constellations se sont déplacées sur l'écliptique et les livres traitant d'astrologie sont donc faux. Et en plus, il devrait y avoir 13 constellations dans le zodiaque et non 12 ! Il leur en manque une : Ophiuchus
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Re: piano et mythologie
+1, je m'en souviens encore 40 ans après.CL60 a écrit :Pour moi, le plus gros choc visuel dans un télescope d'amateur est plutôt l'observation de Saturne, ses anneaux et ses 4 principaux satellites.
Mais ensuite elle est assez pauvre à observer avec attention pour des petits diamètres, passé le premier choc ; Jupiter et Mars sont clairement les plus intéressantes.
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
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- alex2612
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Re: piano et mythologie
oui , je me demande pourquoi elle est passé a l'as(tre).Trop petite,? on la traverse(aligné par rapport au soleil) en 12 jours il me semble autour du 15 novembre?entre scorpion et sagitaireCL60 a écrit :Pour moi, le plus gros choc visuel dans un télescope d'amateur est plutôt l'observation de Saturne, ses anneaux et ses 4 principaux satellites. Plus d'une carrière d'astro-physicien professionnel a commencé comme cela.alex2612 a écrit :ah Jupiter .. ! la planete la plus interessante a observer (avec mars) un telescope basique suffit a deceler l'aplatissement des poles ...
Astronome amateur et animateur de conférences et d'observations du ciel, les néophytes nous rendant visite sont systématiquement subjugués par l'observation de cette planète.
Pour l'astrologie, c'est juste des conneries ; comme cela a été indiqué plus haut, les constellations se sont déplacées sur l'écliptique et les livres traitant d'astrologie sont donc faux. Et en plus, il devrait y avoir 13 constellations dans le zodiaque et non 12 ! Il leur en manque une : Ophiuchus