Piano romantique generation 1810 sur piano erard 1850

[velours]

Cyril Huve est venu (après une masterclass au conservatoire) faire un recital de piano romantique, génération 1810 sur pianoforte.

Au programme, sonate la tempete de Beethoven sur pianoforte viennois (6 octaves) de 1810. Le son est curieux, peu puissant (heureusement j'été idéalemnet installé au 4 eme rang, lègèrement de trois quarts pour bien voir les mains du pianiste) avec des graves qui sont une sorte de mélange de clavecin et de piano. Quelques sonorités curieuses dans le haut medium, qui m'ont surpris (je me suis demandé si c'était des fausses notes). C'était interessant de voir jouer quelqu'un sur le type d'instrument que Beethoven jouait, mais j'avoue que je prefere les pianos modernes.

Ensuite on enchaine par Felix M, intoduction et rondo capriciozzo sur pianoforte de 1850 par Sebastien Erard . L'instrument est beaucoup plus puissant que le pianoforte de 1810, avec une sonorité agreable assez proche du piano moderne. J'ai bien aimé.
On enchaine avec Schumann, mais je ne sais pas si c'est un coup de fatigue ou pas (je somnolais plus ou moins après une dure journée), mais je n'ai pas trop accroché.

On poursuit par Chopin, la fantaisie, et quelques autres oeuvres. Là j'avoue que c'est beaucoup plus agreable, je n'ai plus envie de dormir, et je suis concentré sur tout les petits details. J'observe attentivement tout les doigtés du pianiste, et je trouve que la musique est fluide.

On termine enfin par du Lizst, avec des pieces de sa période venitienne.

Voila je sui content d'avoir passé une agréable soirée en face deux magnfiques pianoforte (superbes marquetteries) en écoutant de la très bonne musique.
Le pianiste doit sortir en fevrier un disque de mendelsohn. Je pense que je l'acheterai.