Jean-Luc a écrit :Je ne dis pas qu'elle est monstrueuse, je dis que c'est rythmiquement plus difficile à mettre en place que la fantaisie impromptu où c'est toujours la même chose.
Ce n'est pas le 5 pour 4 en lui-même qui est difficile , c'est le rythme qui alterne constamment 5 pour 3 et 5 pour 4 sans compter les écarts MG.
Ah mais je suis bien d'accord m'sieur Jean-Luc
Rythmiquement elle est plus difficile, apres globalement pour moi pas forcément, mais chacun son point de vue ^^
C'était surtout pour tempérer les superlatifs de MAC
S'il bosse la polonaise héroïque et la 2eme Rhapsodie de Liszt il devrait pas trop avoir de probleme sur cette étude quand meme
louna a écrit :
Mais tu es un petit joueur, Jean-Louk !
Ne dis pas que ça te pose des problèmes quand même ! Lache toi, vas-y au "feeling" ! Sois un peu "passionné", et tu réussiras !
Paix sur la Terre...
Bah oui, je suis un petit joueur... de piano !!
Je crains que la méthode que tu me proposes soit erronée Lountchiskaya, hein...
Nox, on s'était mal compris je pense.
Je n'ai que très rarement des problèmes de rythme, mais force est de constater qu'il y a quand même des morceaux comme ce Scriabine qu'il n'est pas possible de jouer correctement à vue sans passer par les mains séparées (je parle pour moi bien entendu). Et si je dois recourir à ce procédé mains séparées pendant plusieurs jours, c'est que le morceau m'est difficile rythmiquement parlant.
dominique a écrit :Dans le genre, vous connaissez les études pour piano, op.7, de Stravinsky ? Que des superpositions, 3 pour 5, pour 4, 5 pour 7 etc...
Je ne connais pas, en revanche, en 3 pour 2 syncopé (restons au plus "simple", il n'y a pas que des Horowitz sur le forum... )
je connais un très bel intermezzo de Brahms. op 76/6 http://partitions.metronimo.com/partiti ... h/bp22.pdf
Et le premier qui dit que c'est facile... Attention ! Non mais !
C'est moi qui joue. Avec des moufles Dominique Merlet
Bonjour à tous!
Même problème,même lutte quotidienne.
Compter ,jouer en ternaire et en binaire la même partition:mon challenge ......
J'ai acheté un tas de livres là-dessus,avec CD,j'ai acheté le métronome Körg alors que j'en avais un traditionnel.....
Je n'y arrive pas....
J'étais nulle de chez nulle à l'école en mathématiques....y a t'il un rapport?
Je me désespère mais....je continue en attendant le déclic....
Avez-vous une aide plus efficace à me proposer...
Pourtant je prends 2 cours de piano par semaine....
Je sors du cours,j'arrive chez moi....ça ne joue plus.....
Je fais du jazz....c'est dire que cela me frustre de ne pas y arriver,car les mesures composées en jazz,c'est tout le temps,bien-sûr!
Merci!
Okay a écrit :
La polyrythmie comme le 3 pour 2 ou le 4 pour 3 doit devenir quelque chose d'instinctif, et ce n'est pas encore le cas...
Pour régler ça il faut revenir à la base du rythme et oublier le morceau quelque temps. Le travail au métronome n'aide pas beaucoup je pense, car je doute que ça rende la pulsation vraiment intérieure. Il faut s'entrainer à taper sur une table du 3 pour 2, jusqu'à qu'on ressente ce rythme aussi naturellement que par exemple taper une noire contre deux croches. Il faut s'imaginer percussionniste quelques temps. Une fois que c'est bon, il faut retourner au piano, et improviser du 3 pour 2. Faire d'abord des accords battus en triolets contre des duolets (même do majeur contre do majeur), c'est ce qui se rapproche le plus de taper sur la table. Puis faire do-ré-mi/do-ré-mi en triolets avec la main droite et do-mi/do-mi en duolets avec la gauche. Puis inverser les mains. Puis enfin improviser librement en utilisant ces rythmes au maximum, il n'y a rien de mieux pour les intégrer pour de bon, pour que ça devienne davantage un jeu qu'un problème. Ce rythme va finir par rentrer dans le subconscient et ne sera pas plus bizarre qu'un autre. Il n'y a rien à décomposer ou calculer, c'est une très mauvaise approche pour la polyrythmie (il semble que je ne sois pas d'accord avec JPS là dessus...). Il n'y a qu'à sentir, comme avec des percussions, sinon ça sent le bricolage et tue l'essence du rythme. Au bout du compte, il suffit juste de penser les temps et d'y rentrer ce qu'on veut. Si on n'essaie jamais de décomposer, les autres rythmes (4 pour 3 ou autre carrément indécomposable par le cerveau en raison d'un dénominateur commun trop élevé) ne sont pas plus compliqués.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Je suis d'accord, cela doit être ressenti d'abord comme un rythme corporel intérieur et la façon de procéder d'Okay parait très adaptée. J'y ajouterais de marcher en binaire, en ternaire, d'alterner et d'ajouter l'autre rythmique en frappant dans ses mains par exemple.
Mais bon, je dois avouer: le 3 pour 2 je crois bien que je le compte, au début en tous cas, puis plus du tout ensuite. Les autres polyrythmies, j'ai essayé brièvement, il y a bien longtemps, de les décomposer.... pas la peine, c'est contre productif car la décomposition amène vraiment de la rigidité là où il faut plutôt de la souplesse (en plus ça peut être vraiment compliqué...). Mais le travail sur table, s'il peut aider pour le 3 pour 2, me gène pour le reste, car il me manque alors la mélodie qui donne des repères. En revanche l'impro me parait aidante.
En ce moment, j'ai le même problème avec la fantaisie impromptue de Chopin: du 4 pour 3! Ce que j'ai remarqué, c'est que ça va tout de suite mieux quand on connaît par coeur et sans hésitation les mains séparées. Si tu as acquis l'indépendance des mains et que tu travailles le morceau mains séparées, les mains ensembles ne poseront plus problème.
"Je suis croyante, ma religion est la musique". Valérie.
Les Chopin et Liszt, avec des 6 pour 8, c'est un peu galère pour travailler la polyrythmie. C'est réservé à des gens qui ont déjà une bonne maîtrise du problème. Moi, quand j'ai voulu aborder le problème, j'ai décidé de travailler des morceaux un peu plus simples.
Les niais de Sologne de Rameau est excellent pour maîtriser la polyrythmie :